Procrastination podcast s06e13 – Gérer les répétitions

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s06e13 – Gérer les répétitions« .

Traiter les répétitions est souvent vu comme un point majeur des corrections d’un manuscrit. Mais est-ce vraiment le cas, et cela se limite-t-il à la recherche du bon synonyme ? Lionel propose plusieurs types de répétitions, allant du réemploi du mot de même famille aux recouvrements de sens. Pour les repérer, Mélanie met en avant l’importance des bêta-lecteurs, des relectures successives, du changement de support pour aborder le texte d’un œil frais. Enfin, Estelle met en garde contre la chasse systématique aux synonymes ; réutiliser un mot simple peut bien mieux passer qu’une dissonance de registre de langue.

Références citées

– Antidote, par Druide Informatique

Vi- ctor Hugo, « L’Expiation » (où figure la retraite de Russie)

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2022-04-03T08:54:59+02:00mardi 15 mars 2022|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s06e13 – Gérer les répétitions

Une affiche et des infos pour le festival L’Ouest à Hurlant à Rennes ! (fin avril)

Oooooh, pretty !

Affiche Solenn Deléon

Pour mémoire, L’Ouest Hurlant est donc le nouveau chouette et grand festival d’imaginaire qui se tiendra à Rennes du 30 avril au 1e mai (avec l’excellent érudit, auteur, libraire, éditeur, essayiste Xavier Dollo alias Thomas Geha à la direction artistique). Les infos commencent à se dévoiler, à commencer donc par l’affiche, mais aussi plein d’infos données par Xavier lui-même dans ce fil Twitter :

J’y serai pour ma part, avec l’honneur de le co-parrainer avec Estelle Faye. Ne manquez pas ce rendez-vous qui s’annonce d’ores et déjà majeur !

➡️ Le site officiel du festival (en cours de dévoilement à l’heure où j’écris)

2022-03-04T17:27:42+01:00mercredi 9 mars 2022|Le monde du livre|2 Commentaires

La librairie Critic s’agrandit !

Une très chouette nouvelle à annoncer : la librairie / éditions Critic pousse les murs ! Une deuxième adresse va apparaître, juste à une porte de distance de l’enseigne actuelle. Je suis ravi de voir la maison s’agrandir, félicitations à toute l’équipe et bravo pour ce projet ! (21 ans d’existence, quand même, la librairie a maintenant le droit de boire de l’alcool aux États-Unis)

Le communiqué :

Arrêtez tout ! Grosse nouvelle à partager largement en ce début de mois : Critic pousse les murs!

Nous sommes heureux de vous annoncer qu’apès avoir créé la librairie Critic il y a 21 ans au 19 rue Hoche à Rennes et développé une enseigne renommée dans les domaines de la bande dessinée et des littératures de l’Imaginaire, après avoir lancé une maison d’édition spécialisée dans les littératures de l’Imaginaire il y a 12 ans et lié une collaboration avec les éditions Les Humanoïdes Associés pour publier de la Bande dessinée il y a 5 ans, nous reprenons une autre enseigne qui a durablement marqué les esprits en son temps. Nous sommes fiers de pouvoir offrir une nouvelle vie à la librairie Les Nourritures Terrestres, également située 19 rue Hoche, et de redonner à ce lieu qui fut un temps une sandwicherie sa vocation de librairie. Début juin ce seront donc 2 enseignes Critic et Critict2, toutes deux portant le n°19 de la rue Hoche mais espacées de deux portes, qui vous accueilleront avec le savoir-faire habituel, sourire, chaleur et conseils avisés.

Critic… continuera de vous proposer un large choix en Bande dessinée et Comics adultes, et
l’un des plus larges choix en Bretagne de littératures adultes dites de l’Imaginaire : science-
fiction, fantasy, fantastique.

Critic#2… vous proposera un vaste choix en manga adulte et jeunesse, en Bande dessinée et
comics jeunesse et en littératures dites de l’Imaginaire à destination de la jeunesse.
Un showroom de la maison d’édition sera également installé dans ce nouveau lieu.

