La littérature, c’est pas ce que vous croyez

Non parce que ce qui m’intéresse, c’est le traitement de questions de société, vous comprenez, où la multiplicité des points de vue en rencontre fait jaillir une étincelle nouvelle, imprévisible, où un sens second se dégage. Ce hors-texte, cette sémantique du silence, si l’on veut, c’est là que réside tout le discours, toute l’interprétation du lecteur, qui fait de l’oeuvre littéraire un objet intemporel, et…

Quoi, comment ça, mes notes ? Hein ? Euh…

bim_bamOui, c’est bien mes notes pour une scène. Bah quoi ? Qu’est-ce qu’elles ont, mes notes ?

2015-05-11T21:18:50+02:00jeudi 14 mai 2015|Expériences en temps réel|13 Commentaires

La couverture de Port d’Âmes dévoilée !

Ça y est ! Je la montre en salon depuis quelques semaines sur mon téléphone, mais elle est officiellement dévoilée : la couverture de Port d’Âmes, à paraître en août prochain, le prochain opus d’Évanégyre qui sera un volume indépendant (et une bonne porte d’entrée pour ceux qui aiment les formats longs). Réalisée par François Baranger, également écrivain et l’illustrateur de La Route de la Conquête, elle est simplement sublime, comme tout ce que fait François. Je suis très honoré qu’il prête à nouveau son talent à cet univers, pour une illustration qui restitue à la perfection l’atmosphère du livre :

Couv. François Baranger

Couv. François Baranger

Et la quatrième de couverture a été également dévoilée, mais pour cela, il faudra aller voir chez Elbakin !

2015-05-11T21:13:39+02:00mercredi 13 mai 2015|À ne pas manquer|16 Commentaires

“La Route de la Conquête” finaliste du prix Imaginales !

Affiche Gregory Deiaunay

Affiche Gregory Deiaunay

Alors ça ! C’est un beau week-end qui m’a apporté cette nouvelle : tout le recueil La Route de la Conquête est finaliste du prix Imaginales, catégorie nouvelles ! Merci beaucoup au jury pour avoir retenu le livre dans sa sélection, ainsi qu’à toute l’équipe des éditions Critic pour son travail autour de ce livre.

Félicitations à tout les finalistes ; rendez-vous fin mai pour le résultat et surtout pour le festival Imaginales à Épinal !

Voici la sélection complète :

Roman francophone

  • La lisière de Bohème de Jacques Baudou, (Les Moutons Electriques)
  • L’Instinct du Troll de Jean-Claude Dunyach, (L’Atalante)
  • American Fays d’Anne Fakhouri et Xavier Dollo, (Critic)
  • Trois oboles pour Charon de Franck Ferric, (Denoël)
  • Manesh de Stefan Platteau, (Les Moutons Electriques)

Roman étranger traduit

  • La moitié d’un roi de Joe Abercrombie, trad. Juliette Parichet, (Bragelonne)
  • L’Océan au bout du Chemin de Neil Gaiman, trad. Patrick Marcel, (Au Diable Vauvert)
  • Comme un conte de  Graham Joyce, trad. Louise Malagoli, (Bragelonne)
  • Bloodsong d’Anthony Ryan, trad. Maxime Le Dain, (Bragelonne)
  • Morwenna de Jo Walton, trad. Luc Carissimo, (Denoël)

Jeunesse

  • Le Royaume des cercueils suspendus de Florence Aubry, (Le Rouergue « Epik »)
  • La Voie des oracles d’Estelle Faye, (Scrinéo)
  • Le livre de Perle de Timothée de Fombelle, (Gallimard)
  • Monstre en cavale ! d’Audrey Francaix, (Octobre)
  • La Balance brisée de Lyse Syven, (Castelmore)

Illustration

  • Joy Ang pour les Dragons des Royaumes de Feu de Tui T. Sutherland (Gallimard Jeunesse)
  • Mélanie Delon pour l’artbook Opale I. Requiem of the Night, (Exuvia)
  • Hélène Larbaigt pour L’étrange cabaret des fées désenchantées, (Mnémos « Ourobores »)
  • Aurélien Police pour ses couvertures de l’année
  • Les royaumes du Nord, bande dessinée de Stéphane Melchior et Clément Oubrerie, (Gallimard)

Nouvelle

  • Ma Chèvre s’est mangé les pattes (recueil) d’Alex Burrett, trad. Patricia Barbe-Girault, (Aux forges de Vulcain)
  • La route de la conquête (recueil) de Lionel Davoust, (Critic)
  •  « L’été dans la vallée », dans Le Jardin des Silences de Mélanie Fazi, (Bragelonne)
  •  « La Tête aux souhaits » de Jeffrey Ford, trad. Karine Poirier, dans Fiction n°19
  •  « Le Récit du changelin » de Michael Swanwick, trad. Pierre-Paul Durastanti, dans Bifrost n°77
  • Père-des-Pierres (novella) d’Orson Scott Card, trad. Jean-Daniel Brèque, (L’Atalante)

