WordPress permet maintenant le microblogging ? + partage sur Bluesky

1. Jetpack est maintenant compatible Bluesky

Alleluia, les dieux obscurs et fantaisistes du développement web nous ont entendus :

Bluesky, qui est l’anti-Twitter/X/Shitter en ce sens qu’on y trouve toutes les fonctionnalités qu’on aime (l’immédiateté, l’interaction) et aucune de celles qu’on déteste (Elon Musk, un algorithme de merde), a vu sa fréquentation jaillir depuis le funeste mardi dernier :

I'll also note that I'm at 60% of my former Twitter followership in just 18 months here (it took me 15 years to get to 200K followers on Twitter). Again, it's an issue of engagement: this place has more.

John Scalzi (@scalzi.com) 2024-11-11T19:55:23.561Z

Si vous avez le plugin officiel WordPress Jetpack, il est maintenant possible de partager nativement ses articles sur Bluesky en plus de tous les suspects habituels (Facebook, Instagram, Threads, Mastodon…). J’ai testé dans l’intervalle des tas de solutions tierces, mais franchement, leur fiabilité était douteuse ; la seule manière fiable que j’ai trouvé pour relayer automatiquement le blog sur le papillon était jusqu’ici un bot tournant sur le Docker de mon NAS, ce qui n’est pas spécialement une solution grand public.

Jetpack est malheureusement très vite payant (et cher), mais j’apprécie de pouvoir arrêter de me prendre la tronche (et de pouvoir arrêter Docker, qui ne servait qu’à ça sur mon NAS). Et puis, en Australie, ça entre dans les frais professionnels, donc j’ai accepté de cracher au bassinet.

2. WordPress comme solution ultime de microblogging ?

Corollaire, l’autre jour, j’ai découvert ça :

This is a test. Apparemment, WordPress permet de partager des micro-messages à ses réseaux en direct, comme celui-ci. Ils sont partagés sur Facebook, Instagram etc. mais aussi archivés sur le site. Si ça marche, ça être fantastique pour se réapproprier et archiver son…https://wp.me/pFS5U-2dwOD

𝙻𝚒𝚘𝚗𝚎𝚕 𝙳𝚊𝚟𝚘𝚞𝚜𝚝 (@lioneldavoust.bsky.social) 2024-11-08T23:31:24.000Z

Jetpack a ajouté une fonctionnalité (toujours en bêta) appelée Social Notes. Ce sont des micro-messages, des articles sans titre, revenant à des tweets ou des posts Facebook, mais que l’on poste sur son blog. Là où c’est simple et génial, on peut évidemment les programmer et les partager sur les réseaux susnommés, soit : on a le meilleur des deux mondes, on reste en possession de son contenu, tout en interagissant avec les utilisateur·ices des réseaux en question. Pour être juste, on pouvait sans doute déjà faire ça avec des plugins ou des custom post types, mais là c’est tout simple et spécialement prévu pour.

La fonctionnalité est encore assez brute de décoffrage (pas d’intégration dans l’app mobile Jetpack, par exemple) et je n’ai pas encore trouvé comment entremêler ces notes avec le blog ; pour l’instant, elles sont archivées dans une catégorie à part.

L’idéal est donc de poster ses nouvelles sur son site, et que ça soit relayé sur les réseaux, de manière à utiliser ceux-ci comme tête de pont et non comme prison, ce qui devrait être l’attitude raisonnable en 2024 face aux multiples exemples de Facebook et de Shitter.

2024-11-12T22:17:36+01:00mercredi 13 novembre 2024|Geekeries|0 commentaire

Testons Apple Notes pour faire une base de connaissances en 2025

Le meme est connu.

Mais a-t-il une quelconque valeur ? Toujours à la recherche de l’organisation magique qui, évidemment, réglera tout problème de concentration, m’octroiera la clairvoyance ultime façon fin de 2001, et accessoirement rendra plus claires la myriade d’idées et de trucs que je garde en tête pour « Les Dieux sauvages », j’ai fini par me dire : eh ! Et si j’essayais Apple Notes ? On peut faire des liens entre notes façon wiki / Zettelkasten, maintenant…

Pourquoi c’est bien

En effet, Apple Notes offre des tas de trucs grands et petits qui rendent vraiment la vie plus facile, grâce à l’intégration profonde au système. Déjà, c’est la seule app à offrir une réelle intégration poussée entre écriture manuscrite et texte tapé. Il est facile et réellement agréable de prendre des notes à la main sur son iPad grâce à un très bon jeu d’outils d’écriture manuscrite, puis de passer sur son Mac pour les mettre en forme au clavier, et les deux types de contenu se mélangent proprement dans la majeure partie des cas. Évidemment, la reconnaissance de caractères est présente.

