Délais de réponse, de soumission, soumissions simultanées… Que faire ? (1. Rien)

haha-businessOkayyyy, je respire un grand coup pendant que ma dernière bibliothèque de sons symphoniques se télécharge et je me lance, tremblant et la peur au ventre, dans un de ces sujets qui déchaîne les passions :

  • Que faire face à la lenteur des réponses éditoriales aux soumissions de textes ?
  • Peut-on soumettre à plusieurs supports en même temps ? (soit “soumissions simultanées”)
  • En l’absence de réponse, au bout de combien de temps puis-je passer à autre chose ? 

Pour ma part, je vais être clair : ma posture a toujours consisté à bannir totalement les soumissions simultanées. Mais, avant de prétendre que c’est la chose à faire, et pour donner plutôt les éléments de réflexion qui serviront à construire une stratégie intelligente, comprenons la question sous-jacente : au fond, quel est le problème avec cette pratique ?

L’article d’aujourd’hui sera le premier de deux parties, concernant les questions de base, et puis mon avis, ma stratégie, qui n’engage que moi. Demain, on fera un peu plus de realpolitik pour voir comment composer avec le marché quand on est moins tête de mule que ton humble serviteur, auguste lectorat.

Soumission simultanée, champ de mines

Les services éditoriaux sont absolument noyés de manuscrits, qu’ils examinent pourtant (si les soumissions sont ouvertes), dans l’espoir de trouver la gemme de demain. Ce dont il faut bien avoir conscience, c’est qu’un éditeur qui lit un manuscrit ne fournit pas un service public (comme c’est parfois sous-entendu par de jeunes auteurs), ne doit même rien à l’auteur qui soumet son livre : il travaille, en choisissant d’investir son temps dans cette recherche – un temps qu’il ne passe pas à faire autre chose, comme boire des daïquiris aux Seychelles promouvoir un livre existant ou même l’oeuvre d’un auteur déjà établi. Il est animé par une mission, son amour de la littérature (sinon il ferait autre chose de sa vie), mais aussi par le fait que sa boîte doit tourner un minimum : encore une fois, il bosse.

Imaginons maintenant que l’éditeur, après une traversée interminable de manuscrits mal ciblés ou écrits avec deux pieds gauches trouve enfin la perle rare, le nouveau Tolkien. Hosannah ! Il appelle l’auteur pour lui promettre une avance pharaonique et des daïquiris aux Seychelles. Et là, l’auteur lui dit “ah ben je suis désolé, mais j’ai envoyé mon bouquin en même temps à votre concurrent principal, il l’a pris, c’est ballot, hein”.

Pire (anecdote authentique) : “Ah c’est cool, mais j’attends une réponse de votre concurrent plus gros qui paie mieux, s’il le veut je lui file, mais sinon okay, je vous le donne.”

Mets-toi à la place de l’éditeur, auguste lectorat. Imagine-toi dans ses souliers vernis. Quelle sera ta réaction ? Voilà.

Là, les plus libéraux peuvent se dire : “bah, loi du marché, bitch, t’avais qu’à réagir plus tôt”.

C’est une attitude légitime. Sauf que vous venez de fâcher un potentiel partenaire, qui ne refera probablement jamais affaire avec vous (oui, ce genre de choses arrive, et régulièrement) parce que vous venez, dans les faits, de lui cracher au visage et qui, s’il est mal luné, ira même raconter à ses petits camarades que vous n’êtes pas quelqu’un de fiable.

Ce qui est une mauvaise décision d’affaires, qu’on soit libéral ou pas, bitch toi-même.

Donc, toute décision concerant la soumission de textes doit prendre en compte cet aspect : laisser à l’éditeur le temps de faire son travail, lequel est lent par nature (lecture attentive, possible prise de notes, immense volume reçu), et prendre soin de ses relations futures avec tous les partenaires, parce que c’est ce qu’un pro fait.

Mais si ça ne répond pas après 47 mois ?

La réponse à ce stade de la discussion est : “mais si je n’ai pas de réponse après un temps raisonnable ? Genre 3, 6, 9 mois ? J’ai le droit d’aller ailleurs, non ?”

Mon avis ? Dans le cadre de la nouvelle (on parlera du roman demain) : attendez quand même. De façon parfaitement subjective, un truc me gêne dans le sous-entendu de cette question : l’impatience. “Ouais mais c’est dégueulasse, moi j’attends, je me ronge les sangs, je voudrais pouvoir reprendre mon texte et le publier ailleurs.”

Bah ouais, eh. Eh bah, c’est la vie. Je suis navré, mais la littérature est un métier fait de patience, de patience et encore de patience. Patience pour écrire. Patience pour relire. Patience dans les tractations, la fabrication. Si tu cherches l’insta-fame, faut faire La Nouvelle Star, pas écrire des bouquins. (Des bouquins ! Au XXIe siècle, mec, sérieusement ! Il faut faire des applis iPhone !) Tu es écrivain ? Tu as ça dans le sang ? Okay, génial. Tu as donc mille histoires qui te tournent dans la tête et te hurlent de sortir, non ? Alors fais ça, plutôt : sors-les.

