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Procrastination podcast s08e20 – Identifier et connaître ses forces

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s08e20 – Identifier et connaître ses forces« .

Question de long terme : on parle beaucoup du travail, mais quid des aspects de son écriture sur lesquels on peut s’appuyer ? Comment les cerner, et que cela signifie-t-il d’avoir des « forces » ? 

Estelle célèbre l’approche beaucoup plus professionnelle de l’écriture aujourd’hui, où il est communément admis qu’elle exige des corrections dans la majorité des cercles ; cependant, le revers de la médaille peut être une quête perfectionniste où l’on perd sa personnalité. Pour combattre ça, bien s’entourer ! Mélanie approuve, et ajoute que c’est la bêta-lecture qui lui a fait prendre conscience d’atouts qu’elle pouvait avoir sans s’en rendre compte, l’aidant à savoir où capitaliser. Pour terminer sur les vertus de la bêta-lecture, Lionel met l’emphase sur le fait d’en donner plutôt qu’en recevoir, toujours de manière à conscientiser son esthétique mais aussi pour apprendre à placer ses propres compétences littéraires et, au sens large, de se confronter au monde. 

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2024-09-16T08:31:01+02:00lundi 1 juillet 2024|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s08e20 – Identifier et connaître ses forces

Le podcast Elbakin.net recrute : saisissez cette chance (et les autres, sacredieu)

Ceci est une actu :

Après quelques mois d’interruption, le podcast Elbakin.net est de retour en septembre 2024 !
Cette nouvelle saison s’annonce, on l’espère, riche en surprises et en nouveautés. Et pour cette rentrée 2024, nous avons décidé de redonner un nouveau souffle à notre podcast, notamment en intégrant de nouvelles voix ! Pour ce faire, nous cherchons donc des personnes qui souhaiteraient rejoindre notre équipe de podcasteurs bénévoles.
Vous êtes passionné(e) par la fantasy ? Vous aimez discuter de vos lectures, de vos films ou séries préférés ? Vous avez toujours eu envie de participer à un podcast ? Rejoignez-nous ! Que vous soyez un(e) lecteur(trice) assidu(e), un(e) cinéphile averti(e) ou un(e) gamer(euse) passionné(e), votre profil nous intéresse. Pour postuler, envoyez une présentation ainsi que, pourquoi pas, un court enregistrement audio dans lequel vous partagez votre avis sur une œuvre de fantasy de votre choix.
Nous avons hâte de découvrir vos talents et de vous accueillir dans notre équipe ! Pour plus d’informations et pour envoyer votre candidature, contactez-nous à l’adresse suivante : podcastelbakin@gmail.com.

Et j’en profite pour houspiller ceux du fond. Parfois circulent sur forums, réseaux, etc. un certain désœuvrement concernant le milieu professionnel de l’imaginaire et de l’édition au sens large, qu’on lit comme occulte, difficile d’accès, opaque, faut coucher pour réussir, etc. Déjà, mes amis, avec les ressources qu’on a en 2024 (chuchote façon ASMR Interneeeet), vous n’imaginez pas la chance que vous avez, mais surtout :

Une occasion, en voilà une, et magnifique avec ça.

Anecdote : il y a quelques années, j’étais intervenant extérieur à la fac d’Angers en Master de traduction littéraire. Une vingtaine de personnes, à la louche. À Angers se tient le festival ImaJn’ère qui est un festival littéraire d’imaginaire, mais littéraire, donc. Parmi mes étudiant·es figurent des aspirant·es à l’imaginaire ; je leur dis, hé, vous avez ça dans les week-ends à venir, c’est cool, venez. Dans ma naïveté, j’imagine évidemment voir les deux tiers de la promo (l’intégralité des imagineux + une bonne part du reste).

Qui j’ai vu à l’événement ? Trois-quatre personnes grand max.

Bizarrement, ces personnes sont toutes (si ma mémoire est bonne) aujourd’hui des traducteur·ices pro. Les autres, en moyenne moins.

Non pas que ces personnes aient trouvé du boulot à ImaJn’ère – je ne pense pas – mais cela témoignait d’une prise en main personnelle, d’une attitude volontaire pour aller chercher les rencontres, les occasions, et au bout d’un moment, ça paie.