Je n’avais jamais vraiment essayé de mélanger les deux modes de travail, mais c’est extrêmement alléchant. La liberté offerte par la réflexion manuscrite s’allie à la tranquillité de tout retrouver au même endroit, au lieu de se trouver séparé entre apps, ce qui nuit à la distillation des idées dans leur forme définitive. Imaginez : vous griffonnez des trucs sans suite dans le même environnement où ces trucs vont peut-être donner une structure, une histoire, une saga. C’est difficile d’en revenir.

Comme mentionné plus haut, on peut aussi faire des liens entre notes (ce n’est pas nouveau, mais ça reste obscur pour pas mal de monde) : il suffit de taper >> dans le texte et l’app suggère une liste de notes récentes, ou bien l’on peut en créer une nouvelle. Les liens sont également renommés partout automatiquement si l’on renomme la note d’origine.

Notes propose d’organiser ses données par dossier et/ou par tag, et permet même de faire des requêtes simples pour créer des vues dynamiques de ses informations (« Montre-moi toutes les notes modifiées le mois dernier dans ce dossier avec ce tag »), dites « dossiers intelligents » (comme dans Mail ou le Finder).

La capture d’idées au vol dans Notes est extrêmement rapide, intégration au système oblige, avec la fonction des « notes rapides » accessible partout dans macOS et iOS, et inclut même à présent le dictaphone ! Pour meumeumer des idées de morceaux, c’est très pratique. Et sur iPad, on peut même configurer sa tablette pour ouvrir une note manuscrite depuis l’écran verrouillé rien qu’en tapotant l’écran avec son stylet, comme un bon vieux bloc-notes analogique (ou une tablette reMarkable). Toutes ces petites fonctionnalités réduisent la friction et permettent de faire chanter l’app sous ses doigts. La la la.

Enfin, si l’on a activé la protection avancée des données, toutes les notes sont chiffrées de bout en bout.

Mais c’est encore un peu branlant

Dans ce test, je me suis dit rapidement : « yeah, mais en fait, le meme a raison : les grandes personnes utilisent Apple Notes ». Et puis… argh. La friction qu’on enlève d’un côté, d’une façon très Apple, on la retrouve de l’autre, d’une façon hélas… très Apple aussi, en tout cas l’Apple des dix dernières années qui laisse des bugs ou des oublis incompréhensibles en place pendant des années.

Déjà, et c’est l’énorme point noir, la synchro fait un peu peur. C’est iCloud, on en a parlé, et dans mes tests sous iOS 18.à et macOS 15.0, j’ai eu des notes complexes (mélangeant donc plusieurs pages d’écriture manuscrite et du texte) qui, oh ben comme c’est surprenant, refusaient de se synchroniser. Depuis les versions .1, ça semble s’être débloqué dans mes tests ultérieurs, mais j’ai toujours un peu l’impression de conduire ma vieille bagnole avec iCloud : des jours elle démarre, des jours non. Or moi, j’ai besoin d’aller quelque part.

Ensuite, la performance de l’app fait peur aussi. Mon iPad Pro M4 flambant neuf chauffe comme ma vieille Surface Pro quand j’écrivais à la main dessus il y a dix ans, ce qui est complètement inacceptable, et l’app iPadOS lag aléatoirement (probablement en raison de la chauffe). Quand ça marche, c’est génial. Mais des fois, comme avec iCloud, ça tousse, et si j’accepte les compromis d’une app simple, j’attends une performance impeccable (c’est ce qui me ramène toujours à Bear).

Le formatage du texte est… bizarre ? Il semble que ça soit du texte riche, l’app propose des styles par défaut, donc ça ressemble de loin à un formatage standard, mais en fait non, on se rend compte qu’on peut changer absolument tout, comme la police et la taille du texte, mais seulement sur Mac, donc il y a des styles, mais ça n’est pas aussi propre que du Markdown… Bref : c’est bizarre.

Y a des tas de petits bugs ou de petites limitations. En vrac, les trucs rencontrés dans mon usage : les notes rapides permettent d’ajouter un lien au contexte où l’on se trouve (app, page web, mail) pour y revenir ensuite mais ils sont régulièrement inexacts entre plate-formes (le lien iOS ne marche pas correctement sous Mac) ; les tags ne sont pas hiérarchiques ; commande-clic sur un lien de note ne l’ouvre pas dans une nouvelle fenêtre, ce qui est vachement important pour manipuler rapidement ses notes ; on ne peut pas mettre les dossiers intelligents dans des dossiers normaux ; l’historique Annuler / Rétablir est vidé à chaque changement de note, ce qui augmente le risque de mauvaise manipulation irrécupérable ; on ne peut pas imprimer sur Mac plus que la page 1 d’une note contenant de l’écriture manuscrite… Rien de bien rédhibitoire individuellement, mais à force, ça fait beaucoup, et c’est agaçant de trouver des portions tellement propres et léchées de l’app, des moments où l’on se dit « wahou, c’est trop bien pensé » et d’autres qui arrêtent avec un « quoi ? on peut pas faire ça ? mais what the otarie ? »

