Bande originale : « Quelques grammes d’oubli sur la neige »
Fin de ce petit cycle de « bandes originales » (cf les deux épisodes précédents) avec les deux morceaux qui ont veillé sur la rédaction de « Quelques grammes d’oubli sur la neige », parue l’année dernière dans l’anthologie Magiciennes et Sorciers dirigée par Stéphanie Nicot aux éd. Mnémos.
Eluveitie est un groupe de folk metal suisse qui allie, comme presque tous les groupes du genre, instruments anciens (cornemuse, vielle) et modernes (guitare saturée notamment), ce qui restitue une sorte d’atmosphère païenne contemporaine. Si le groupe tombe parfois dans la facilité en ne donnant aux composantes traditionnelles qu’un aspect décoratif dont la musique pourrait se passer sans souffrir, leurs compositions plus acoustiques (notamment sur l’album Evocation I – The Arcane Dominion) sont obsédantes et superbes. Ce sont celles-ci que je me suis retrouvé à écouter en boucle, sachant que « Quelques grammes d’oubli sur la neige » fait fortement référence à la sorcellerie ainsi qu’aux réactions d’incompréhension et d’oppression (souvent masculines…) devant les archétypes féminins et lunaires.
Tout d’abord Brictom. D’après Chrigel Lanzmann, fondateur du groupe, le texte est un traditionnel âgé de 1600 à 2100 ans. En rapport avec la magie féminine, ce serait une forme de malédiction ou de mystère (voir ici).
Ensuite, Omnos. Conceptuellement bien plus éloigné de la nouvelle elle-même (car il s’agit d’une réécriture du Petit Chaperon Rouge), le clip a quelque chose de pacifique et de nostalgique qui m’a touché pendant l’écriture en me rappelant le Connemara (le vrai, pas celui de Sardou).
(Sinon, sur un sujet sans rapport, Victor et moi-même travaillons sur les améliorations du site – enfin, surtout lui, bien évidemment. Pas de grosse refonte en vue mais des tas de petites améliorations bien sympa et bien pensées. Oui, j’embauche des stagiaires pour penser à ma place. La trentaine passée, j’ai mieux à faire que réfléchir, comme m’entraîner à lever le petit doigt en buvant ma coupe de champagne pour le jour où je serai invité dans des cocktails. Il faut savoir prévoir l’avenir.)


Parce que oui, effectivement, c’était fun. Diablement fun.
TweetDeck est une application à part, c’est-à-dire qu’il vous faudra l’installer sur toutes les machines où vous voudrez l’utiliser (une version intégrée au navigateur vient cependant d’être publiée pour Chrome ; des versions existent aussi pour plate-formes mobiles). Ce client était originellement dévolu à Twitter, ce qui rend son intégration à Facebook un peu cafouillante et pas aussi puissante que celle de Hootsuite (la publication de liens ou vidéos ne peut se faire directement). Cependant, le site de Facebook n’a tout de même pas les manquements de l’interface de base de Twitter ; le but reste de rendre l’expérience Twitter plus agréable et facile.

Salué par la critique comme le héraut époustouflant d’une nouvelle conception des mondes virtuels, réalisé par des pointures (Mamoru Hosoda et le studio Madhouse aux commandes), Summer Wars est sorti sur notre territoire auréolé de gloire. À vrai dire, la simple affirmation assassine que, selon Libération, Alain Finkielkraut (