Depuis 22 ans, nous avons répondu à des centaines de clients poussant la porte de Critic que
non, ils n’étaient pas à la librairie Les Nourritures Terrestres. Nous allons enfin pouvoir dire :
oui, c’est bien ici, quelle que soit la porte poussée ou presque 😉

(Source : newsletter)

➡️ La librairie Critic en ligne

2022-04-11T09:56:33+02:00mardi 8 mars 2022|Le monde du livre|Commentaires fermés sur La librairie Critic s’agrandit !

Procrastination podcast s06e12 – Ne pas écrire

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s06e12 – Ne pas écrire« .

On parle beaucoup d’écrire, mais quasiment jamais des pauses et des respirations : dans cet épisode, plongée dans la jachère de la création, à l’opposé des impératifs de production.
Mélanie expose l’existence de cette pression d’occuper l’espace dans les métiers artistiques, qui est difficilement compatible avec le travail de l’inconscient sur la durée. Surtout que la créativité peut évoluer, comme dans son cas, entre les genres et même les formes. Lionel propose un parallèle avec son travail en musique, où le mûrissement permet de rendre les sessions de travail finalement plus efficaces, à mesure que l’esprit fonctionne en tâche de fond : les processus créatifs comportent une part d’aléatoire, ce ne sont pas des chaînes d’assemblage que l’on peut répéter à l’identique d’un jour à l’autre. Estelle renchérit sur le fait que se nourrir l’esprit de centaines de choses, parfois en rapport avec des projets, mais parfois non, permet de s’enrichir et enrichir son travail ; elle dévoile aussi son ancienne méthode contre-intuitive pour réussir ses dissertations de français… un aspect de sa manière de travailler qu’elle observe encore aujourd’hui.

Références citées

– La collection Bouquins

– Steven Pressfield, La Guerre de l’Art

– Kourosh Dini

– Stephen King, Écriture

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2022-03-18T08:14:34+01:00mardi 1 mars 2022|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s06e12 – Ne pas écrire

Évidemment qu’on peut donner des conseils d’écriture, enfin

C’est un serpent de mer qui ressort régulièrement (ou plutôt des cris d’orfraie, tandis que l’amadou desséché de l’Internet énervé passe une fraction de seconde dans la lumière du soleil et explose façon supernova) : non, on ne peut pas donner de conseils d’écriture. C’est un processus profondément personnel, lié à des manières intimes de se sonder, et chacun, chacune a une approche et des jugements esthétiques différents. Toute conversation sur le sujet de l’approche romanesque est nécessairement prescriptive, donc (je résume au terme d’échanges tout de suite très énervés) : ta gueule.

En termes châtiés, disons que je trouve cette attitude extrêmement mystérieuse (et mon mauvais fond a envie de dire que ça peut peut-être cacher une forme détournée de gatekeeping ; moi, j’ai trouvé, toi, tu dois en baver). Or, c’est spectaculaire comme l’écriture est le seul art où l’on retrouve à la fois ce discours et les réactions épidermiques qui vont avec. Ça n’existe littéralement pas ailleurs, que ce soit en musique, dans le dessin, le game design, la décoration de bullet journal, etc.

Ça ne choque personne de prendre des cours de guitare pour apprendre la guitare. Ça n’exclut pas non plus les génies intuitifs qui prennent une guitare à quinze ans, font dans leur cerveau « ah OK, ça marche comme ça » et deviennent Jimi Hendrix. Personne ne dit que tu dois faire comme Hendrix ; personne ne t’interdit non plus de prendre des cours de guitare. On te dit juste : si tu veux apprendre la guitare, l’étape logique, c’est prendre des cours. Pourquoi ? Ben pour apprendre, bon sang. C’est un peu plus facile d’avoir quelqu’un qui a l’expérience pour te montrer, c’est juste du bon sens. Mais ah, tu peux aussi apprendre en autodidacte comme Hendrix, absolument. En revanche, sache que tu vas y passer un sacré temps et que tu as intérêt à avoir une sacrée motivation. Tu veux pas te faciliter la vie et prendre des cours ? C’est toi qui vois.