Investissez-vous dans le milieu, essayez les occasions qui se présentent. Elles existent, bon dieu, elle sont accessibles, par contre, oui, il faut se prendre un petit peu en main. Mon petit doigt m’a dit que les candidatures ne se bousculaient pas pour l’instant au portillon d’Elbakin.net et cela m’est parfaitement incompréhensible. À vingt ans, chevelu et désespéré d’avoir de l’expérience – n’importe laquelle – je me serais rué là-dessus quitte à devoir travailler mon rythme d’élocution jour et nuit en répétant en boucle Kiki la cocotte avait un caracot kaki à col de caracul1.

Courage et bougeage ! Dites « oui » au monde – et le monde finira par vous le rendre. Soyez juste plus têtu·e que lui s’il met du temps à répondre. Il en ressortira toujours quelque chose.

  1. Je sais de quoi mon élocution a l’air. Je produis Procrastination et par malheur, je parle dedans.
2024-06-24T02:47:13+02:00mercredi 26 juin 2024|Le monde du livre|1 Commentaire

De l’écriture à la patinoire

Reçu cette question récemment :

J’ai fini la lecture de votre livre, il m’est d’une précieuse aide pour tenter d’écrire. C’était drôle et bien expliqué, merci, vraiment. […] je souhaitais aussi vous posez une question dont je n’ai pas trouvé la réponse, ni sur votre site, ni sur internet. 

Est-ce qu’on peut écrire une partie un point de vue en narration externe aligné strict à un temps de narration présent (car je trouve que ça colle avec mon perso mais j’ai cru comprendre que c’était moins usité/conseillé quand on débute) et repasser à un temps de narration au passé plus classique pour les autres points de vue? 

Ou faut-il le même temps de narration pour tous et faire un choix?

Déjà, merci beaucoup pour Comment écrire de la fiction ; ravi que cela ait pu être utile – et drôle (mon but était : avec toutes les empoignades autour de la technique d’écriture, si vous n’êtes pas d’accord avec moi, au moins, je vous aurai fait glousser bêtement).

Excellente question et, pour celle-ci et en fait plein d’autres, il me faut faire un détour par l’improvisation théâtrale.

L’impro a été formalisée au tournant des années 80 par un petit groupe d’expérimentateur·irces sur cette forme nouvelle, dont un certain Robert Gravel, qui a documenté et écrit deux courts bouquins sur le sujet (avec Jean-Marc Lavergne, sobrement intitulés Impro I et Impro II). Et à un moment, il parle de la patinoire et de sa codification.

L’impro, dans sa forme codifiée au Québec, ne se pratique pas sur une scène, mais une patinoire, laquelle est directement inspirée de la patinoire du hockey sur glace, un muret d’un mètre de haut environ qui entoure la zone de jeu :

On pourrait penser que parce que, haha, c’est des Québecois, ils ont fait un truc en lien avec le hockey, regardez comme c’est drôle. Sauf que peut-être, mais pas seulement. Gravel explique (de mémoire) que la patinoire a un effet particulier sur la discipline. Elle coupe la silhouette du joueur en deux, ce qui le réduit presque à une marionette grotesque, et c’est le cas en effet si la personne ne donne pas tout à son jeu : la patinoire ajoute une difficulté supplémentaire qui pardonne peu. En revanche, avec quelqu’un qui se consacre intégralement à son jeu, qui a à la fois les bonnes idées et la compétence théâtrale, la patinoire disparaît totalement et n’a plus aucune importance.

Soit : la contrainte aiguise le danger de la discipline chez ceux et celles qui n’ont pas la compétence et/ou l’engagement dans leur jeu. Mais quand la magie opère, la contrainte est transcendée.

J’imagine que vous voyez où je veux en venir. Un chapitre de Comment écrire de la fiction ? s’intitule « Tout est possible, tant que c’est bien fait ». C’est la réponse à la question posée comme à la situation de la patinoire : sortir des codes, ajouter une contrainte inhabituelle (un muret d’un mètre de haut, un changement de temps de narration ou – c’est souvent la question analogue – un changement de focalisation dans le choral, passer du « il/elle » au « je »), c’est courir le risque de « briser le rêve de la fiction » cher à John Gardner. C’est s’ajouter une occasion supplémentaire de se prendre les pieds dans le tapis et d’avoir l’air d’une marionnette grotesque ; que l’artifice révèle l’artificialité.

Mais si ça marche, bon dieu, ça marche, et la contrainte devient sublimée, le jeu / l’œuvre s’appuient dessus et la transforment en force, la transcendent au lieu d’être limités par elle.

Tout est possible tant que c’est bien fait.

