Bon ça y est, c’est fini
Je regrette que l’Atlantide se soit fait sortir aux qualifications, et puis les Cimmériens avaient de bons atouts, mais c’était sans compter sur le jeu indicible et non-euclidien de R’lyeh.
(Merci à Siloane.)
Je regrette que l’Atlantide se soit fait sortir aux qualifications, et puis les Cimmériens avaient de bons atouts, mais c’était sans compter sur le jeu indicible et non-euclidien de R’lyeh.
(Merci à Siloane.)
Encore un film dont la bande-annonce, l’affiche et le titre (sérieux, Dragons, moins original c’est pas possible) ne me faisaient absolument pas envie. Un village de gros bourrins vikings qui chassent le dragon, un ado malingre mais forcément plus malin que les autres, une jolie blonde qui méprise le héros, et puis une amitié inattendue se tisse entre l’homme et l’animal, ça sentait le téléphoné, le vu mille fois, le prétexte à cascades à coups d’images de synthèse bien léchées, le petit message gentillet à la fin.
Alors, oui, Dragons est tout ça. Mais pas que. Parce que c’est intelligemment fait, avec juste ce qu’il faut d’humain pour retenir l’attention et échapper de justesse au scénario bateau. (suite…)
Je regarde avec la plus grande suspicion les albums de guitaristes soli ; leur virtuosité les fait souvent sombrer dans des démonstrations certes ahurissantes, mais d’une platitude et d’un ennui achevés.
Et c’est justement parce qu’il ne tombe pas dans ce travers que l’album de Tristan Klein, Universal Mojo, mérite grandement qu’on parle de lui. Klein est un guitariste rennais incroyablement doué techniquement – tout l’album en atteste – mais, plus important, il montre la plus grande qualité du musicien : du goût. C’est-à-dire qu’aux antipodes de la démonstration, il fait de la musique, tout simplement, mettant l’émotion et la mélodie au premier plan qu’elle ne doit jamais quitter, son habileté les servant fidèlement et intelligemment. (suite…)
Par la souris, mon fils. Les souris, c’est sale. Alors emballe-la bien d’un sachet congélation avant de jouer à WoW.
Demain, Nathanaël nous racontera l’histoire de cette start-up lyonnaise qui vient d’obtenir un budget de la Défense afin de recycler de vieux pneus pour en faire des bombes à eau bénite en cas d’invasion de vampires.
Le métal est un cousin naturel de la fantasy à ce titre qu’un pan important de cette musique s’abreuve aux mêmes sources : les traditions épiques, principalement scandinaves. Les jumelages ont d’ailleurs été fréquents (Blind Guardian en tête). Cependant, si cette inspiration se retrouve fréquemment dans les textes et même dans un certain imaginaire guerrier qui nourrit la puissance du son (de Demons & Wizards à Epica), elle devient rarement une part constitutive de la musique elle-même. C’est là qu’entre en scène le pagan (ou folk) metal, qui intègre instruments traditionnels et médiévaux à des formations rock et métal habituelles. Le Pagan fest est la grand-messe de cette mouvance : on y célèbre gaiement la musique, la camaraderie, le valhalla, l’hydromel et les valkyries, et ce n’est pas tous les ans qu’on a la chance de le voir s’arrêter à Rennes, surtout avec Eluveitie et Finntroll en têtes d’affiche. (suite…)
Je ne voulais pas aller le voir ; les bandes-annonce m’avaient fait tout sauf envie ; je pressentais le fim sans âme uniquement porté par ses effets spéciaux full 3D gyroscopique à antimatière rétropulsé ; le strip suivant résumait parfaitement mon a priori :
Et puis j’ai fini par y aller quand même sur la foi d’avis que j’estime habituellement.
Et, bon dieu, qu’est-ce que j’ai bien fait. (suite…)
Mes excuses aux amis bloggers, je me suis aperçu qu’Artisteer, le logiciel avec lequel je génère l’habillage graphique du site, ne gérait pas l’affichage des rétroliens (trackbacks)… Ce qui est assez honteux quand on a les ambitions de l’éditeur. Le logiciel m’a bien dépanné et je continue d’en être un client globalement content, mais il comporte un certain nombre de manques criants très agaçants.
Au cas où ça rende service à quelqu’un, en attendant une intégration convenable de cette fonctionnalité, voici le code à insérer dans les fichiers générés (hack tiré du forum d’Artisteer) : (suite…)
Pas assez de contenu dans World of Warcraft, pas assez skillé pour jouer à Warcraft en ligne, pas assez de temps pour essayer Eve Online, pas assez réveillé pour Cities XL : je me trouvais quelque peu orphelin d’une nouvelle drogue vidéoludique. Car, après avoir goûté au plaisir du jeu en réseau, lequel reflète dans toute sa grandeur et sa richesse le tissu humain, après toutes ces rencontres délicieuses et cette coopération omniprésente 1, cette conscience évidemment indubitable que tout cela est un jeu et non une question de vie ou de mort, je ne me voyais pas revenir à des plaisirs solitaires, quasiment coupables.
Avec le vote et la validation d’Hadopi 2, cette loi à laquelle plus personne ne croit déjà plus et qui consterne l’intégralité du web par ses failles plus nombreuses qu’un diagramme de tectonique des plaques, je pensais répercuter ici l’information suivante : (suite…)
Quand j’ai appris que Ronald D. Moore (scénariste principal de Battlestar Galactica 2003), Edward James Olmos (William Adama), Mary McDonnell (Laura Roslin) et David Eick (producteur de la série) avaient été invités à l’ONU en mars dernier pour discuter des droits de l’homme, du terrorisme, du dialogue entre civilisations, j’avoue que j’ai haussé un sourcil dubitatif. Olmos n’est pas l’amiral Adama, McDonnell n’est pas Roslin, et si ce sont certainement des personnes de qualité, j’ai considéré l’événement avec méfiance, pensant à l’opération commerciale. Et puis je suis tombé là-dessus :