Prix spécial du Jury

  • « Studio Walrus », éditeur en ligne, pour son travail en faveur des littératures de l’imaginaire dans le numérique.
  • Vincent Ferré, pour le recueil Lire J.R.R. Tolkien (Pocket) et la supervision de la nouvelle traduction du Seigneur des Anneaux (par Daniel Lauzon, chez Christian Bourgois)
  • Metal et Fantasy de Franz E. Petiteau, (Camion Blanc)
  • Ankh-Morpok, guide illustré de Terry Pratchett, (L’Atalante)
  • L’Atalante pour la nouvelle édition du Roman du Roi Arthur de Thomas Malory.
2015-07-07T00:19:14+02:00lundi 11 mai 2015|À ne pas manquer|13 Commentaires

Cachez cette prédation que je ne saurais voir

Mon agacement du moment, c’est un détail, mais révélateur d’une tendance omniprésente de la société qui commence à me sortir de plus en plus par les yeux.

Sur Flickr, entre autres activités parfaitement bénignes, il existe un groupe dédié à des compétitions amicales et informelles sur la photo animalière, auquel je participe quand j’ai une image qui convient au thème. Le groupe refuse les photos d’animaux malades, morts, en souffrance, etc. Cela me semble normal : il s’agit de célébrer la beauté de la nature.

Toutefois, les administrateurs viennent d’étendre cette règle : elle concerne dorénavant les animals eating lunch – les animaux mangeant leur déjeuner – on constate en passant la haute précision éthologique de l’expression ; cela signifie-t-il que les animaux au dîner, sont acceptés… ? Au titre que la proie, eh bien, est en souffrance.

Puffin_with_sandeels

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Je n’en peux plus de cette pudeur idiote, absurde et généralisée. La prédation fait partie de la nature, point. Plus que cela : le monde animal a développé quantité de stratégies fascinantes, diverses, incroyablement adaptées à une variété d’environnements afin d’assurer sa survie. Y voir une maltraitance relève de l’anthropomorphisme pur et simple avec option stupidité. Que certains dans l’espèce humaine désirent s’éloigner de la prédation pour leurs convictions personnelles, c’est tout à fait recevable, mais on parle ici de la nature1. L’image ci-contre, prise en milieu pleinement naturel et qui a d’ailleurs eu son petit succès, choque-t-elle donc les consciences ? Plutôt que de préoccuper de choquer lesdites consciences, j’ai quand même envie de m’interroger dans certains cas sur la façon dont on pourrait les rendre un peu moins molles.

La baleine filtrant le krill se livre-t-elle un à un acte de maltraitance ?

La méduse absorbant du plancton se livre-t-elle un à un acte de maltraitance ?

L’araignée tissant sa toile est-elle animée de malveillance ?

Une amie proche, lors d’un volontariat étendu en Antarctique, m’a un jour raconté que les touristes se montrent parfois horrifiés de voir des oiseaux poursuivre et dévorer des poussins de manchots restés seuls. “Pauvre petite bête ! Vous ne pouvez pas faire quelque chose ? C’est atroce !”

Les amis, c’est la nature. Le prédateur est lui aussi une pauvre petite bête, avec peut-être des jeunes à nourrir que vous trouveriez tout aussi mignons. Les animaux, ça mange. Vivez avec. Au lieu de projeter sans cesse, avec vanité, nos biais humains sur le monde, nous devrions nous efforcer de toujours mieux le découvrir, l’apprendre et l’accepter tel qu’il est, parce que c’est notre espèce qui se trouve hors de la nature, pas l’inverse. Et ce, pour le meilleur et pour le pire.

(Si vous avez envie de râler vous aussi sur Flickr, ma gueulante d’origine est ici.)

  1. Excluons simplement les photos “faciles” prises lors des nourrissages des zoos, ou bien de lions avec le museau enfoui dans les entrailles fumantes des gnous, potentiellement un peu gores.
2015-05-06T13:10:26+02:00jeudi 7 mai 2015|Humeurs aqueuses|230 Commentaires

L’extrait sonore de Psycho Starship Rampage du mercredi

Oui, je sais, ce n’est pas une coutume spéciale pour un mercredi, mais bon…

Pour aujourd’hui, je te propose, auguste lectorat, un extrait musical de la bande originale de Psycho Starship Rampage, dont je m’occupe par ailleurs. Comme le précédent, y figure effets sonores du jeu, et un petit bonus : le jingle signalant la fin d’un niveau. Pour en savoir un petit peu (pas beaucoup, j’avoue) plus, rendez-vous ici.

Pour mémoire, le jeu a énormément évolué, progressé et changé, et la version alpha (0.12) est toujours disponible au téléchargement ici.

Et je te bassine avec ça, toi tout particulièrement, je sais, mais n’oublie quand même pas de voter “Oui” sur Greenlight.