De manière générale, je pense, à ce titre, qu’il faut faire confiance à son sentiment, son envie, ses tripes. Si la forme que tout cela dicte est inhabituelle, inusitée, peu importe, c’est la forme qu’il faut. Il est toujours possible de voir ensuite si c’est pertinent / si la contrainte est transcendée. Et si ce n’est pas le cas, de corriger en fonction ; car, contrairement à l’impro, l’écriture n’est pas un art de représentation. On a une infinité de chances d’y arriver du premier coup.

2024-06-24T02:42:48+02:00lundi 24 juin 2024|Best Of, Technique d'écriture|2 Commentaires

Les diaporamas de la Masterclass 2024 sont à jour

Un petit mot rapide pour dire que, comme c’est l’habitude, les présentations de la Masterclass 2024 des Imaginales sont disponibles au téléchargement sur la page dédiée, dans leurs versions mises à jour, et avec celles de Sara Doke et Jean-Claude Dunyach, bien évidemment. Et il y a plein d’autres ressources là-bas, d’autres présentations en accès libre, je serais vous, j’irais voir.

➡️ La page diaporamas et ressources issues d’ateliers

2024-06-16T09:48:17+02:00mercredi 19 juin 2024|Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Les diaporamas de la Masterclass 2024 sont à jour

Ça ne vaut pas un Cloud (test rapide des services de synchro en 2024, parce qu’iCloud n’est toujours pas fiable)

Peut-être le karma électronique qui vient frapper à ma porte : à peu près en même temps que je disais du mal de la création dans des apps en ligne, mon service de cloud s’est mis à débloquer dans les grandes largeurs. En gros, le travail effectué sur mon MacBook Pro pendant les deux mois en France demeure invisible à mon Mac Studio à Melbourne : pourtant, les données sont bien disponibles dans le cloud (visibles en ligne). Ce qui est très dangereux quand on utilise Scrivener, car l’application utilise un format de données assez délicat (package files) et des conflits de synchronisation peuvent entraîner des pertes de données. Heureusement, j’ai eu le nez creux et j’ai comparé les dates de modification des fichiers respectifs sur les deux bécanes pour constater que, heu, si, cela faisait plus de deux mois que j’avais touché le projet (quand même), contrairement à ce que pensait ma bécane principale.

Et quel est le service de cloud concerné ? Évidemment, c’est iCloud Drive. Et en plus, le problème fait des petits : je commence à avoir des doublons de dossiers partageant au petit bonheur leurs données entre eux, parce que c’est beaucoup plus rigolo. J’ai bien ordonné à mon Mac de conserver toutes les données sur son disque, mais pourquoi respecter les instructions de l’utilisateur ? J’ai régulièrement des fichiers qui disparaissent dans le cloud malgré mon ordre, parce que fuck me, I guess.

Le support technique d’Apple n’a pas de solution pour moi pour l’instant. Je soupçonne le décalage horaire d’être responsable, mais bon dieu, Dropbox a réglé le problème de la synchronisation voilà quinze ans. Je me servais d’iCloud en raison de son chiffrage de bout en bout et de son intégration directe au système, et pour synchroniser quelques dizaines de milliers de fichiers ou des bases de données , ça va, mais dès qu’on entre dans des gros comptes professionnels (ce qui arrive vite quand on fait de la musique ou du podcast), ça n’est plus possible.

Soyez donc prévenu·es : force est de constater que malgré l’âge d’iCloud Drive, le service, encore et toujours, n’est pas fiable. Si l’on travaille avec Scrivener sans être méfiant·e, c’est jouer avec le feu.

Pourquoi ces barres de progrès quand toutes mes données sont censées être présentes sur le disque ? Et surtout, POURQUOI ELLES N’AVANCENT PAS ?

Pire encore, Apple est en train de forcer les fournisseurs de synchronisation cloud à employer la même API pourrie que la leur, appelée FileProvider, ce qui signifiera qu’on aura les mêmes problèmes qu’iCloud, sans les avantages que fournissent Dropbox et autres (comme la possibilité de stocker son dossier cloud sur un disque dur externe, par exemple). Heureusement, il semble que le processus de migration ait été gelé sur les gros comptes (plus de 300 000 fichiers1) parce que, ô surprise, c’est de la merde les performances apparaissent quelque peu suboptimales.

Quelles alternatives ?