Au final, si tu en sors et que tu es Hendrix, personne ne va te demander ton CV ; t’es Hendrix. On s’en fout de par où t’es passé ; ta réalisation est la preuve de ton expérience – et au final, c’est quand même tout le but de l’apprentissage : réaliser les choses que l’on veut. La technique n’est pas une fin en soi, elle n’est qu’un moyen : en art, tout ce qui compte, c’est ce qu’on réalise (qu’on le diffuse ou pas – c’est une autre question).

Néanmoins, toute pratique soutenue d’un art passe par une pratique et un apprentissage dévoués et réguliers. On s’y prend bien comme on veut ; en narration, par exemple, on peut lire beaucoup, suivre des ateliers, méditer et expérimenter la technique, échanger, potasser des manuels, et évidemment rien de tout ça n’exclut le reste, et je trouve qu’idéalement, on essaie de faire tout ce qui précède. Le but, en tout cas l’idéal platonicien à mon sens, c’est de devenir Hendrix ; c’est de maîtriser son instrument (que ce soient la guitare ou les mots) au point qu’il s’exprime sans obstacle à travers soi, de la manière la plus distillée et aboutie pour être reçu de la manière la plus authentique, tout en ayant conscience (parce que Hendrix ne s’est pas arrêté de bosser, discutez avec n’importe quel musicien professionnel et il vous expliquera le temps constant de pratique qu’il investit chaque jour) que c’est un processus et non un but à atteindre (parce qu’il est inatteignable. C’est un idéal platonicien).

Il me semble que deux fondements pour cela, c’est la curiosité et la conversation. La curiosité pour son art, pour ce qui a été fait, comment on le fait, comment ça fonctionne, sans cesse ; c’est pour cela qu’affirmer qu’un auteur peut se permettre de passer de lire… me semble avoir autant de sens qu’un peintre qui prend soin de marcher dans la rue les yeux baissés « par peur que le réel l’influence ». (seriously?) Et ce qui va de pair avec la curiosité, c’est la conversation, portant sur l’art et sa pratique ; quant à ses résonances, ses courants, mais aussi les approches, les mécanismes qui peuvent être, quand même dans une certaine mesure, disséqués et analysés de façon raisonnée. Des phrases courtes servent généralement mieux une scène d’action. Sauf si l’on cherche à établir un ralentissement artificiel, par exemple pour induire un sentiment d’horreur ou d’inéluctable. Dès lors, quel est le projet ? Quelle est l’intention ? Quel outil vais-je utiliser pour m’efforcer de transmettre au mieux mes intentions, parce que je fais la démarche d’écrire pour être reçu·e par des gens avec qui je voudrais idéalement établir une connivence ? Voilà les questions intéressantes : qu’est-ce qui tend à créer quel effet ? Quel est l’effet que je recherche ? Niveau advanced : comment puis-je tordre l’attente pour créer quelque chose d’entièrement différent en prenant une technique à contre-pied ? Et il y a bien sûr une progression dans toutes ces étapes.

Opinion non populaire : dans certains discours très énervés qu’il m’a été donné de voir passer sur l’inutilité de la technique (et sur l’inutilité de lire), je lis le désir non pas d’écrire, mais d’être écrivain. De pouvoir se réclamer auteur, si possible en évitant le boulot qui va avec. Parce que c’est crevant, ça oui (demandez à Hendrix et à tout artiste pro). Et ça fait peur, aussi – croyez-moi, je sais. Mais il s’agit là de vouloir un prétendu statut, un fantasme, alors que la réalité du job, c’est le job lui-même. Et qu’on se fait beaucoup de bien en comprenant ça et en lâchant prise sur des choses sur lesquelles, en plus, on n’a guère de prise.