Enfin, et c’est le point le plus ennuyeux à l’heure actuelle pour une base de connaissance : Apple Notes ne propose pas de backlinks (de lien retour), c’est-à-dire une section montrant toutes les notes dont les liens pointent vers celle sur laquelle on travaille (ce qui n’est pas rigoureusement indispensable, mais tellement pratique). Il existe cependant à ma connaissance trois façons d’importer cette fonctionnalité :

  • Avec les apps ProNotes ou Alto.computer (uniquement sur Mac) qui ajoutent des boutons discrets à l’interface pour proposer une liste de liens retour,
  • Ou avec un Raccourci malin qui fait une recherche dans la base sur le titre de la note (je l’ai vu faire, je n’ai pas d’exemple tout fait à proposer)

Mais ça veut dire dépendre d’un outil tiers pour une fonction considérée incontournable par beaucoup… Et c’est fâcheux.

On fait quoi ?

Évidemment, les projets de développement pour cette app étant encore plus opaques que la volonté de Zeus, vous avez la totale liberté de sacrifier une biche pour lire ses entrailles et voir si Apple projette un jour de remédier à tout ça, ou bien si ça va rester en l’état pendant les douze prochaines années. 

Sur le papier (électronique), Apple Notes offre ce qui s’approche le plus du Graal : une app qui fait tout suffisamment bien pour proposer un jeu de fonctionnalités cohérent, certes moins puissant que pour d’autres outils spécialisés (pas de vue graphe à la Obsidian, mais ça n’est pas l’idée), mais dont l’intégration produit plus que la somme des parties. Hélas, l’érosion de l’assurance qualité d’Apple se fait sentir assez fort ici, et le verrouillage des données sous un format propriétaire (on peut toujours exporter, mais ça n’est pas aussi portable qu’un bon vieux fichier Markdown) me rend vachement frileux.

L’année prochaine, peut-être. S’ils ajoutent les backlinks, par exemple… va falloir discuter.

2024-11-06T00:12:34+01:00mercredi 6 novembre 2024|Geekeries, Technique d'écriture|0 commentaire

Écrire en musique : Void Stasis

En voilà de la musique qu’elle respire la joie de vivre, avec des titres charmants et évocateurs comme « Lung Fibrosis » ou « Costochondrial Separation », et avec une image de couverture qui évoque tout de suite les petits oiseaux et les licornes et pas du tout des univers en état de mort tiède dont les astres sont trop lointains et arides pour jamais pouvoir soutenir la moindre forme de vie – 

Void Stasis est un collectif de dark ambient dont le premier album, Ruins, avait déjà fait parler de lui, mais le suivant, Viral Incubation, est un petit chef-d’œuvre du genre, incroyable et glaçant hommage à toutes les horreurs de SF type Alien : l’expédition arrive sur la planète, découvre des trucs extraterrestres anciens, cosmiques et indicibles, ça tourne au drame atroce, et elle s’en tire de peu dans le sang, les larmes et les explosifs. Absolument pas recommandé pour écrire des scènes ensoleillées et guillerettes, mais si vous versez dans le glauque ou l’horreur, c’est juste parfait (pas du tout invasif pour l’esprit, donne juste assez de textures pour le concentrer). Bizarrement, je tourne beaucoup à ça pour certains passages de La Succession des Âges.

Si vous ne connaissez pas encore, vous pouvez en profiter pour jeter un œil à la page Bandcamp du label Cryo Chamber, éditeur de Void Stasis et autres artistes du même tonneau comme Atrium Carceri ou (mon autre chouchou du moment) Tineidae – j’ai à peine commencé à mettre le doigt dans la machine mais il y a de quoi peupler quantité de sessions d’écriture sinistres – ou de méditations aux frontières des ténèbres.

2024-11-04T00:51:05+01:00lundi 4 novembre 2024|Best Of, Décibels|0 commentaire

Stockage de données et navire de Thésée

Les disques durs des années 1990, en particulier ceux employés pour le stockage de données à long terme de l’industrie musicale, sont en train de planter et devenir irrécupérables :

Hard drives gained popularity over spooled magnetic tape as digital audio workstations, mixing and editing software, and the perceived downsides of tape, including deterioration from substrate separation and fire. But hard drives present their own archival problems. Standard hard drives were also not designed for long-term archival use. You can almost never decouple the magnetic disks from the reading hardware inside, so that if either fails, the whole drive dies.

https://arstechnica.com/gadgets/2024/09/music-industrys-1990s-hard-drives-like-all-hdds-are-dying/

La question du stockage de données à long terme devrait intéresser tout·e artiste indépendant·e qui peut se demander comment conserver, à l’échelle d’une vie, des travaux peut-être rédigés sur un vieux Macintosh avec MacWrite (dans le genre, on avait fait une plongée musicale ici). Mes propres CD gravés il y a 20 ans montrent déjà du bit rot, sans parler des disquettes (vous n’avez rien sur des disquettes, hein ? Dites-moi que vous n’avez rien sur des disquettes).