Le stockage de fichiers est littéralement l’infrastructure qui sous-tend tout mon boulot, en particulier Scrivener, donc je peux très difficilement faire l’impasse sur la sécurité de mes données. J’ai passé deux jours à essayer frénétiquement de trouver une solution (merci, Apple) et, dix jours plus tard (!), suite à un plantage de session (!!) il semblerait qu’iCloud se décoince progressivement et que les données arrivent au compte goutte, bien qu’étant réparties entre du local et du distant, bref, c’est le bordel, et moi j’ai besoin que ça marche. C’est pour ça que j’ai un Mac, à la base?

Alors, qu’est-ce qu’on peut utiliser en 2024 (et qui fonctionne avec Scrivener) ?

Dropbox. C’est depuis toujours la solution recommandée par les développeurs de Scrivener, l’intégration aux apps tierces est inégalée (tout fonctionne avec Dropbox), la synchro est fiable et rapide, mais vos données ne sont pas chiffrées de bout en bout2. Et personnellement, en 2024, avec le gavage à grande échelle des LLM contre la volonté de l’utilisateur, ça m’ennuie beaucoup de donner les clés de mes données à mon hébergeur. C’est le vieux dilemme security Vs. convenience : si c’est sûr, ça n’est pas pratique, et si c’est pratique, ça n’est pas sûr. (Google Drive et Box sont exclus d’emblée : ils sont activement déconseillés pour Scrivener. OneDrive est Microsoft, donc exclu aussi.)

Gérer soi-même sa solution de synchro. Avec des solutions comme Resilio Sync, Syncthing ou même OwnCloud / NextCloud : les machines se synchronisent les unes entre les autres sans que ça touche Internet, et si l’on dispose d’un serveur chez soi (c’est mon cas), on peut même l’ajouter dans la boucle et c’est presque comme si on avait son propre Dropbox chiffré accessible de partout. Idéal sur le papier, sauf que mon pauvre Synology peine à suivre avec la quantité de données impliquée, que Syncthing n’a pas d’app iOS et que si je commence à devoir farfouiller avec Docker pour faire fonctionner mon cloud perso, je m’expose au final à proportionnellement autant d’emmerdes qu’avec iCloud. Donc, oui, mais non.

Un fournisseur chiffré de bout en bout. L’idée est d’avoir une application qui colle les fichiers sur le disque et les synchronise sans que le système n’ait son mot à dire, vous savez, comme quand ça marchait, en 2010. Et qui soit chiffré de bout en bout. Et un grand nombre de services existent aujourd’hui sur le marché. J’ai testé pour vous :

  • MEGA. Vous savez, la version de MEGAUpload qui s’est rachetée une conduite et fait maintenant dans l’hébergement cloud. Des recherches ont montré un lourd historique de vulnérabilités, donc au final, non.
  • Internxt. Prix ultra compétitif, mais réputation absolument détestable en ligne, et l’interface web a fait planter mes trois navigateurs, ce qui représente un tour de force, donc pas confiance : non.
  • Tresorit. Hors de prix et trois appareils maximum : il se trouve que j’en ai quatre (deux Macs, iPad, iPhone). Non.
  • Sync.com. Rapide, simple, prix compétitif, mais l’intégration avec l’application Fichiers sous iOS est buggée. Non plus (mais il s’en est fallu de peu).
  • Nordlocker… ah, attendez, y a pas d’appli Mac. Non.
  • Spideroak fait… quoi, de la communication spatiale, maintenant ? S’il y a encore une offre cloud là-dedans, je n’ai pas été foutu de la trouver.
  • ProtonDrive. Cher et pas de vraie intégration dans macOS, ce qui est indispensable pour être tranquille sous Scrivener.
  • pCloud Crypto. Extrêmement compliqué à faire fonctionner nativement sur Mac M1. Non.
  • Icedrive. Pas d’app native Mac, donc non plus.
  • Hetzner storage box. Nécessite autant de configuration qu’une solution autohébergée, donc non.

Le dernier en lice et très inconnu au bataillon est Filen.io, une petite boîte allemande qui propose un service d’excellente qualité, dont la réputation en ligne est impeccable et qui semble réellement faire les choses bien : le genre de petit service qui vit sa vie dans son coin en étant rentable sans acheter des pubs YouTube à tour de main. Pas le plus rapide, mais pas le plus lent non plus, et je n’ai pas réussi à détecter de problème malgré les tests de montée en charge que je lui ai fait subir. La communication de l’entreprise est très transparente, la quasi-totalité est open source, bref le genre de truc qu’on est content de voire exister en 2024.