2015-05-03T23:07:55+02:00mercredi 6 mai 2015|Alias Wildphinn|Commentaires fermés sur L’extrait sonore de Psycho Starship Rampage du mercredi

Un entretien d’un autre genre

Ohoho, j’avais oublié ça : voilà que je trouve ma trombine (avec les cheveux et presque rasé, une horreur, éloignez les enfants) dans la newsletter du programme gallois Adopt A Dolphin. Il y a quelques années, je m’étais occupé de refondre la plate-forme en ligne de Sea Watch Foundation, où j’avais été volontaire écologique en 2011, histoire d’apporter un peu à une bonne cause ce que j’avais appris en bossant sur la mienne.

aad-davoust

(Ça se voit que je fais des articles plus courts en ce moment parce que je bosse d’arrache-pied sur Port d’Âmes ? OK, comme ça tu es au courant, auguste lectorat.)

Sérieusement, ce n’est pas pour le plaisir de la ramener en mode “regarde maman je suis dans le journal” mais pour promouvoir discretos le programme Adopt A Dolphin, d’abord destiné aux enfants, mais qui concerne tout le monde. Il s’agit d’un parrainage classique d’animaux sauvages mais, contrairement à d’autres structures où l’on ne sait pas vraiment à quoi sert l’argent, ici il va directement à la recherche scientifique d’une fondation à taille humaine et dont le travail est reconnu depuis des années. Pour savoir à quoi leur travail ressemble, facile, j’en ai longuement parlé à l’époque. (Attention, ces articles racontent aussi un peu ma vie.)

2015-05-02T18:34:41+02:00mardi 5 mai 2015|Journal|3 Commentaires

Inscrivez-vous à la masterclass écriture des Imaginales 2015 – “Du manuscrit à la publication”

Affiche Gregory Deiaunay

Affiche Gregory Deiaunay

Important achtung warning annonce : le festival des mondes imaginaires d’Épinal, les Imaginales, a lieu en fin de mois (site). Depuis quelques années, l’événement propose une masterclass autour du métier de l’écriture, de la technique aux réalités professionnelles, animée par Jean-Claude Dunyach et ton humble serviteur, auguste lectorat (pour les nouveaux venus, c’est moi, ça, hein). Cette journée de formation est bien entendu ouverte à tous, quelle que soit l’expérience de la pratique de l’écriture ; ce qui compte, c’est l’envie.

La masterclass change légèrement cette année de formule. Se déroulant sur une journée pleine (et dense !), elle abordera la thématique “Du manuscrit à la publication” : commencer approcher la pratique professionnelle de l’écriture ?

Après quelques discussions avec les festivaliers, sur les réseaux sociaux, il me faut insister sur le point suivant : inscrivez-vous sans tarder, car les places sont limitées, et l’expérience prouve que la formule évolue toujours. Ne vous dites pas “boeh, je verrai l’année prochaine”, car il n’est pas dit que la formation qui vous fait potentiellement envie l’année sera la même l’année n+1.

De quoi s’agit-il plus en détail ? Voici l’annonce postée sur le site du festival, et toutes les modalités pour vous inscrire.

Notre objectif : vous aider à franchir l’échelon professionnel

Cette journée d’échanges et d’enseignement (mercredi 27 mai 2015) vise à armer les jeunes auteurs pour la transition de l’écriture vers la publication : comment passe-t-on de l’envie d’écrire au métier d’écrivain ?

Les sites, livres et forums d’aide à l’écriture se sont multipliés au cours des dix dernières années : il est aujourd’hui plus facile que jamais de travailler sur un livre. Mais comment l’achever, puis l’amener au meilleur niveau de qualité possible ? Comment se corriger, s’améliorer ? Comment, et pourquoi le présenter à un éditeur ? Et l’économie du livre, comment ça marche exactement ?

Passer du statut d’amateur passionné à celui de jeune professionnel de l’écriture, voilà l’ambition de cette journée de formation, à travers des thèmes d’intervention et de débats tels que : approcher l’écriture en songeant aussi au public sans sacrifier le cœur de son histoire ; savoir se lire avec recul pour parfaire son manuscrit ; les relations avec le monde éditorial ; la rémunération des auteurs…

Cette journée de formation est destinée à ceux qui se sont lancés dans la rédaction d’un livre, voire l’ont terminé, et pensent à l’étape suivante, la publication professionnelle ; mais aussi à ceux qui ont envie d’écrire des histoires, et désirent acquérir une vision panoramique du monde de l’édition.

La journée s’articule autour de présentations sur un sujet donné (l’attitude professionnelle, les corrections, les relations avec le monde éditorial…), suivies de longs temps de discussion et de débat autour des difficultés rencontrées au quotidien par les stagiaires.

Inscrivez-vous au plus vite à cette journée de formation aux places limitées : une chance unique proposée par les Imaginales de propulser votre envie de raconter à un niveau supérieur !

Inscriptions et renseignements : info@imaginales.com / 03 29 68 51 86

2015-05-02T18:56:57+02:00lundi 4 mai 2015|À ne pas manquer, Technique d'écriture|10 Commentaires

La photo de la semaine : vie nocturne à Busan

Night life in Busan

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Corée du Sud. Deuxième ville en importance après Séoul ; le quartier des restaurants, des bars à karaoke (et, semble-t-il, à entraîneuses).

2015-04-30T14:14:18+02:00vendredi 1 mai 2015|Photo|Commentaires fermés sur La photo de la semaine : vie nocturne à Busan

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