À l’époque du cloud, du RAID et de la disponibilité de serveurs domestiques à des prix raisonnables (Synology for the win), le stockage de données ne devrait plus représenter un problème, tant qu’on s’en occupe un peu : mon serveur est devenu le navire de Thésée, où chaque disque dur qui plante se trouve remplacé par un nouveau, jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus un seul d’origine au fil des ans, voire des décennies ; certaines données rescapées là-dessus ont plus de vingt-cinq ans. The hardware goes, but the data remains.

Ça n’est vraiment pas difficile à faire aujourd’hui, et ça ne coûte même plus grand-chose, tant qu’on ne cherche évidemment pas à stocker l’intégrale de ses Blu-Ray en 2160p avec sauvegarde redondante dans le cloud. Là, je décline toute responsabilité (responsibilita, responsibilita, responsibilitam, responsibilitae, responsibilitae, responsibilitâ). Si vous n’avez pas de bonne solution, considérez ceci comme votre rappel de vous en occuper prochainement.

2024-09-13T02:04:49+02:00mercredi 25 septembre 2024|Geekeries|Commentaires fermés sur Stockage de données et navire de Thésée

Les protecteurs d’écran Paperlike sont atroces

Il existe a une zone d’équilibre, éminemment personnelle, entre les apports multiples apportés par la technologie pour la réflexion et la création, et le déraillement total de l’esprit qu’elle peut aussi occasionner quand tapoter l’icône d’Instagram devient un réflexe conditionné. Parmi les usages et les apports : prendre des notes manuscrites sur un iPad, ce qui permet de stocker des milliers de pages dans un bloc à poids fixe, mais la friction de prendre la machine – la déverrouiller – ouvrir son bloc-notes – trouver le bon – écrire avec la sensation d’un Bic sur une plaque de verre n’offre pas la meilleure expérience.

Pour le dernier point, on peut faire quelque chose : quantité de compagnies proposent des protège-écran mats censés recréer une expérience d’écriture proche du papier. À cette fin, j’étais jusqu’ici un utilisateur convenablement grognonnant de l’iVisor Moshi – c’est-à-dire que je n’étais pas spécialement heureux du machin, mais que je le laissais à demeure parce que les bénéfices dépassaient les inconvénients. Qui sont : une expérience d’écriture effectivement supérieure, mais un écran devenu tout mat et pas super joli, résumant le verdict technique complet à : « ouais, okay, mais gneumeugneu ».

Paperlike est le leader de ce petit marché, et donc, appâté par la pub, le succès et, en réalité, un budget marketing déraisonnable en vidéos YouTube, je viens de tenter le coup alors que je changeais mon décidément vieillissant iPad Pro de 2018. Fantastique, c’est la nouvelle version, et on les trouve même en rayonnage chez JB Hi-Fi (équivalent Aussie de la Fnac sans les livres), c’est bien que ça doit être quand même chouette, surtout que tout le monde en dit du bien et… 

AAAAH ARRÊTEZ TOUT C’EST DÉGUEULASSE

La procédure d’installation n’est pas des plus commodes malgré des vidéos détaillées et un processus raffiné : heureusement que Paperlike fournit deux protections d’écran parce que, honnêtement, j’ai complètement raté la première et j’ai dû repartir de zéro.

La seconde, correctement appliquée sur ma machine, a duré à peu près 127 secondes en place avant que je ne l’arrache avec un absolu dégoût. (Y a pas que moi : vous auriez dû voir aussi la tronche de L. l’effleurant de son gracile index.)

Ce que le Paperlike fait bien : l’écran est beaucoup plus joli qu’avec un iVisor. Certes, c’est mat, mais c’est l’idée, cependant la définition est à peu près conservée, les couleurs sont à peine plus ternes, sur ce point, c’est une réussite. Mais :

Dealbreaker absolu : toucher et expérience d’écriture. C’est atroce, et il faut que ça se sache au-delà des vidéos payées à grands renforts d’influenceurs. Vous pouvez recréer exactement la sensation chez vous, avec une petite recette toute simple et un peu de matériel, vous allez voir.

  • Prenez une surface lisse, comme un dallage de salle de bains ou un plan de travail de cuisine.
  • Renversez du Coca dessus.
  • Essuyez le tout avec une éponge mouillée du mieux possible, à plusieurs reprises, mais sans employer de savon.
  • Laissez sécher.

Vous voyez cette sensation lisse, mais qui reste très vaguement collante, qui accroche sous les doigts sans pourtant que vous n’ayez le moindre résidu sur la peau ? Ce genre de surface que vous passez une semaine à astiquer pour essayer, sans grand succès d’ailleurs, à enfin supprimer cette vague sensation de sale ? Voilà le toucher de la Paperlike. Au stylet, c’est la même chose : on n’écrit pas sur du papier, on n’écrit pas avec un feutre, on a juste une pointe ralentie par une pellicule mollassonne, avec en prime la joie d’appuyer la paume de sa main sur le même mélange.

