Nouvelle session VIRTUELLE de l’atelier « Écrire une histoire grâce au conflit, notion fondamentale de la narration » (28-29 nov.)

EDIT 2020-11-02 : L’atelier est maintenu. Il se fera en virtuel, et c’est même une occasion unique d’y participer si vous n’êtes pas à Paris (il faut bien essayer trouver des avantages à la situation actuelle).

C’est ma notion favorite, celle dont la compréhension m’a ôté à jamais le questionnement de ce qui allait se passer ensuite dans une histoire, et qui m’a donné une grille de lecture pour dynamiser des histoires plus complexes, plus psychologiques (le retravail et la publication finale de Port d’Âmes vient directement de cela ; un hiatus de huit ans entre le premier jet et la totale réécriture qui a permis au roman de sortir sous sa forme aboutie). Le conflit en narration n’a rien à voir avec le conflit binaire entre un méchant et un gentil, mais parle de volontés, d’impulsions, de résistances et de dynamiques narratives de manière organique.

Alors que la session à distance sur la notion se terminera fin novembre, pour répondre à la demande de plus en plus nette sur le sujet, je suis ravi de reproposer un stage intensif à l’école Les Mots (Paris) sur le sujet :

Bien des écoles de création littéraire américaine résument la notion d’histoire à celle de conflit. Où est l’adversaire ? Qui les personnages doivent-ils vaincre ? Mais cette notion est souvent mal comprise, résumée à une opposition binaire entre deux camps et à une confrontation souvent fondée sur la violence. Or, dans le contexte de la création narrative, elle est bien plus vaste : elle représente l’énergie fondamentale de tout récit, tandis qu’elle exprime, de façon globale, la notion de difficulté et de tension, qui sous-tend toute intrigue romanesque. 

À la fois question préparatoire féconde et boussole pour s’extirper d’une impasse littéraire, la notion de conflit en narration forme un socle dont la compréhension profonde aide l’auteur à rendre ses récits plus efficaces, plus prenants, tout en simplifiant son travail en lui fournissant les questions cruciales qui l’aideront à progresser dans son histoire. Et, loin d’un affrontement binaire de film à grand spectacle hollywoodien, elle lui permettra au contraire, s’il le désire, de complexifier ses intrigues et ses personnages sans jamais sacrifier le suspense et l’intérêt du lecteur. 

Attention, le stage est limité à 12 places.

➡️ Informations pratiques et inscriptions

2020-11-27T17:49:17+01:00mercredi 28 octobre 2020|À ne pas manquer, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Nouvelle session VIRTUELLE de l’atelier « Écrire une histoire grâce au conflit, notion fondamentale de la narration » (28-29 nov.)

Procrastination podcast s05e03 – Écrire pour soi, écrire pour les autres (part.2)

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s05e03 – Écrire pour soi, écrire pour les autres (part.2)« .

Suite et fin de la question de l’accessibilité en écriture : comment faire en sorte d’être compris·e dans l’authenticité de ses intentions et son projet ? Estelle évoque la peur que la technique peut susciter relativement à une possible perte de sincérité, mais fait valoir que l’une permet justement de creuser l’autre (moyennant un peu de travail). Lionel développe la fameuse recommandation « kill all your darlings » en faisant valoir que l’auteur doit conserver une forme d’humilité et éviter le cabotinage à contretemps. Mélanie évoque l’importance de cerner ce qui sert (ou non) un texte et que l’auteur doit savoir faire preuve de retenue si son plaisir ne s’aligne pas avec la finalité d’un projet.
Tous trois s’accordent sur la nécessité de cerner l’identité des projets pour cerner ce que l’on cherche à servir exactement… et sur l’importance de lire pour élargir ses horizons !

Références citées
– F. Scott Fitzgerald
– Un Gâteau 100 fois bon, Joseph Capek
– L’Île aux enfants (si si, c’est dedans, écoutez bien)
– Olivier Lorelle

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2020-10-30T18:35:32+01:00jeudi 15 octobre 2020|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s05e03 – Écrire pour soi, écrire pour les autres (part.2)

Piloter Antidote à la volée avec Alfred

Juste pour poser ça là proprement dans un coin, parce que c’est assurément la fonctionnalité dont je me sers des dizaines de fois par jour et qui vaudrait amplement trois fois le prix du Powerpack : il est possible de piloter Antidote avec Alfred (je vous ai parlé d’Alfred ? Bien sûr que je vous ai parlé d’Alfred) pour : chercher une définition d’un mot, interroger le dictionnaire de synonymes, obtenir la conjugaison d’un verbe. D’une simple requête au clavier qui prend 1-2 secondes, on obtient toute la connaissance lexicale que l’on peut souhaiter sans (trop) briser le flow de l’écriture :

Packal.org, qui est le dépôt central de tous les scripts et workflows d’Alfred, propose des scripts téléchargeables pour les deux dernières versions d’Antidote (9 et 10).