Tu as envoyé la première ? Lâche prise, et écris la suivante. Et la suivante. Et la suivante. En particulier en début de carrière, où chaque texte donne cent leçons et où les sauts qualitatifs sont palpables et visibles de l’un à l’autre. Ce sera mille fois plus instructif – et donc productif à long terme – que de chercher le business dès le départ. Les nouvelles te seront peut-être refusées un an plus tard ; il te suffira de les reprendre et de les renvoyer ailleurs sans autre forme de procès. Je crois que la priorité d’un jeune auteur n’est pas de chercher la publication en premier lieu mais d’affiner son métier, de construire un corpus de textes solides et alors (mais seulement alors) de chercher à les publier.

Je n’ai jamais fait de soumission simultanée de ma vie. Alors oui, parfois, des textes sont restés dans les limbes éditoriaux pendant des années. Cinq, huit, dix ans. Un texte écrit n’est jamais perdu. C’est même lui donner l’occasion de se bonifier ; car on apprend toujours avec le temps, et les failles invisibles à l’écriture paraissent parfois au bout de cinq ans ; et, au bout de dix, on a enfin compris comment les corriger et servir son histoire au mieux.

C’est par exemple le cas de Port d’Âmes, qui est resté dans mes tiroirs pendant des années ; au final, la version qui sortira en août aura été réécrite aux trois quarts, par rapport à la version précédente, qui était elle-même entièrement réécrite par rapport à la première. Le livre a grandement profité – j’ai eu besoin de ce temps pour savoir comment présenter cette histoire, la raconter, la servir au mieux. Ce livre qui sort en 2015, je n’aurais pas pu l’écrire en 2007. Mais il ne fallait pas non plus attendre 2015 pour l’écrire. Il fallait un mûrissement.

Il faut être patient dans ce métier. La priorité, c’est écrire de son mieux, avant viser à publier. La publication vient ensuite, mais toujours dans un second temps.

Demain, nous parlerons de romans, et de ce qu’on peut faire quand on n’a pas une tête en bois comme moi.

2015-07-29T19:24:54+02:00mercredi 29 juillet 2015|Best Of, Technique d'écriture|12 Commentaires

Sept conseils de base au jeune auteur qui veut publier

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C’est une question qui revient souvent ces temps-ci : “J’ai écrit pas mal, je me sens prêt à franchir l’étape de la soumission voire de la publication, aurais-tu des conseils ?”

Ma foi, cela appelle une réponse soit très courte (laquelle est : “beeeeeeen…”) soit très longue (tout le rayon “technique d’écriture” d’une grande librairie américaine). Mais cela ne répond à rien (surtout la première) et l’on doit pouvoir cerner de meilleurs conseils fondamentaux à donner.

Que voici donc, au nombre de sept, parce que le sept, c’est l’alpha, c’est l’oméga, c’est mystique, ça fait genre vérité suprême révélée.

1. Écrivez un bon bouquin

C’est la base absolue. Ce qu’on va juger avant toute chose, c’est la qualité de votre texte, de votre histoire, de vos personnages, l’inventivité, le style, tout ce qui fait une oeuvre aboutie.

Voilà, c’est tout, salut, à la prochaine.

Non, plus sérieusement – ça me fait penser à une anecdote lue sur Facebook à propos d’un jeune DJ qui expliquait à un autre tout son plan marketing, son site web, sa marque, avant d’avoir réalisé la moindre mixtape. Le texte est la base. N’imaginez pas tous les à-côtés de la publication avant de l’avoir fini, peaufiné, relu, re-relu, réécrit, re-re-relu, puis finalement envoyé.

Pour travailler un livre, il y a quantités de conseils un peu partout, à commencer par les aides à l’écriture et la section Technique du présent site.

2. Peaufinez votre manuscrit (plus que ça)

Ça devrait aller avec le point précédent mais cela ressort tellement quand je parle à des éditeurs que cela mérite un point à part entière. Tu n’imagines pas, auguste lectorat (enfin peut-être que si, depuis le temps qu’on se connaît) la quantité de manuscrits illisibles reçus par les services : écrits en gothique, ponctués à l’avenant, orthographiés en SMS, etc.

Travaillez votre livre jusqu’à ce qu’il soit également irréprochable au niveau purement formel : aération, pagination, format, etc. La plupart des services de lecture des grands éditeurs rejettent les soumissions à la page 2 parce que c’est illisible. Ne faites pas le malin en croyant qu’une impression sur vélin vieilli au thé attirera une attention favorable. Cela attirera une attention, c’est certain, mais pas celle que vous espérez.