C’est. Une. Horreur.

Je ne peux pas en dire suffisamment de mal. C’est un des produits les plus montés en épingle de notre niche branchouille de nerds connectés. À éviter à tout prix, absolument, et en plus, c’est même pas assez Paperlike pour qu’on puisse les cramer écologiquement dans un jardin. Soixante kangourous foutus en l’air : ne buvez pas la hype.

2024-09-15T00:38:28+02:00lundi 23 septembre 2024|Geekeries|2 Commentaires

La reMarkable Paper Pro et le Zerowriter viennent aussi concurrencer la Freewrite en tant que machines à écrire intelligentes

Les projets promettant de fournir une expérience d’écriture sans distraction n’en finissent plus de fleurir, et vu le prix et l’absurdité de la gestion de Freewrite, ça n’est pas dommage. Après le BYOK et le Micro Journal, deux produits sur le radar :

La reMarkable Paper Pro

J’avais dit grand mal de la reMarkable il y a deux ans principalement en raison d’une interface aux fraises, mais il semble que les mises à jour aient enfin corrigé ça, et la boîte vient de sortir une version très intrigante de sa tablette minimaliste intégrant la couleur. Les premiers retours annoncent que c’est simplement le meilleur panneau à encre électronique couleur du marché, et la machine peut intégrer un clavier associant ce qui semble être le meilleur des deux mondes – prise de notes manuscrite, en couleur donc, et rédaction au clavier.

C’est quand même très sexy. Image reMarkable.

Hmmm.

La qualité de production des reMarkable est toujours un énorme point fort, et on peut toujours essayer la machine 100 jours et la renvoyer pour remboursement complet si l’on n’est pas convaincu. Il reste l’abonnement qu’il faut payer pour avoir l’historique illimité de synchronisation et quelques autres fonctionnalités, ce qui passe toujours difficilement à mes yeux, mais j’avoue que je suis peut-être prêt à retenter l’expérience pour un outil professionnel.

➡️ La reMarkable Paper Pro (Ultra Zillion Clairefontaine Supreme Productive Gamma)

Le Zerowriter

Ouuuh. La jolie chose que voilà.

Le Zerowriter est, pour simplifier, une Alphasmart Neo ou une Freewrite alpha, en open source, pour une fraction du prix ! Orchestrée par un type tout seul dans son garage, c’est la version produite à large échelle d’un projet antérieur à construire soi-même à base de Raspberry Pi. Le Zerowriter conserve ses racines : le logiciel est entièrement hackable et modifiable, sur des standards ouverts, mais il vient avec un clavier magnifique et la promesse de pouvoir en éditer intégralement et simplement la disposition (vous entendez, Freewrite ?)

Tout ça pour deux cent balles, actuellement en financement participatif. Les vidéos de démo sont ultra, mais ultra sexy, et pas parce que c’est filmé artistiquement avec de la lounge tamisée de nuit suave, mais parce que le produit est ultra cool (ce bruit de clavier ! cette latence quasi nulle !), et c’est bien ce qui compte.

Graou.

➡️ Le Zerowriter sur Crowdsupply

Un petit mot sur le Micro Journal

J’ai commandé et reçu depuis un moment mon Micro Journal v5, mais trouver la batterie requise en Australie s’est avéré étonnamment difficile (attention, il faut aussi un tournevis hexalobe pour pouvoir l’installer). Bref, je l’ai, j’ai enfin pu le configurer, le mettre à jour, et j’ai eu l’immense plaisir de découvrir installée conformément à ma demande la disposition de clavier belge (la seule disposition de clavier français AZERTY qui ait le moindre sens, et employée par défaut sur les Macs). Ça marche, mais il semble que les claviers Apple n’envoient pas le code de la touche majuscule comme les autres, ce qui m’empêche encore de m’en servir en production, mais j’ai eu une réponse dans l’heure de l’artisan qui va essayer de régler le problème.

Encore une fois, j’ai plus de support technique d’un gars tout seul, pour une fraction du prix, que de toute la compagnie Freewrite…

2024-10-04T03:57:11+02:00mercredi 11 septembre 2024|Geekeries, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur La reMarkable Paper Pro et le Zerowriter viennent aussi concurrencer la Freewrite en tant que machines à écrire intelligentes

Obsidian promet d’être bien plus réactif sur mobile

C’est rigolo (ou pas), chaque fois que je jure mes grands dieux que j’ai jeté mon dévolu sur une app de prise de notes (en l’occurrence Bear), le côté d’en face (en l’occurrence Obsidian) propose des trucs qui me font à nouveau lorgner dessus. J’avais fini par vous recommander les deux, et l’une des raisons était la lourdeur de l’expérience sur mobile d’Obsidian, mais les dernières notes de mise à jour de la bêta (à laquelle je suis inscrit) font une promesse d’envergure… 

Ça donne quoi avec ma vault ridicule de 6000 notes et 80 plugins actifs ? C’est absolument drastique : je suis passé d’une dizaine de secondes de chargement à 2,5 (la mise à jour inclut également un chronomètre rapportant le temps que l’app met à s’ouvrir). Cela transforme complètement l’expérience, y compris les crashes inévitables quand iOS ferme l’application d’autorité parce qu’elle est trop gourmande en mémoire – attendre 2 secondes que ça redémarre est très différent de 10, bien évidemment, et ça agace bien moins.