Je ne jette la pierre à personne. Tout le monde a le droit d’avoir ses rêves ; par contre, d’une, il faut avoir conscience que les rêves, ça se nourrit et ça se travaille, ça n’arrive pas tout cuit dans la bouche (enfin, ça peut, mais c’est quand même toujours plus sûr de bouger ses fesses, vous savez, dans le doute) ; de deux, on court toujours le risque de tomber de haut et il faut de la bravoure ; de trois, avoir des rêves, des angoisses, des douleurs même que sais-je, ne donne pas pour autant le droit de proférer des âneries qui perpétuent l’image dommageable que tout le monde est le Jimi Hendrix de la littérature dès sa première phrase parce que « ça se juge pas, y a pas de vérité objective ».

Il n’y a pas de vérité scientifique objective en art, certes. Mais entre ça et le grand globiboulga qui voudrait que tout le monde soit Marcel Proust au premier roman parce qu’on ne peut pas juger, il y a une sacrée marge. Il serait tout de même étrange que dans un métier on ne puisse pas parler de technique et de fiabilité d’approche. L’ignorance n’est pas une vertu, ne pas être curieux de son processus (ou de ceux des autres) non plus. Et s’il n’y a pas de règles absolues, si chacun doit apprendre à se connaître pour trouver sa voie, il y a aussi des codes, qui sont des chemins de moindre résistance parce que faisant appel à un ensemble de représentations mentales à peu près communes. Connaître les codes, c’est comme connaître par exemple les lois de la perspective en dessin : d’une, cela ne fera pas forcément de toi quelqu’un de génial, de deux, personne ne t’oblige à t’en servir. En revanche, si tu les ignores (quelle que soit la manière dont tu voudrais les apprendre), il est probable que tu te compliques la vie bêtement. « C’est bien beau de vouloir faire sauter la maison mais il faut connaître le plan pour savoir où placer les charges », disait Elisabeth Vonarburg lors d’une masterclass que nous avions animée à trois avec Jean-Claude Dunyach.

Je vais sauter au-devant de la réplique facile qu’on pourrait me faire : « Hé, Davoust, tu prêches pour ta paroisse, tu donnes des ateliers, des masterclasses et t’as écrit un bouquin d’écriture, évidemment que tu protèges ton fond de commerce. » Sauf que ça ne fonctionne pas comme ça. Je ne me suis pas mis à le faire sorti du bleu sans avoir d’abord testé, dans l’activité et en conditions réelles, ce que je pouvais commencer à comprendre. (On ne fait jamais que commencer à comprendre.) L’activité sur laquelle je prends toujours soin de placer l’accent est l’écriture romanesque, et s’il m’arrive de le transmettre, c’est parce que je suis au front, tous les jours, à m’imposer à moi-même ce que je prêche, et que je m’efforce d’avoir derrière moi des réalisations pour le prouver. Ce que je raconte ne vous convient peut-être pas – c’est tout à fait légitime –, mais vous pouvez au moins être sûr·e d’une chose, je n’ai pas inventé ça le matin même au petit-déj, c’est parce que j’avais besoin d’outils, d’apprendre, que j’ai fait ce parcours, et je me dis aujourd’hui : hé, cela peut peut-être servir à d’autres. Je ne sais pas si mes romans resteront (et pour être honnête, je ne le crois pas ; mais peu m’importe, je recherche la plénitude dans la réalisation elle-même, non dans la postérité, à laquelle par définition personne d’entre nous n’assiste), mais peut-être ma mission en ce bas monde consiste-t-elle à l’apprendre pour moi-même afin d’arriver à le transmettre, pour que d’autres aient à leur tour les outils pour donner forme à leurs propres rêves. Hé, finalement, si j’arrive à faire ne serait-ce que ça, ce serait une vie pas si malhonnête.

Et ces traces, un jour, un autre être affligé,

Voguant sur l’Océan solennel de la vie,

Pauvre frère en misère, et seul et naufragé,

En les voyant, Peut-être aura plus d’énergie.

– Le Psaume de la vie, Henry Wadsworth Longfellow, trad. de sir Tollemache Sinclair.