3. Respectez les règles (et connaissez votre place)

Corollaire du point précédent : les éditeurs qui acceptent des soumissions exposent en général clairement ce qu’ils demandent – relié ou pas, recto-verso ou pas, l’intégralité ou bien trois chapitres pour commencer, etc. Respectez ces règles comme votre livre de culte personnel. Ne pas les respecter est un moyen sûr de se faire refouler sans même une lecture. La plupart des éditeurs reçoivent des dizaines de manuscrits par semaine (voire par jour) ; ces règles existent pour leur faciliter la vie, selon leur mode de travail. Si vous ne respectez pas leur boulot, n’attendez pas qu’ils respectent le vôtre.

Ce qui va avec : laissez l’ego au vestiaire, voire, si possible, enfermé dans une malle en plomb verrouillée à double tour dans la sombre cave de vos ressentiments. En d’autres termes : taisez-vous. En cas de refus, apprenez à l’accepter gracieusement au lieu de râler envers l’éditeur (ce qui vous fait passer pour une diva) – voire, pire, sur Facebook (ce qui vous fait passer pour une diva auprès de l’éditeur ET de vos amis). Vous avez le droit de considérer qu’il a tort, mais le hurler ne changera rien, à part pourrir vos relations avec le monde. Passez à l’éditeur et/ou au projet suivant. Essayez de comprendre ce qui a coincé, dans le livre ou dans le ciblage de votre interlocuteur. Tirez-en des leçons. Puis lâchez prise.

4. Connaissez votre marché (et ciblez-le)

En fait, c’était le premier conseil qui m’est venu, tant il est ignoré, mais je m’en serais voulu de ne pas d’abord insister sur le texte. Néanmoins, c’est un point fondamental. Pour publier dans un domaine (la fantasy, le polar, le dinoporn), il convient de connaître ce domaine, et pas seulement son arsenal narratif, mais aussi son paysage économique.

Qui sont les acteurs importants ? Les compagnies, mais aussi les personnes ? Qui publie quoi ? Quels sont les moyens des uns et des autres ? Et surtout, qui est le plus susceptible de publier ce que je fais ? Là encore, vous n’imaginez le nombre d’erreurs de casting – des autobiographies envoyées à des éditeurs d’imaginaire, voire de la SF envoyée à des revues de fantasy pure (j’en recevais à l’époque d’Asphodale ; je redirigeais les meilleures vers Galaxies, mais vous ne pouvez pas compter là-dessus). Citons l’excellent Grimoire Galactique des Grenouilles réalisé par CoCyclics qui recense tous les éditeurs d’imaginaire. La première chose à faire une fois qu’on a un manuscrit réellement terminé, c’est – eh oui – une étude de marché. Aujourd’hui, un jeune auteur qui veut publier n’a pas le droit de dire “mais je ne sais pas chez qui”.

5. Évitez les projets casse-gueule (pour l’instant)

Okay. Vous avez une grande oeuvre, genre un immense univers de fantasy qui couvre plusieurs millénaires d’histoire avec des passerelles entre tous les textes et une lente évolution de l’univers et… heu…

Bon. Évitez de dire à un éditeur putatif pour votre premier projet “Ceci est le premier volume d’une décalogie”. Désolé d’être lapidaire, mais c’est un risque trop vaste à votre stade. Vous êtes : 1) jeune auteur 2) francophone 3) avec une série en projet. Je suis navré, mais ça fait au moins une tare de trop, sachant qu’un éditeur va miser de l’argent et du temps sur vous pour vous amener à la publication et faire connaître votre travail. Il y en a une dont vous ne vous débarrasserez en principe jamais (francophone) et une autre à laquelle vous ne pouvez rien pour l’instant (jeune) donc essayez de mettre toutes les chances de votre côté. Gardez vos projets ambitieux sous le bras – l’expérience que vous aurez acquise, en plus, vous aidera à mieux les servir par la suite.

Après, il n’est jamais exclu que vous soyez purement génial, sans rien à apprendre, et que votre décalogie soit prise d’entrée avec une avance pharaonique. Je vous le souhaite ! Mais il est toujours plus sûr de partir du principe qu’on ne l’est pas.

6. Faites-vous peut-être la main sur des nouvelles

Cela n’a rien d’obligatoire, mais c’est une idée à envisager. Écrire un roman est évidemment une entreprise de longue haleine, qui a son propre ton, son univers. Quand on fait ses premières armes, la nouvelle permet de dominer plus facilement la dynamique de la narration, de s’essayer à quantité de genres, à se mesurer au retravail… Et évidemment de se mesurer à la concurrence, auteurs professionnels, voire grandes stars mondiales. C’est très formateur. Et en cas d’échec, il est plus facile de se remettre en selle.

7. Montrez votre motivation

Cela ne vous garantira évidemment pas d’être pris, mais posez-vous une question simple : au travail de qui prêterez-vous le plus attention, à celui qui a montré son investissement dans son projet, dans une communauté locale autour d’actions autour du livre, pour la promotion des genres qu’il aime – ou bien au parfait inconnu ? Le parfait inconnu est peut-être génial et sera pris du premier coup ; mais s’impliquer dans la littérature, se passionner pour elle, met en valeur vos compétences – et s’avère riche d’enseignements. Si votre personnalité est agréable, professionnelle, peut-être que les fées de l’édition se pencheront avec un soupçon de bienveillance supplémentaire sur votre berceau – parce qu’on vous sait à présent fiable et de bonne volonté. Encore une fois, cela ne garantit rien, mais se présenter sous son meilleur jour, dynamique, motivé, ne peut pas faire de mal. 