Depuis quatre ans que je suis cette app, je reste bluffé au long cours par l’intelligence et l’attention des développeurs au détail, par l’écoute de leur communauté et leur conscience des manquements de leurs produits. Ils savent où sont les points de friction et finissent toujours par y venir en proposant des solutions créatives. Cette mise à jour 1.7.1 n’apporte aucune nouvelle fonctionnalité drastique mais une myriade de petites résolutions de problèmes dans tous les sens qui améliorent énormément l’usage de l’application (du quality of life, comme on dit dans le jargon) et rapprochent toujours plus Obsidian d’une app native. C’est indubitablement la plus mûre, en tout cas, avec bien sûr l’avertissement que c’est un paradis de bricolage dans lequel on peut se perdre à jamais.

Du coup : je suis bien embêté.

Au passage, auguste lectorat, ça t’intéresse que je te donne ce genre de nouvelles sur l’évolution de ce paysage ? Je suis ça de près (surtout entre Bear, Obsidian et le vénérable Evernote) mais 80% des évolutions n’ont guère d’intérêt, donc je filtre ce qui peut réellement se traduire en cas d’usage pour les personnes normalement constituées. Nan, j’déconne, je parle à des auteurs dans la salle.

Bref. Je peux signaler davantage ce genre de petit bidule quand ça me semble pertinent, pour nous, les gnomes.

2024-08-28T02:18:19+02:00mercredi 28 août 2024|Geekeries|5 Commentaires

Retomber sur des joies musicales totalement obscures des années 90 (demoscene, tracking et modules)

Quand on déménage, en général, on en profite pour faire un grand tri ; quand on déménage à l’autre bout du monde, on le fait d’autant plus (… en principe. Don’t ask.) Mais si on a une tendance à l’accumulation (qui ? naaan) et qu’on est passé d’un ordinateur à l’autre au fil des ans en étant, disons, pas très rigoureux ni organisé sur les sauvegardes (« j’ai un plus gros disque dur, je colle tout ça là, je ferai le tri plus tard, je récupère seulement ce dont j’ai besoin »), on peut se trouver assis sur des téraoctets de sédiments relatifs à une existence entière qui n’occupent, pour ainsi dire, aucune place (et une charge mentale minime).

Une pile parmi beaucoup d’autres retrouvées à la cave

Est-ce que j’analyse en ce moment tout ça ? Ahahah, non, j’ai autre chose à faire, et puis je ne vais pas déroger à la noble tradition consistant à coller tout ça dans un coin pour plus tard, la version 2024 étant mon serveur domestique. Néanmoins, au passage, certains trucs attirent l’œil, et l’on se retrouve à plonger dans de réelles capsules temporelles. Un vieil installeur de Netscape qui ne doit plus fonctionner sur rien, les drivers mis à jour de mon modem Olitec compatible Minitel. Wahou. Visiblement, je prenais aussi grand soin de conserver mes sauvegardes de ce petit match-3 qui occupait mes pauses en pensant que j’allais y rejouer. Moi, vingt ans plus tard : mec, j’ai un Mac maintenant. On retrouve des souvenirs de vie au passage, des atmosphères d’une époque, de relations passées, de logements anciens, de préoccupations déchues.

Mais on va conserver quand même, hein.

Bref. Par contre, je suis enchanté d’avoir retrouvé un véritable trésor d’où j’avais presque oublié l’existence, et où, classée avec soin et amour, m’attendait figée dans l’ambre la bande-son de mes années 90, bien avant la musique numérique moderne telle qu’on la connaît (mp3 et iPods). C’est simple : soit vous n’avez strictement jamais entendu parler de ça, soit vous connaissez et vous êtes un spécialiste obsessionnel. Pas de juste milieu.

Je vais m’efforcer de résumer rapidement : dans les années 80-90, avec le développement de l’informatique personnelle, on s’est évidemment mis à se servir des ordinateurs pour faire de la musique. Mais à l’époque, un studio nécessitait toute une batterie de synthés et sampleurs externes, où l’ordinateur servait de pilote (c’était la force de l’Atari ST). On était encore très loin de disposer d’assez de puissance pour générer les sons directement dans la station de travail (ce qui est la norme aujourd’hui depuis une grosse quinzaine d’années).