Et si vous vous posez la question : dans toute l’équation, je ne suis évidemment pas Hendrix non plus. Dans l’équation, mes Hendrix, ce sont mes idoles, Vian, Zelazny, Le Guin, Danielewski, etc. En comparaison, disons que je suis l’équivalent d’un guitariste de métal qui sort des albums et tourne régulièrement : c’est-à-dire un acteur d’une scène underground, et ne vous méprenez pas, je suis incroyablement reconnaissant (et toujours un peu éberlué) d’avoir l’occasion de continuer à tourner et sortir des albums (heu, tout ça devient confus, mais vous suivez). Mais devant la page, chaque jour, il n’y a qu’une seule vérité : mon clavier, moi, et l’attitude que je vais avoir. Personne ne sait s’il ou elle sera Hendrix. Et au final, ça n’a aucune importance. On est uniquement ce qu’on est au moment d’écrire la phrase qui vient.

Et oui, bien sûr qu’on peut discuter de comment l’écrire du mieux possible. Et bien sûr qu’on peut s’écouter ensemble, réfléchir, expérimenter – et, au final, décider.

2022-02-24T10:42:26+01:00jeudi 24 février 2022|Best Of, Technique d'écriture|11 Commentaires

Professionnalisme, peur et sabotage (citation)

Une petite citation retrouvée de Steven Pressfield dans Turning Pro (chroniqué ici) que j’aime spécialement par le miroir qu’elle renvoie à celui ou celle qui la lit, et ce que cela peut représenter dans la vie créatrice de chacun. Soit un reflet extrêmement personnel de nos propres démons et difficultés, purement insondables pour autrui, voire pour nous-mêmes.

Turning pro changes how people perceive us. Those who are still fleeing from their own fears will now try to sabotage us. 

Steven Pressfield, Turning Pro

Soit « Passer pro change la perception que les autres ont de nous. Ceux qui sont toujours en train de fuir leurs propres peurs s’efforcent à présent de nous saboter. »

De qui, et/ou de quels concepts parle-t-on ici dans le cas de chacun·e ? La réponse est beaucoup plus intéressante que le mécanisme.

2022-02-13T11:24:15+01:00jeudi 17 février 2022|Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Professionnalisme, peur et sabotage (citation)

Procrastination podcast s06e11 – Volume et vitesse d’écriture

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s06e11 – Volume et vitesse d’écriture« .

Comme toujours dans Procrastination, pas de normes, le moins possible de prescriptions, mais une interrogation sur la tendance à la compétition sociale pour écrire le plus, ou le plus vite possible : quel effet annoncer votre wordcount sur Twitter peut-il avoir sur votre cerveau ?
Mélanie reconnaît l’effet d’émulation chez certains auteurs, mais ne s’est jamais sentie à l’aise avec cette pratique, qui peut donner à ceux et celles dont le rythme est différent une impression d’inaptitude. Certains projets et certaines façons de travailler peuvent nécessiter un temps de maturation incompressible.
Estelle loue l’entourage virtuel et le soutien communautaire que l’on peut tirer d’une telle communication quand on ne bénéficie pas d’un milieu qui partage ses passions ; mais avertit qu’un mot écrit n’est pas forcément un mot qui reste dans un manuscrit.
Pour Lionel, le rythme varie énormément au cours d’une journée de travail, de l’écriture d’une scène ou d’un livre, et la moyenne horaire est une métrique trompeuse, surtout que « rentrer du signe » n’est pas l’intégralité du métier. Il avance toutefois les vertus qu’il trouve au fait de s’astreindre à un certain rythme soutenu.

Reférences citées

– Le NaNoWriMo, https://nanowrimo.org

– Stephen King, Écriture

– Terry Pratchett

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2022-04-03T08:56:25+02:00mardi 15 février 2022|Procrastination podcast|3 Commentaires

Toute nouvelle formation de l’école Les Mots : « Une semaine pour se lancer dans l’écriture » – 100% en ligne

J’ai le grand plaisir de donner depuis des années maintenant des ateliers à l’école d’écriture Les Mots ; l’équipe fait preuve depuis le début d’un dynamisme sans relâche et d’une écoute authentique. Avec la situation actuelle qui nous pousse à rester quand même pas mal chez nous, toute la direction a eu à cœur de proposer des ateliers qui puissent aussi être suivis à distance, et maintenant dévoile sa première formation intégralement virtuelle, dont je suis extrêmement fier de faire partie : Une semaine pour se lancer dans l’écriture. Se lancer dans la tâche, vaincre la Résistance et l’idéal de l’œuvre parfaite (elle ne l’est jamais), vous avez peut-être vu que ce sont des sujets qui me sont un tout petit peu chers, et auxquels je fais face absolument. Chaque. Jour.