Et puis, de toute façon, cela ne vous coûte rien – il s’agit déjà de ce que vous aimez, non ?

2019-08-28T21:37:34+02:00jeudi 9 juillet 2015|Best Of, Technique d'écriture|32 Commentaires

En entretien sur Tintamare (la gazette de Cocyclics) autour de la nouvelle

tintamare

Tintamare, la gazette de Cocyclics, le site – forum d’entraide autour de l’écriture, lance une nouvelle rubrique d’entretiens autour de l’écriture de nouvelles, et j’ai l’insigne honneur (ce qui ne veut pas dire qu’on m’a remis un badge) de lancer le bal autour du format, de sa spécificité et évidemment de la technique.

Pour vous, y a-t-il des codes (chutes, rythmes, types d’histoires) incontournables de la nouvelle à respecter/détourner ?

Je souscris à la démarche d’Edgar Allan Poe : dans la nouvelle, tout doit concourir à une atmosphère unique. Même si, comme pour tous les codes, il faut réfléchir et éventuellement contourner le principe… Mais j’en reste assez proche, du moins quant à l’idée de but final. Une nouvelle est pour moi une promesse narrative assez brève, qui prend de l’élan sur quelques pages, et doit offrir, soit une chute frappante, soit un questionnement net.

Pour lire l’intégralité de l’entretien, c’est là.

2015-04-20T15:53:27+02:00mercredi 22 avril 2015|Entretiens, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur En entretien sur Tintamare (la gazette de Cocyclics) autour de la nouvelle

Un splendide artbook pour le jeu Abyss (+ une nouvelle)

Abyss est un jeu de plateau de gestion et de politique, intelligemment pensé, simple à prendre en main mais complexe à maîtriser, situé dans un royaume sous-marin – pour être simple, on pourrait parler de Game of Thrones sous la mer. Magnifiquement illustré par Xavier Collette (quand j’ai eu mon exemplaire, c’était la première fois que j’étais déjà content de simplement “regarder” un jeu avant de jouer), l’univers se voit à présent enrichi d’un superbe artbook émaillé de courtes nouvelles inédites d’imaginaire, un projet auquel je suis enchanté d’avoir participé !

 

abyss-universe-l-artbook

Couv. Xavier Collette

Auteurs au sommaire :

  • David Calvo
  • Lionel Davoust
  • Mathieu Gaborit
  • Thomas Hervet
  • Rozenn Illiano

Travailler à la fois sur la base des illustrations de Xavier et de la mécanique du jeu était une expérience très intéressante ; plutôt que de partir d’un thème et/ou des contraintes d’un appel à textes, la narration était entièrement libre – il s’agissait simplement de partir d’une illustration. Cela a résulté en un processus plus intuitif que d’habitude pour moi, plus organique (ce qui est bien raccord avec l’univers !), où j’ai simplement laissé monter les impressions suscitées par l’image.

La vidéo de réalisation de la couverture en time lapse est impressionnante.

Envie de vous l’offrir ? Le livre est disponible par exemple chez Jumanji-shop. Pour en savoir plus sur le texte.

2015-03-12T09:50:42+01:00jeudi 12 mars 2015|À ne pas manquer|2 Commentaires

Le site Mythologica devient une revue papier

Illus. Pascal Quidault

Illus. Pascal Quidault

Le site Mythologica, qui propose chroniques et dossiers autour de l’imaginaire, se lance dans la grande aventure du papier avec une revue trimestrielle. Au programme : des nouvelles inédites, un dossier thématique et des chroniques, centrées sur la littérature bien sûr mais n’oubliant pas les autres médias comme le jeu, la musique, le cinéma. De plus, la revue sera également disponible en numérique.

Je déclare sans partage ma joie de voir naître un nouveau média tel que celui-là. Avec la disparition d’Asphodale que j’avais contribué à fonder puis dirigée, le sommeil de Faëries, le passage au tout-web de Khimaira, les supports périodiques se sont raréfiés, même si les ténors de longue date tiennent bon (Bifrost, Galaxies, Fiction), même si d’autres initiatives modernes ont vu le jour (à commencer par Angle Mort). Offrir davantage d’exposition à l’imaginaire et d’études de fond pour compléter l’immédiateté du Net ne peut qu’être positif pour la littérature.

Un numéro 0 avec au sommaire Nathalie Dau, John Emerson et Brice Tarvel, consacré à la fantasy, paraîtra en mai. Les prochains dossiers porteront parfois sur des auteurs (Lovecraft, George R. R. Martin) ou des thématiques (L’imaginaire slave).

Pour tout savoir, un mini-site dédié à la revue (et proposant d’ores et déjà de s’abonner) se trouve ici.