Je résume grossièrement, mais le concurrent de l’Atari, l’Amiga (la seule vraie machine de cette époque, les vrais savent1) employait son architecture différente pour faire un truc rusé : découpler la « partition » d’un morceau des sons correspondants (samples). Il suffisait d’empaqueter les sons samplés avec les instructions pour les jouer, de demander à la machine de lire la partition, et hop, on avait une musique de qualité bluffante pour l’époque. Imaginez un orgue de barbarie mais qui jouerait des samples aux hauteurs exigées par le rouleau de papier perforé. On composait ça (on compose encore ça à l’heure actuelle) avec des soundtrackers, et les fichiers générés d’une extrême légèreté (quelques centaines de Ko) s’appellent des modules.

La scène du tracking est intimement lié à un autre phénomène des pionniers de l’informatique grand public, c’est la demoscene. Très rapidement là encore : les jeux vidéo des années 80 ont été rapidement piratés en masse ; les éditeurs ont mis des mesures de protection ; des groupes de crackers (hackers visant à cracker les protections) sont apparus en réponse, et pour signer leurs méfaits / prodiges techniques en déplombant les protections, ils ajoutaient de petites intros graphiques, sorte de voisin numérique, si on me permet la comparaison audacieuse, du street art.

Ces intros sont vite devenues un phénomène à part entière, la demoscene : indépendamment du cracking, il s’agit à présent de repousser les limites d’une machine (nécessitant donc une grande habileté ) pour proposer un spectacle visuel et sonore – on dirait aujourd’hui une « installation virtuelle » – démontrant la virtuosité graphique, technique et musicale du groupe, juste pour le plaisir des yeux et des oreilles. Ado, j’ai passé des heures chez mon pote Nono (merci, Nono) à mater des démos sur l’Amiga de son grand frère, complètement transcendé, avant d’avoir le mien.

La plus célèbre, peut-être, de toutes les démos est Second Reality de FutureCrew (j’y étais !). Dites-vous que ça tourne sur un PC de 1994 :

Et souvent, les morceaux étaient accessibles directement dans l’archive de la démo, et si vous aviez le tracker correspondant, les lire était entièrement possible (je me suis fait quantité de mixtapes en collant la sortie de ma carte son sur un magnéto ; j’ai commencé l’électro avec le tracking avant le MIDI, et tout mon apprentissage musical du genre s’est fait à travers cette lentille, quand les gens normaux de ma génération passaient en général par la house). Soit dit en passant, à mes yeux, c’est de cette mouvance que naît le chiptune moderne et ses dérivés en dance (je pense notamment à No Mana). Bien des artistes actuels sont passés par cette école (dont deadmau5).

Récupérer le son de modules en 2024

Évidemment, retombé sur ce trésor, j’ai tout de suite voulu en sauvegarder les plus belles pièces pour les remettre dans ma bibliothèque musicale. Certains artistes de premier plan (Purple Motion, LizardKing, Allister Brimble, Rob Hubbard2, Chris Huelsbeck…) ont placé leurs anciens travaux sur les services de streaming, parfois en remasters conservant le grain de l’original, mais j’ai des tas de trucs trop obscurs (récupérés à droite et à gauche, parfois dans les tréfonds de CD de Joystick…).

Heureusement, époque moderne oblige, deux ressources centrales archivent ces bijoux : Pouet.net pour la demoscene et ModArchive pour la musique pure. (Tous les modules ne sont pas nécessairement adossés à une démo, loin de là ; la musique existait en releases indépendantes, parfois même sous forme de Music Disks, très difficiles à se procurer avant Internet, équivalent tracker d’un album, parfois distribués même sous forme d’applications3).

Maintenant, il faut lire ça. Vous ne le savez pas, mais tous les lecteurs de média modernes (VLC en tête) sont compatibles avec tous les formats de modules (mod, it, s3m, xm etc.). Par contre, cela ne veut pas dire qu’ils les jouent correctement et sachent retranscrire les subtilités des instructions de certains morceaux comme les changements de rythme, les volumes des pistes et les glissando ; on n’aura pas toujours la vraie expérience voulue par le compositeur·ice4.

On évitera donc VLC pour se tourner vers un « vrai » lecteur. OpenMPT est la référence sous Windows, et permet même un export automatique du son (pratique). Sous Mac, c’est un peu plus compliqué, mais j’ai déniché le vieux Foobar 2000 qui est fidèle aux sons d’origine, j’en atteste. Il restera à capter la sortie de l’application avec une app comme Piezo ou même Audio Hijack.

Une rapide initiation au genre

Vous êtes encore là ? Wahou. Dans ce cas, et si vous êtes curieux·se de ce son qui, à mon sens, ne ressemble à rien d’autre (ça n’est pas vraiment du chiptune, ça n’est pas non plus de la house rétro, c’est… la musique de jeu vidéo des années 90 est probablement ce qui s’en rapproche le plus, mais avec une qualité de production sans rapport), vous avez bien mérité quelques morceaux, parmi mes favoris absolus depuis trente ans :

Libertine par Zodiak, pour Hex Appeal par Cascada (1993) :

Necros, Point of Departure5. Profitez de l’aperçu d’Impulse Tracker au passage… C’est autre chose qu’Ableton, hein ?