Avec quatre camarades (Jérôme Attal, Elsa Flageul, Brigitte Kernel, Denis Michelis), nous proposons chacun et chacune idées, conseils et exercices pour nourrir son écriture et enfin « s’y mettre ». La formation se compose de vidéos mais aussi d’un cahier d’exercices, et surtout, inclut la possibilité de recevoir un retour sur de ses textes.

Et le tout pour seulement 75€ (incluant donc un cours par semaine pendant cinq jours, le cahier d’exercices et le retour sur un texte), ce qui est, comparé aux tarifs habituels des formations et des coaches littéraires, une sacrée vache de bonne affaire à mon humble avis.

Descriptif détaillé

Commencer n’est jamais facile : faire le premier pas, se mettre en mouvement malgré les doutes et les questions, les Je ne suis pas à la hauteurJe n’y arriverai jamais ou Qui suis-je après tout pour écrire ?  

Les jours passent et vous faites tout pour éviter de vous y confronter. Vous remplissez votre agenda de tout un tas d’actions à réaliser, tout qui ne soit pas… cela. Peut-être que cela vous fait peur, peut-être que vous craignez de ne pas être à la hauteur de l’enjeu – l’enjeu imaginé. Pourtant, nous le voyons chaque jour à l’école, une fois le premier pas effectué, tout devient plus facile ! 

Nous en sommes convaincus, tout réside dans ce tout petit premier pas ! 

Ce petit pas, nous souhaitons vous aider à le faire. Avec la conviction, aussi, que c’est avant tout affaire de plaisir. Car quel meilleur moteur pour commencer, puis surtout continuer ?

Nous avons ainsi proposé à 5 de nos auteurs – dont nous savons qu’ils excellent dans l’art d’encourager nos participants… – de vous partager leurs astuces et exercices pour écrire et affronter la peur d’écrire – cette peur que toutes les personnes qui écrivent connaissent, y compris celles qui écrivent depuis longtemps. Des conseils qu’ils s’appliquent à eux-mêmes dans leur pratique quotidienne, et qui fonctionnent aussi bien pour des « débutants » que pour des auteurs chevronnés… 

Trouver de l’inspiration, se lancer, dédramatiser l’écriture, identifier ce qui, parfois, freine, tel est donc l’objectif de ce nouveau cours en ligne.

Dans ce cours en ligne : 

Chaque auteur vous partage : 

● Un conseil / une astuce pour écrire, relancer, débloquer, inspirer ;

● Un exercice pratique pour appliquer ce conseil théorique ;

● Un témoignage d’expérience.

Et parce que rien n’est plus précieux qu’un retour :

● Vous avez la possibilité de nous envoyer un de vos textes, venant répondre à une des 5 consignes. 

● Le retour sera produit par un membre de notre comité de lecture. Jérôme Attal, un de nos auteurs, a même proposé de vous relire lui-même, car l’exercice qu’il vous propose s’y prête !

➡️ Informations complètes et inscriptions

2022-05-11T18:12:36+02:00jeudi 10 février 2022|À ne pas manquer, Technique d'écriture|3 Commentaires

Les inscriptions à la Masterclass des Imaginales « Corriger son manuscrit et envisager l’édition » sont ouvertes

Comme à maintenant chaque édition, le festival Imaginales organise et héberge la Masterclass dirigée par Jean-Claude Dunyach et mon humble pomme et dont le but, sur un jour et demi, consiste à armer les jeunes auteurs et autrices à franchir l’échelon professionnel dans l’écriture.