2013-04-19T10:27:22+02:00vendredi 19 avril 2013|Le monde du livre|Commentaires fermés sur Le site Mythologica devient une revue papier

De retour sur Évanégyre…

Illus. Fred Navez

… pour une nouvelle en cours d’écriture (qui devra évidemment intéresser l’éditeur pour être publiée, bien sûr), toujours indépendante du reste, comme d’habitude. C’est une agréable cassure de rythme entre les volumes 2 et 3 de Léviathan que de reprendre la route aux côtés de l’Empire d’Asreth (qui sera une nouvelle fois le point focal de ce récit).

Pour se mettre dans l’ambiance…

2012-04-27T22:27:07+02:00samedi 17 mars 2012|Journal|10 Commentaires

Noël nocturne

Je ne t’oublie pas, auguste lectorat, et je ne voudrais certainement pas que tu croies que ce blog dépérit. Simplement, comme à chaque fois que s’approche le bouclage d’un livre – en l’occurrence, Léviathan : La Nuit -, je me trouve obligé de mettre un coup de collier pour la dernière ligne droite afin de terminer dans les meilleures conditions possibles, ce qui me force malheureusement à lever le pied sur le postage en ligne de bêtises – ou de trucs vaguement intelligents, ne soyons pas sectaires. Cependant, une légère altération de rythme en 2012 devrait me permettre d’éviter ces petites périodes plus vides et d’équilibrer sur l’année.

Dans l’intervalle, je reviens du salon Lecture en Fête de Roquebrune Cap Martin ce week-end, un très agréable rendez-vous au bord de la mer autour du livre, riche en rencontres comme toujours, et où je me suis retrouvé à parler de Léviathan : La Chute et de son intégration dans la dite “nouvelle école du thriller” – étiquette extrêmement flatteuse mais dont j’ai toujours un peu de mal à parler, ayant une culture plus imaginaire que polar. Si la trilogie Léviathan a la forme d’un thriller, c’est avant tout parce que j’aime les histoires à rebondissements et à secrets, mais je ne me prétendrais nullement expert en la matière. Je suis cependant très fier de me trouver intégré également à cette tradition.

Quelques photos rapportées – qualité mauvaise, n’ayant dans mes bagages que mon téléphone portable et non mon véritable appareil.

Quelques actus :

Léviathan : La Chute est à présent référencé sur Le Choix des Libraires. Il y figure une petite interview qui tient un peu du portrait chinois, sur la page du livre.

Je serai demain l’invité d’Arnaud Wassmer sur RCF Alpha pour son émission Regards sur la Culture, en compagnie du dessinateur de BD Tarek. Pour écouter, c’est à 11h04 en direct ou bien en ligne : rendez-vous sur cette page.

Enfin, j’ai la grande joie de vous annoncer la publication toute prochaine d’une nouvelle en accès libre sur le site de la ville de Reims. Chaque année, le site Destination Noël propose un calendrier de l’Avent avec des contes de Noël pour adultes en épisodes à suivre : cette année, figurent au sommaire Sophie Dabat, Jeanne-A Debats, Anne Fakhouri, Mélanie Fazi, Thomas Geha et votre humble serviteur. Le texte de Thomas a déjà été publié et celui d’Anne est en cours : c’est gratuit et c’est ici, alors pourquoi se priver ?

2011-12-13T11:48:28+01:00mercredi 7 décembre 2011|Actu|8 Commentaires

“L’Importance de ton regard” finaliste du prix Rosny Aîné !

Couv. Anne-Claire Payet

Les résultats du premier tour du prix Rosny Aîné, fondé sur les votes des lecteurs, viennent d’être annoncés ! Et « L’Importance de ton regard », la novella qui donne son nom au recueil du même nom, figure parmi les finalistes. Merci à vous tous qui avez voté pour ce texte – ou d’autres – ; merci pour votre soutien et pour avoir désigné ce texte, qui figure parmi mes préférés. Votre appréciation me touche énormément, et je suis très heureux que cette histoire, écrite dans une espèce de frénésie un peu hallucinée, vous ait plu au point que vous ayez décidé de voter pour elle.

Bravo à tous les finalistes également, bien sûr ! Les lauréats seront désignés à la Convention de SF française, à Tilff (Belgique), qui se tiendra du 18 au 22 août. J’aurais aimé m’y rendre, mais je me trouve à New Quay jusqu’à fin août dans le cadre de mon volontariat avec la Sea Watch Foundation. Et je vous invite à jeter un oeil au bel hommage de Jeanne-A Debats à Rosny Aîné sur son blog.