Laxity, Desert Dream trilogy (pour la démo du même nom par Kefrens) :

Eon par Hoffman, pour la démo éponyme par The Black Lotus. Là, ça nécessite une mention spéciale, parce que c’est une démo contemporaine (2019) qui tourne… sur un Amiga d’époque !

Je finis peut-être par le plus grand maître, Purple Motion, dont l’album Tracked (1991-2000) est disponible sur tous les services de streaming (préférez-le à MusicDisk, ces versions conservent la couleur de l’original, mais avec une qualité maximale) :

Et si vous êtes vraiment arrivé·e jusque là, et que vous avez envie de creuser :

C’était censé être un article court. Ah. Vous me connaissez.

  1. Depuis trente ans, je m’efforce de ressusciter cette guerre de tranchées, sans succès.
  2. Non, c’est pas le même.
  3. J’en ai retrouvé dans mes archives, mais pour faire tourner ça, va me falloir fourrager dans DOSBox.
  4. Libertine de Zodiak, bande originale de Hex Appeal par Cascada, sonne par exemple faux dans la plupart des lecteurs modernes – j’avais la démo d’origine, je sais à quoi elle ressemble. Même les compilations comme Retrovibes ne proposent pas la « bonne » version.
  5. J’ai littéralement découvert l’existence d’Orbital à travers son remix de Girl with the Sun in her Head, intitulé Shadow Caster, c’est vous dire si j’étais complètement immergé là-dedans, et comme souvent dans ces cas-là, cela reste sa version que je préfère.
2024-08-16T03:35:47+02:00mercredi 21 août 2024|Best Of, Décibels|3 Commentaires

Le Time Timer, la version peut-être originale du minuteur de la semaine dernière

Suite à l’article de la semaine dernière, on m’a signalé sur Facebook (merci) l’existence du Time Timer : un site qui se défend comme la version « originale » du concept de minuteur visuel pour la concentration, une section scientifique avec quelques articles en peer review, bref, ça semble être la version originale du minuteur à trois balles que je recommande. Et vu le raz-de-marée de clones chinois d’à peu près tout et n’importe quoi qu’on peut trouver en Australie, ça ne m’étonnerait qu’à moitié.

Après, vous me direz, un minuteur visuel, c’est un minuteur visuel, hein, c’est marginalement plus original que la roue ou un couteau à beurre, donc bon, y a pas mort d’homme, et je dirais : mouais. Je suis quand même attaché aux efforts fournis pour développer un concept, surtout que le Time Timer semble avoir été conçu à l’origine à destination des enfants neuroatypiques, et ça me cause, donc je m’en voudrais de ne pas les mentionner et vous rediriger potentiellement vers eux à la place des références citées la semaine dernière. Dont acte.

2024-08-10T10:51:00+02:00lundi 12 août 2024|Geekeries|4 Commentaires

Buffer est enfin compatible Bluesky

Bluesky, c’est génial, mais le problème, comme avec tous les réseaux jeunes, et son manque d’intégrations et d’outils pratiques pour partager par exemple les articles de son blog ou – si l’on souhaite – poster la même info sur plusieurs réseaux à la fois.

Enfin, les équipes de Buffer se sont retroussé les manches et proposent à présent Bluesky parmi les canaux compatibles. C’est-à-dire que : avec Buffer, on peut programmer un message qui partira avec un délai (utile quand on n’a pas envie d’être vissé à son téléphone et/ou si l’on habite à l’envers du reste du monde), et l’envoyer sur plusieurs réseaux en même temps (Facebook, Instagram, Bluesky, etc.)

Buffer est gratuit pour un maximum de trois canaux et dix messages programmés, ce qui est largement suffisant pour toute personne qui préférerait risquer une visite chez le dentiste plutôt que de se définir comme influenceuse. (Comment se mettre nonchalamment à dos deux populations dangereuses d’un coup : suivez-moi pour davantage de conseils en société.)

Ce qui est très intéressant, c’est que Buffer présente lui-même pas mal d’intégrations, permettant de brancher ses réseaux à d’autres sources par son intermédiaire. Notons notamment instamment de façon notoire le plugin WordPress WP-to-Buffer, qui permet de relayer ses nouveaux articles à Buffer et donc à tous les réseaux qui vont avec (il faut payer pour certains), ce qui évite de payer le prix délirant que demande Jetpack, la solution officielle de WordPress.

En résumé :

  • Ouvrez un compte Buffer, connectez vos réseaux, vous voilà avec la possibilité d’envoyer le même message partout d’un coup, et retardé dans le temps si besoin
  • Connectez votre site WordPress à Buffer via le plugin sus-nommé et vous pouvez aussi envoyer vos articles à tous vos réseaux sans rien faire.
2024-07-28T02:21:29+02:00lundi 29 juillet 2024|Geekeries|Commentaires fermés sur Buffer est enfin compatible Bluesky
Aller en haut