J’avoue que j’avais d’étranges ralentissements sur ma machine en commandant Antidote 10 depuis Alfred, aussi ai-je réinstallé ma vieille (et dépassée) version d’Antidote 9 simplement parce que cette consultation est devenue seconde nature et que je ne souffre pas la moindre interruption de pensée par un pointeur ballon de plage. Mais peut-être n’était-ce que ma machine. À vous de tester.

2020-10-08T09:59:46+02:00lundi 12 octobre 2020|Best Of, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Piloter Antidote à la volée avec Alfred

Procrastination podcast s05e02 – Écrire pour soi, écrire pour les autres (part.1)

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s05e02 – Écrire pour soi, écrire pour les autres (part.1)« .

Cette question sous-tend peut-être toutes les initiatives créatives et informe peut-être tous les choix de ton, d’approche, de technique : comment faire pour que les intentions de l’auteur ou de l’autrice soient compréhensibles et reçues comme il convient ? Comment, en un mot, rendre son projet accessible ?
Estelle différencie les différentes optiques créatrices ; écrire pour soi, juste pour faire exister quelque chose ; écrire dans le but d’être lu, où les interprétations appartiennent au public ; et enfin le soin particulier appliqué par l’auteur ou l’autrice à l’approche de certains sujets chers de manière à ne pas créer , au contraire, d’ambiguïté délétère.
Mélanie évoque que dans le cadre de ses premières œuvres, surtout si les sujets sont chers et personnels, un auteur peut être tourné d’abord vers soi, au détriment du lecteur ; apprendre à se rendre accessible participe d’un voyage technique, pour atteindre la clarté et la réflexion sur les outils au service de son message.
Lionel, quant à lui (et parce qu’il n’a peur de rien), compare le métier d’auteur et de tout créateur à celui de DJ : faire plaisir au public tout se faisant plaisir soi-même ; divertir de manière efficace avec le sens cher à celui ou celle qui divertit, et rencontrer la signification de l’entreprise artistique à cette rencontre.

Références citées
– Notre-Dame des Fleurs, Jean Genet
– Le Bruit et la fureur, William Faulkner
– Steve Jobs

Procrastination est animé par Mélanie Fazi ( https://www.melaniefazi.net ), Estelle Faye ( http://www.estellefaye.fr/ ) et Lionel Davoust ( https://lioneldavoust.com ). Diffusion : Elbakin.net.

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2020-10-19T18:35:37+02:00jeudi 1 octobre 2020|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s05e02 – Écrire pour soi, écrire pour les autres (part.1)

Arrêtez de compter la longueur de vos textes en « mots »

Un mot (ha) qu’il me semble important de rappeler ici, surtout que le NaNoWriMo est dans un peu plus d’un mois :

Ne comptez pas la longueur de vos textes en mots.

L’usage de l’édition française, ce sont les signes espaces comprises.

Je sais, le NaNo utilise les « mots », mais c’est l’usage anglo-américain, d’où nous vient le NaNo, et cela s’est du coup transposé dans beaucoup de cercles de jeunes auteurs, mais je vous assure que personne ne compte ainsi dans l’édition française professionnelle.

Si vous voulez travailler avec ce milieu, prenez la bonne habitude, cela vous donnera l’air carré et au courant.

Et si vous ne voulez pas, comptez la longueur vos textes en tablettes d’argile, parce qu’un créateur se doit d’emmerder un peu le monde un peu quand même.

(Si la conversion vous donne du mal, multipliez / divisez mentalement par 6, en moyenne, puis donnez le résultat en signes d’un air assuré, personne ne le saura. Sauf moi, puisque je vous ai donné le truc.)

2020-09-21T17:58:43+02:00mardi 29 septembre 2020|Best Of, Technique d'écriture|10 Commentaires

Les photos de la semaine comme déclencheurs de micro-nouvelles

Je signale une chouette initiative de l’auteur Frank Scaldeyr qui, depuis deux semaines, s’est mis à prendre la photo de la semaine comme déclencheur pour des micro nouvelles (ici et ). Je n’y avais jamais pensé et c’est une très chouette idée, merci à lui ! Il y a des tonnes de listes de déclencheurs sur le présent site, mais cela fait trois ans que je n’en ai pas reproposé, et voilà qu’en réalité, il y en avait un par semaine depuis tout ce temps ! Plot twist !