J’ai été très impressionné par l’intégration iOS, totalement transparente, et en plus, le service propose des offres à vie et permet de synchroniser n’importe quel dossier de son disque au lieu de cantonner ses données dans le classique ~/Dropbox, ce qui n’est pas indispensable mais apprécié (on peut ainsi synchroniser ses documents et sa musique dans des emplacements différents, par exemple).

Je tente prudemment de passer dessous, en faisant des sauvegardes dans tous les coins et en réglant Time Machine sur une fréquence horaire, mais pour l’instant, j’ai envie d’être convaincu. Je compte le tordre méchamment dans les semaines à venir avec mon réel usage, et si je ne suis pas content, vous pouvez compter sur moi pour râler.

Si vous voulez tenter le coup, ce lien de parrainage vous donnera 10 Go gratuits pour tester.

  1. Si ça vous paraît énorme, mon propre dossier Documents, approchant le To, comporte plus de 600 000 fichiers, et je ne compte même pas les photos.
  2. Sauf pour les comptes business de très haut niveau, et donc très chers.
2024-06-19T03:41:34+02:00mardi 18 juin 2024|Geekeries|Commentaires fermés sur Ça ne vaut pas un Cloud (test rapide des services de synchro en 2024, parce qu’iCloud n’est toujours pas fiable)

Procrastination podcast s08e19 – Créer et animer des collections jeunesse et BD, avec Éric Marcelin des librairies et éditions Critic

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s08e19 – Créer et animer des collections jeunesse et BD, avec Éric Marcelin des librairies et éditions Critic« .

Suite et fin de cette conversation au long cours qui a accompagné toute la saison 8 de Procrastination avec Éric Marcelin, directeur de Critic, à la fois librairie indépendante implantée à Rennes depuis plus de vingt ans et maison d’édition d’imaginaire qui compte dans le paysage français, avec au catalogue Christian Léourier, Laurent Genefort, Lou Jan, Romain Benassaya, Marine Sivan et bien d’autres. Avec cette double casquette et l’expérience des années, Éric a un regard précieux et riche d’enseignements. Dans ce quatrième et dernier épisode, Éric explique en détail la genèse de la collection jeunesse chez Critic, Déclic, l’approche en termes de manuscrits, son positionnement, puis expose le fonctionnement de la collection BD réalisée avec les Humanoïdes Associés.
Retrouvez la librairie et les éditions Critic en ligne et sur les réseaux :

  • https://www.librairie-critic.fr et https://editions.critic.fr
  • https://twitter.com/_CRITIC
  • https://www.facebook.com/librairie.CRITIC et https://www.facebook.com/editionscritic
  • https://www.instagram.com/librairiecritic/ et https://www.instagram.com/editionscritic/

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2024-07-02T03:18:38+02:00lundi 17 juin 2024|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s08e19 – Créer et animer des collections jeunesse et BD, avec Éric Marcelin des librairies et éditions Critic

30 juin et 7 juillet

Nous vivons en Australie, et nous avons fait 2h de route aller-retour pour aller voter à Melbourne. Si jamais l’extrême droite passe en France, nous habitons à 17000 km. Nous sommes en sécurité.

Pas vous.

Et avant que vous ne répondiez « ouais mais le RN on n’a jamais essayé », regardez les situations comparables en Europe et aux USA. Donald Trump vous fait envie, sérieusement ?

De nouvelles élections législatives auront lieu le 30 Juin et le 7 Juillet, à l’issue desquelles une cohabitation avec l’extrême droite pourrait avoir lieu. Elle pourrait se retrouver avec bien de plus de députés à l’assemblée, et même à Matignon.

Pour empêcher cela, nous devons faire front commun. Rétablir un cordon sanitaire. Nous, qui écrivons, lisons, et faisons vivre l’imaginaire. Nous qui rejetons le racisme de Lovecraft, accepterons-nous celui de l’extrême droite ?

La colère envers le gouvernement actuel ne justifie pas d’envoyer la démocratie au vide-ordures en laissant passer l’extrême droite par défaut.

Le 30 Juin et le 7 Juillet, la France et ses plus hautes valeurs ont besoin de vous.

(Texte adapté de l’appel collectif de l’imaginaire, qui fournit également le montage.)

2024-07-01T02:36:49+02:00jeudi 13 juin 2024|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur 30 juin et 7 juillet
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