Romans

  • Jeanne-A Debats : Plaguers (L’Atalante)
  • Vincent Gessler : Cygnis (L’Atalante)
  • Michel Jeury : May, le monde (Robert Laffont)
  • L. L. Kloetzer : CLEER (Denoël)
  • Xavier Mauméjean : Rosée de feu (Bélial’)
  • Laurent Whale : Les pilleurs d’âmes (Ad Astra)
  • Laurent Poujois : L’Ange blond (Mnémos)

 Nouvelles

  • Oliver Castle : “Atomic Girl et moi” (in Super-héros !, Parchemins & Traverses)
  • Lionel Davoust : “L’Importance de ton regard” (in L’importance de ton regard, Black Coat Press)
  • Thomas Day : “La Ville féminicide” (in Utopiales 2010, ActuSF)
  • Sylvie Denis : “Les Danseurs de la lune double” (in Galaxies n°9)
  • Kanatas : “Poussière” (in AOC n° 14)
  • Timothée Rey : “Suivre à travers le bleu cet éclair puis cette ombre” (in Des nouvelles du Tibbar, Les Moutons électriques)

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2011-08-09T20:39:39+02:00mardi 9 août 2011|Actu|11 Commentaires

« Point de sauvegarde », à paraître dans La Guerre, anthologie d’une belligérance

Couv. Simon Goinard Phelipot

Voilà un projet dont je n’avais pas encore parlé, parce que les choses se sont emballées récemment : j’ai le grand plaisir de pouvoir annoncer la publication prochaine d’un nouveau texte intitulé « Point de sauvegarde », dans La Guerre, anthologie d’une belligérance, ouvrage dirigé par Yael Assia et Merlin Jacquet aux éditions Hydromel. L’anthologie sortira fin mai, juste à temps pour les Imaginales, où les éditions Hydromel seront présentes.

Quatrième de couverture

La guerre, c’est l’opéra grotesque d’un crime à grande échelle ; une forme fondamentale de la nature humaine, le théâtre atavique de la discorde. La guerre, c’est l’abandon de soi dans l’idée commune, et l’expression la plus extrême de la solitude de l’être.

Quatorze déclinaisons sensibles et concernées sur la pandémie la plus imaginative de l’Histoire : de l’esthétique du conflit à la mise en exergue de l’horreur brute d’un enfant-soldat, les textes composent de la guerre dans notre société et nos imaginaires ; de la dissension entre et au sein de nos êtres, de la mémoire dans nos structures, sous toutes nos coutures.

De l’humain bâti sur le feu pour s’anéantir dans ses braises. De la tension, de l’exécution, du souvenir, avec violence, lassitude – avec espoir, parfois ; puisqu’il ne s’agit au final rien de moins, dans toute la splendeur de son ironie, que d’une bataille contre la guerre.

Au sommaire

  • Stéphane Beauverger
  • Stéphanie Benson
  • Pierre Bordage
  • Charlotte Bousquet
  • Jean-Michel Calvez
  • Lucie Chenu
  • LD
  • Léo Henry
  • Jess Kaan
  • Luvan
  • Li-Cam
  • Jacques Mucchielli
  • Jérôme Noirez
  • Laurent Queyssi

À propos de “Point de sauvegarde”

2050. Bennett, Martinez et Rivera sont des surhommes : des cyborgs, dont la psyché méticuleusement conservée dans leur cerveau biologique commande à un corps d’acier, de fibres de carbone et d’élastomère. Sens augmentés, force physique décuplée, ce sont les soldats parfaits, invincibles, méticuleux, méthodiques.

Immortels.

L’Armée des Sans-Terre s’est retranchée dans une vieille mission située au coeur de l’Amazonie, où un brouilleur dissimule leurs effectifs et leurs objectifs véritables. L’objectif des trois cyborgs : reprendre le site et exterminer les rebelles.

Mais ce qu’ils vont y trouver va heurter de plein fouet leurs convictions, leur identité – et leur raison même d’hommes-machines…

Oui, “Point de sauvegarde” est donc de la SF ! Cela faisait des années que je ne m’étais pas aventuré sérieusement dans ce domaine et cela m’a fait plaisir de pouvoir jouer avec un thème qui m’intéresse énormement, celui du cyborg et les réflexions que cela entraîne sur la question de l’identité et du soi. Cela m’a aussi confronté à nouveau aux difficultés inhérentes au genre : comment construire une extrapolation scientifique vraisemblable pour proposer des choses qui n’existent pas encore ? La SF nécessite de prêter attention à une myriade de détails du monde réel et de sa technologie pour fournir une anticipation vraisemblable ; un exercice dont j’avais un peu perdu l’habitude – la fantasy et le fantastique exigent une cohérence interne, mais la création y est plus libre, puisque l’on peut s’écarter des lois réelles du monde. J’espère m’en être tiré correctement. Après… Le texte devrait cacher une ou deux surprises !

2011-05-17T15:57:32+02:00mardi 17 mai 2011|Actu|7 Commentaires

L’Importance de ton regard sélectionné au premier tour du Grand Prix de l’Imaginaire !

Couv. Anne-Claire Payet

Il y a une loi cosmique qui stipule que chaque fois que j’annonce un emploi du temps de publication sur ce blog, l’information ou l’actualité vient le chambouler, mais je ne vais certainement pas m’en plaindre, puisque une excellente nouvelle vient de tomber : L’Importance de ton regard a été sélectionné au premier tour du Grand Prix de l’Imaginaire ! Merci au jury !