Si vous cherchez une petite contrainte / coup de pied aux fesses / inspiration instantanée, joignez-vous au jeu !

2020-09-21T10:43:48+02:00jeudi 24 septembre 2020|Technique d'écriture|1 Commentaire

Procrastination podcast s05e01 – La sélection des manuscrits, avec Mireille Rivalland

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s05e01 – La sélection des manuscrits, avec Mireille Rivalland« .

(Épisode enregistré à distance pour raisons logistiques.)
Procrastination reçoit avec un immense plaisir sa toute première invitée : Mireille Rivalland, directrice des éditions l’Atalante, grande et belle maison installée depuis plus de 40 ans à Nantes, en parallèle avec la librairie du même nom. L’Atalante publie polar, BD, théâtre, essais et bien sûr de l’imaginaire avec de grands noms comme Terry Pratchett, Orson Scott Card, Poul Anderson, Dmitry Glukhovsky, Pierre Bordage, Fabrice Colin ou encore Jean-Claude Dunyach.
Mireille a très aimablement accepté de lever le voile sur la réalité du travail de sélection des manuscrits à l’Atalante. Comment s’organise la lecture ? Existe-t-il des « erreurs » rédhibitoires lors des soumissions ? Qu’est-ce qui dicte vraiment le choix d’un livre ? Où intervient la tant redoutée « ligne éditoriale » ? Comment attirer l’attention d’un éditeur ? Et le rôle de la technique littéraire dans tout ça ?
Procrastination remercie profondément Mireille Rivalland et les éditions l’Atalante ! Pour retrouver les éditions et la librairie en ligne :
– https://www.l-atalante.com
– Facebook https://www.facebook.com/EditionsLAtalante/
– Twitter https://twitter.com/latalante
– Instagram https://www.instagram.com/edlatalante/
– Pinterest https://www.pinterest.fr/edlatalante/

Procrastination est animé par Mélanie Fazi ( https://www.melaniefazi.net ), Estelle Faye ( http://www.estellefaye.fr/ ) et Lionel Davoust ( https://lioneldavoust.com ). Diffusion : Elbakin.net.

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2020-10-19T11:35:15+02:00mardi 15 septembre 2020|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s05e01 – La sélection des manuscrits, avec Mireille Rivalland

Écrire en musique avec Poolside FM

Ce truc est le truc le plus mignon qu’il m’ait été donné de voir depuis longtemps.

MAIS REGARDEZ-MOI CETTE ESTHÉTIQUE CROQUIGNOLETTE D’APPLI MAC CLASSIQUE

Poolside FM, c’est à la base une radio avec un site proposant le rétro-design le plus fantastique du monde :

Moi, je suis littéralement love. Et donc, pool side, c’est une radio qui conviendrait parfaitement aux après-midi chaudes au bord de la piscine à Ibiza – idéal pour rêver à des étés un peu plus faciles que celui qui vient de s’écouler (mais qui reviendront) : de la house tropicale, baléarique, pour se passer une bonne petite musique d’ambiance lounge si c’est votre truc.

Pour l’écriture (parce qu’on ne va quand même pas écouter de la musique pour s’amuser ou même, horreur, pour danser, nous sommes des gens sérieux et poussiéreux ici), je vous recommande chaudement le canal Hangover Club (fantastique nom) qui va davantage vers le chill out et le downtempo, c’est donc moins agressif et plus textural pour écrire. Ça faire une bonne variation du canal Alpha Chill de focus@will (test du service), si vous voyez le genre.

Poolside FM est donc un site et aussi (surtout, dirais-je) une application gratuite sur le Mac App Store, what’s not to like ?

2020-09-12T20:04:51+02:00lundi 14 septembre 2020|Best Of, Décibels, Technique d'écriture|2 Commentaires

Vous devez lire Comme par magie

Je sais, je vous ai fait le coup avec La Guerre de l’Art, hein ? Eh bien, Comme par magieBig Magic en VO1, c’est fascinant, parce que c’est exactement le même discours, avec des moyens diamétralement opposés.