Comment passe-t-on de l’envie d’écrire au métier d’écrivain ? Au cours des dix dernières années, sites, livres et forums d’aide à l’écriture se sont multipliés. Il est aujourd’hui plus facile que jamais de travailler sur un livre. Mais comment l’achever, puis l’amener au meilleur niveau de qualité possible ? Comment se corriger, s’améliorer ? Comment et pourquoi le présenter à un éditeur ? Quels sont les rouages de la fameuse « économie du livre » ? Passer du statut d’amateur passionné à celui de jeune professionnel de l’écriture, voilà l’ambition de cette journée de formation, à travers des thèmes tels que :

• approcher l’écriture en songeant au public, sans sacrifier le cœur de son histoire ;
• savoir se lire avec recul pour parfaire son manuscrit ;
• les relations avec le monde éditorial ;
• la rémunération des auteurs…

Cette journée de formation est destinée à ceux et celles qui se sont lancés dans la rédaction d’un livre, voire l’ont terminé, et pensent à l’étape suivante, la publication professionnelle ; mais aussi à ceux et celles qui ont envie d’écrire des histoires et désirent acquérir une vision panoramique du monde de l’édition. La journée s’articule autour de présentations sur un sujet donné (l’attitude professionnelle, les corrections, les relations avec le monde éditorial…), suivies de temps de discussion et de débats autour des difficultés rencontrées par les stagiaires dans leur propre travail.

La formation se tiendra mercredi 18 mai toute la journée et jeudi 19 mai au matin. Le tarif est de 120 euros, avec déjeuner du mercredi offert.

Attention, les places sont limitées, donc si vous êtes intéressé·e, ne tardez pas !

➡️ Le dossier d’inscription est à télécharger sur le site des Imaginales.

2022-02-09T18:35:22+01:00jeudi 3 février 2022|À ne pas manquer, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Les inscriptions à la Masterclass des Imaginales « Corriger son manuscrit et envisager l’édition » sont ouvertes

Procrastination podcast S06e10 – Diriger une collection de poche, avec Pascal Godbillon

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « S06e10 – Diriger une collection de poche, avec Pascal Godbillon« .

Procrastination a l’immense plaisir de recevoir à nouveau Pascal Godbillon, qui dirige depuis 2006 l’une des collections d’imaginaire patrimoniales françaises majeures, Folio SF (Gallimard), ainsi que la collection grand format Lunes d’Encre chez Denoël. Deux collections d’imaginaire de renom, où l’on trouve à la fois les immenses jalons du genre (Shelley, Wells, Asimov chez Folio SF, par exemple), mais qui font aussi la part belle aux auteurs et autrices contemporain·es de langue française et d’ailleurs (il publie entre ses deux collections Sabrina Calvo, Alain Damasio, Catherine Dufour, Laurent Genefort ou encore Jean-Philippe Jaworski).
Cet épisode est l’occasion de lever le voile sur un secteur de grande diffusion souvent méconnu du public : l’édition de poche. Après une brève perspective sur le fonctionnement du secteur dans son ensemble, Pascal partage la façon dont il choisit les livres pour ces rééditions, et évoque réalités économiques et chiffres de vente (qui, comme il l’explique, ne forment pas une métrique nécessairement pertinente dans l’absolu).
Épisode enregistré le 26 mai 2021.

Procrastination remercie profondément Pascal Godbillon et les éditions Gallimard. Pour retrouver les collections en ligne :

– Folio SF http://www.folio-lesite.fr/SF-Fantasy (Facebook : https://www.facebook.com/editionsfolio , Twitter : https://twitter.com/editionsfolio , Instagram : https://www.instagram.com/editionsfolio/ )

– Lunes d’Encre http://www.denoel.fr/searchdenoel/advanced?category_id=13&SearchAction=1 (Facebook : https://www.facebook.com/EditionsDenoel/ , Twitter : https://twitter.com/EDITIONSDENOEL )

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2022-02-14T18:16:02+01:00mardi 1 février 2022|Procrastination podcast|3 Commentaires
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