Attention, il ne s’agit pas de la liste des finalistes (“nominés”) mais bien d’un premier tour, une liste que le jury communique pour la première fois cette année, comme l’explique Sandrine Brugot-Maillard sur son blog. Les oeuvres sélectionnées ont donc une chance de passer véritablement finalistes (liste communiquée en mars), et les lauréats seront annoncés en juin pour le festival Étonnants Voyageurs.

Qu’importe, je suis déjà très heureux que le livre soit remarqué ! Voici la liste complète de ce premier tour (source). Bravo à tous !

Roman francophone

  • Le Souffle de l’ogre de Brigitte Aubert (Fayard)
  • Les Mystères du temps de Jean-Pierre Bonnefoy (Buchet-Chastel)
  • Les Démons de Paris de Jean-Philippe Depotte (Denoël)
  • L’Enfant sorcier de Ssinahan de Georges Foveau (Folio SF)
  • Cygnis de Vincent Gessler (L’Atalante)
  • May le monde de Michel Jeury (Robert Laffont)
  • CLEER de L.L. Kloetzer (Denoël)
  • Vegas Mytho de Christophe Lambert (Fleuve Noir)
  • Le Vaisseau ardent de Jean-Claude Marguerite (Denoël)
  • L’Ange blond de Laurent Poujois (Mnémos)

Roman étranger

  • Le Filet d’Indra de Juan Miguel Aguilera (L’Atalante)
  • La Lance du désert de Peter V. Brett (Milady)
  • Artères souterraines de Warren Ellis (Au Diable Vauvert)
  • Laisse-moi entrer de John Ajvide Lindqvist (Télémaque)
  • La Guerre tranquille de Paul J. McAuley (Bragelonne)
  • Le Fleuve des dieux de Ian McDonald (Denoël)
  • Le Don de Patrick O’Leary (Mnémos)
  • Boneshaker de Cherie Priest (Eclipse)
  • Ceci n’est pas un jeu de Walter Jon Williams (L’Atalante)
  • A travers temps de Robert Charles Wilson (Denoël)

Nouvelle francophone

  • “Effondrement des colonies” de David Calvo (Le Jardin schizologique, La Volte)
  • “Desmodus Draculae” de Leni Cèdre (Bifrost n°60)
  • L’Importance de ton regard (Recueil) de Lionel Davoust (Black Coat Press)
  • “Ethologie du tigre” de Thomas Day (L’O10ssée, Gallimard)
  • Stratégies du réenchantement (Recueil) de Jeanne-A Debats (Griffe d’Encre)
  • “Rempart” de Laurent Genefort (Bifrost n°58)
  • Bara Yogoï (Recueil) de Léo Henry et Jacques Mucchielli (Dystopia)

Nouvelle étrangère

  • L’Essence de l’art (Recueil) de Ian M. Banks (Le Bélial’)
  • “Un Précis” de Ian R. MacLeod (Bifrost n°60)
  • “Récif” de Paul J. McAuley (Galaxies n°10)
  • “Voyage avec mes chats” de Mike Resnick (Galaxies n°10)
  • Sous des cieux étrangers (Recueil) de Lucius Shepard (Le Bélial’)
  • Les Vestiges de l’automne de Robert Silverberg (ActuSF)

Roman jeunesse francophone

  • Ailleurs de Pauline Alphen (Hachette jeunesse)
  • La Guerre des mondes n’aura pas lieu ! de Johan Heliot (Mango jeunesse)
  • La Roue des vents de Vincent Joubert (Ankama)
  • La Dernière flèche de Jérôme Noirez (Mango jeunesse)
  • La Douane volante de François Place (Gallimard jeunesse)
  • Les Yeux d’Opale de Bénédicte Taffin (Gallimard jeunesse)
  • Deux secondes avant la fin du monde de Freddy Woets (Oskar)

Roman jeunesse étranger

  • Les Portes de John Connolly (L’Archipel)
  • Le Sortilège de pierre de Cornelia Funke (Gallimard jeunesse)
  • Entremonde de Neil Gaiman et Michael Reaves(Au Diable Vauvert)
  • Voraces de Oisin McGann (Mango jeunesse)
  • Un endroit où se cacher de Joyce Carol Oates (Albin Michel jeunesse)
  • Jenna Fox, pour toujours de Mary E. Pearson (Des Grandes Personnes)
  • Alcatraz (Série) de Brandon Sanderson (Mango jeunesse)
  • La Confrérie de l’horloge de Arthur Slade (Le Masque)
  • Léviathan de Scott Westerfeld (Pocket jeunesse)