Elizabeth Gilbert – l’autrice de Eat, Pray, Love – livre dans cet ouvrage une vision de la créativité heureuse, harmonieuse, qui se libère avec amusement de l’image de l’artiste qui porte ses dons artistiques comme une croix. Un peu d’autobiographie, beaucoup d’anecdotes pour certaines vraiment drôles, et pas mal de réflexions entre la philosophie et la spiritualité tracent un discours tendre mais sans complaisance sur la vie créatrice quel que soit le domaine, qu’il s’agisse d’écriture ou (véridique) de patin à glace. Résolument opposée à une vision moderne, post-Lumières, torturée de l’artiste se soumettant à des pressions inhumaines, elle prêche au contraire une démarche presque évanescente qui place le plaisir et le jeu au centre de tout ; de la légèreté, de la disponibilité, mais aussi – et c’est là que Pressfield et elle s’alignent dans une passionnante opposition de contraires – de la persévérance, de la volonté, de la confiance en soi et en l’univers.

Car là où Pressfield a une rhétorique résolument guerrière (c’est dans le titre), parfois à la limite de la culpabilisation, prêchant l’intensité et la persévérance à tout prix, avec une victoire à emporter sur la Résistance, Gilbert se place résolument sur le terrain de la coopération avec la Muse qui nous choisit pour nous murmurer des idées et, surtout, privilégie le principe de joie. Et c’est… vraiment nécessaire aussi.

Le plus beau ? C’est qu’ils disent donc, au final, exactement la même chose, avec des mots radicalement opposés : il existe quelque chose qui nous dépasse (ce que j’appelle personnellement le Mystère) où réside la créativité, qu’on le voie comme la Muse homérique (Pressfield) ou des sortes d’esprits désincarnés (Gilbert) voire des sortes d’anges (les deux auteurs) ; le travail d’un ou une artiste consiste à se mettre en lien avec cette « chose », car la création est une voie formidablement nourrissante pour l’individu et le monde ; la seule voie pour y parvenir est la persévérance et la foi.

Si vous avez détesté La Guerre de l’Art (je sais qu’il y en a), lisez Big Magic. Je suis quasiment certain que c’est le bouquin qu’il vous faut à la place. Si vous avez adoré La Guerre de l’Art, lisez Big Magic quand même, parce que c’est une bouffée d’air frais salutaire dans la tendance à la pesanteur qu’on beaucoup de créatifs, un rappel constant à sourire, rire et travailler avec les obstacles au lieu de forcément les combattre à tout prix. Tout cela n’est qu’un tendre jeu, comme l’est la vie. L’art est à la fois la chose la plus importante et la moins importante du monde. Je trouve réjouissant, fascinant, et vertigineux de voir deux personnalités aussi différentes (d’après ce qui transparaît de leurs ouvrages, du moins) toucher à ce qui me semble être exactement le même phénomène. Personnellement, les deux m’ont nourri autant l’un que l’autre de façon complètement différente, et je sais que je finirai par m’en procurer de belles éditions pour les ranger côte à côte, réunis dans leur union au Mystère et dans ce que leur totalité représente à mes yeux.

Pour découvrir le ton drôle et chaleureux d’Elizabeth Gilbert, son TED Talk le plus court, sur la manière dont elle a repris l’écriture après le succès planétaire et inattendu et Eat, Pray, Love (pour poursuivre, jetez un œil à cette interview beaucoup plus poussée autour, justement, de Big Magic) :

  1. Et d’ailleurs, si vous pouvez, je vous encourage vraiment à préférer la version originale ici. Loin de moi l’idée de dire que la traduction est mauvaise, et les nombreux avis favorables en ligne montrent que le livre a su parler au public ; par contre, à titre personnel, le ton employé n’est pas du tout raccord avec mon ressenti de l’anglais.
2020-09-03T12:18:40+02:00jeudi 3 septembre 2020|Best Of, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Vous devez lire Comme par magie

Écrire en musique : Ad Vitam

Ad Vitam, c’est une de ces rares séries de science-fiction française à exister, et en plus, elle n’est pas mal du tout. Sa bande originale, composée par HiTnRuN, lorgne clairement vers la synthwave tout en adoptant un son plus moderne et donc peut-être plus intemporel. Plutôt douce et atmosphérique par moments, elle peut apporter un fond agréable pour l’écriture, a fortiori évidemment quand on écrit de la dystopie ou du cyberpunk. Disponible sur YouTube ci-dessous et sinon sur tous les services de streaming (Apple Music / lien affilié). Morceaux recommandés : « Sunset » (le générique) et « Darius ».

2020-08-25T09:41:28+02:00jeudi 27 août 2020|Décibels, Technique d'écriture|7 Commentaires
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