Prix Jacques Chambon de la traduction

  • Mikael Cabon pour Chroniques des rivages de l’Ouest (Série) de Ursula K. Le Guin (L’Atalante)
  • Sara Doke pour Lila Black (Série) de Justina Robson (Milady)
  • Gilles Goullet pour Le Fleuve des dieux de Ian McDonald (Denoël)
  • Brigitte Mariot pour L’Âge du chaos (Série) de Mark Chadbourn (Orbit) et La Première loi (Série) de Joe Abercrombie (Pygmalion)
  • Nathalie Mège pour Le Don de Patrick O’Leary (Mnémos)
  • Michel Pagel pour Entremonde de Neil Gaiman et Michael Reaves (Au Diable Vauvert)

Prix Wojtek Siudmak du graphisme

  • Aleksi Briclot pour Worlds & Wonders (CFSL Ink)
  • Philipe Gady pour La Maison qui glissait de Jean-Pierre Andrevon (Le Bélial’), H2G2 de Douglas Adams et H2G2 : Encore une chose… de Eoin Colfer (Denoël)
  • Grégory Fromenteau pour Solaris n°174 et Solaris n°176
  • Manchu pour Starship(s) (Delcourt)
  • Frédéric Perrin pour Ceci n’est pas un jeu de Walter Jon Williams (L’Atalante)
  • Diego Tripodi pour Jack Barron et l’éternité et Il est parmi nous de Norman Spinrad (J’ai lu)
  • Jason Van Hollander pour La Ville et le tableau de Robert Freeman Wexler (Zanzibar)
  • Damien Venzi pour Péninsule de Michael G. Coney (Folio SF)

BD / Comics

  • La Brigade chimérique (tomes 1 à 6) de Fabrice Colin, Serge Lehman et Stéphane Gess (L’Atalante)
  • Les Derniers jours d’un immortel de Fabien Vehlmann et Gwen de Bonneval (Futuropolis)
  • Le Diable amoureux et autres films jamais tournés par Méliès de Fabien Vehlmann et Frantz Duchazeau (Dargaud)
  • Hercule (tome 1) de Steve Moore et Admira Wijaya (Milady Graphics)
  • Nico (tomes 1 à 2) de Fred Duval et Philippe Berthet (Dargaud)
  • Omni-Visibilis de Lewis Trondheim et Matthieu Bonhomme (Dupuis)
  • Orbital (tomes 1 à 4) de Sylvain Runberg et Serge Pellé (Dupuis)
  • Rex Mundi (tomes 1 à 2) de Arvid Nelson et Ericj (Milady Graphics)
  • Sorcellerie et Dépendances de Sandrine Revel(Dupuis)
  • Tortuga (tome 1) de Sébastien Viozat et Antoine Brivet (Ankama)
  • Uchronie[s] (tomes 1 à 3 des 3 séries) de Eric Corbeyran, Eric Chabbert, Djillali Defali et Tibéry (Glénat)
  • Zombillénium (tome 1) de Arthur De Pins (Dupuis)

Manga

  • 7 milliards d’aiguilles (tomes 1 à 4) de Nobuaki Tadano (Doki-Doki)
  • Baptist (tomes 1 à 4) de Gyung-Won Yu et Sung-Ho Mun (Ki-Oon)
  • Broken Blade (tomes 1 à 6) de Yûnosuke Yoshinaga (Doki-Doki)
  • Freesia (tomes 1 à 4) de Jirô Matsumoto (Kazé)
  • L’Île Panorama de Maruo Suehiro (Casterman)
  • Pluto (tomes 1 à 5) de Naoki Urasawa (Kana)
  • Rohan au Louvre de Hirohiko Araki (Futuropolis / Le Louvre)
  • Ultra Heaven (tomes 1 à 3) de Keiichi Koike (Glénat)

Essai

  • A.E. Van Vogt, passeur cosmique sous la direction de Joseph Altairac (L’Oeil du Sphinx)
  • Steampunk ! L’esthétique rétro-futur de Etienne Barillier (Les Moutons électriques)
  • Jean Ray, l’alchimie du mystère de Arnaud Huftier (Encrage)
  • Le Panthéon des savants fous de Anna C. Long et Daniel H. Wilson (Calmann-Lévy)
  • Encyclopédie du fantastique sous la direction de Valérie Tritter (Ellipses)

Prix spécial

  • 75 Years of DC Comics de Paul Levitz (Taschen)
  • L’Art fantastique de Werner Hoffman (Actes sud)
  • DC Comics, les super-héros s’affichent, commentaires de Robert Schnakenberg (Huginn & Muninn)
  • Hugo Gernsback. An amazing story, catalogue d’exposition de Luc Henrig, Paul Lesch et Ralph Letsch (CNL de Mersch)
  • Kadath, le guide de la cité inconnue de David Camus, Mélanie Fazi, Raphaël Granier de Cassagnac, Laurent Poujois et Nicolas Fructus (Mnémos)
  • Les Mers perdues de Jacques Abeille et François Schuiten (Attila)
  • Poètes de l’Imaginaire, anthologie de Sylvain Fontaine (Terre de Brume)
  • The Sunday Books de Michael Moorcock et Mervyn Lawrence Peake (Denoël)
2011-01-20T10:48:30+01:00jeudi 20 janvier 2011|Actu|5 Commentaires

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