Les inscriptions à la Masterclass des Imaginales sont ouvertes !

Si vous avez raté les épisodes précédents.

La Masterclass des Imaginales se tiendra cette année les mercredi 22 mai (journée complète) et jeudi 23 mai (matinée) : Sara Doke, Jean-Claude Dunyach et mon humble pomme vous proposons de vous accompagner dans l’apprentissage d’outils et méthodes destinés à porter votre travail d’auteur à un niveau professionnel.

VOUS EMMENER DE L’ENVIE À LA RÉALISATION !

Ces journées de rencontres permettent à d’aspirants écrivains de passer de l’envie, à la réalisation, puis à la possibilité d’une publication.

On trouve un peu partout des propositions de masterclass d’écriture, sur Youtube, dans les publicités sur les réseaux sociaux, l’écriture est devenue accessible à tous. Mais quid de l’accompagnement vers une professionnalisation ? Peut-on se passer d’un chaînon dans l’édition ? Comment se passe la publication d’un manuscrit, comment fonctionne la publication ? Comment présenter un texte à un éditeur ?

Cette session de formation servira à vous armer face à ces questions, à vous informer, vous guider dans le chemin qui passe de la passion à la profession.

Les questions suivantes seront notamment abordées :

  • Gestion de l’information, rythme, conflit… les diverses techniques fondamentales de la narration. Votre public cible est-il adapté à votre texte ?
  • Un premier jet est toujours perfectible, toujours, savez-vous prendre le recul nécessaire ? Quelle édition choisir ? Entre l’auto-édition et la publication à compte d’éditeur, un monde de différences, des obstacles à franchir ?
  • Comment bien vendre votre manuscrit, rédiger un pitch, un argumentaire promotionnel ? Quels sont les droits qui encadrent l’écriture, comment lire un contrat et toucher des droits ?

Cette formation est consacrée aux jeunes auteurs qui savent déjà comment s’articule leur texte, qui ont commencé, voire terminé la narration et souhaitent se lancer dans la publication, comme à ceux qui ont uneenvie dévorante de s’y mettre et voudraient connaître les rouages du métier.Selon vos désirs, nous aborderons tout ce qui concerne le monde éditorial, de l’écriture à la relecture, à la correction, à l’édition, dans uncontexte de conversation entre les animatrices et les participants. Nous vous donnerons des clés et des exercices qui vous permettront d’avancer dans votre projet et d’en connaître l’avenir. Pour cela, nous préférons disposer d’un synopsis et de vos questions pour répondre au mieux à vos attentes.

C’est donc une nouvelle articulation de cette journée et demie de formation qui s’annonce, puisqu’en plus de son travail d’écrivaine, traductrice et journaliste, Sara va apporter toute son expérience avec le monde éditorial en tant que présidente d’honneur du Syndicat des Écrivains de Langue Française !

➡️ Télécharger le dossier de la Masterclass 2024

2024-03-04T00:29:44+01:00mercredi 6 mars 2024|À ne pas manquer, Technique d'écriture|0 commentaire

L’écriture se poursuit pendant les travaux (de correction)

Un petit point rapide sur où j’en suis de La Succession des Âges, car peut-être bien que les barres de progrès peuvent vous poser question. À l’heure actuelle, elles disent :

Heu, quoi, le mec il a pas fini d’écrire, mais il corrige ?

Effectivement. Comme l’annonce la vidéo de news d’il y a quinze jours (y a tout dedans, le point de situation et de jolies images, allez-y donc voir), je suis dans les dernières longueurs de mon déménagement vers l’Australie et, pour tout vous dire, ma compagne et moi allons aussi prendre cette année quelques pauses bien méritées pour fêter notre mariage, en plus de passer du temps avec nos familles respectives et nos amis (surtout après deux ans de Covid empêchant ce genre de réjouissances). (Accessoirement, attendez-vous à quelques pauses sur le blog et les réseaux cet été.)

La sortie de La Succession des Âges étant prévue à l’automne 2024, et le volume de la bête étant considérable, il me faut m’organiser très en amont pour que ma directrice d’ouvrage (qui estime le travail éditorial à plusieurs trimestres), la génialissime Florence Bury, ait le temps de passer en profondeur sur l’intégralité du roman. Ce qui implique, pour mes corrections personnelles, de commencer dès maintenant à amorcer mon propre travail éditorial sur ce que je possède (85% du premier jet, donc) afin de le lui proposer.

Est-ce que c’est pratique ? Honnêtement, je préfère procéder par phases successives (rédaction, puis corrections, puis retravail éditorial) plutôt que les mener de front, mais l’envergure de « Les Dieux sauvages » ne rend pas la chose très praticable. Est-ce un problème ? Absolument pas. J’ai rencontré la même situation sur tous les volumes de la série à l’exception du premier. J’ai donc déjà travaillé trois fois de la sorte, je connais le terrain, ça se gère ; c’est juste qu’ici, le volume du livre étant singulier, il faut que je m’y prenne d’autant plus à l’avance.

Je suis donc en train de relire / annoter le manuscrit pour attaquer mes corrections, l’envoi aux bêta-lecteurs, pour reprendre l’écriture vers la fin de l’année. Florence et moi nous rejoindrons au fil de cette phase, comme sur les livres précédents.

Je ne vais cependant pas donner l’impression du contraire, il reste un boulot proprement considérable à abattre. La Succession des Âges est un monstre. Je voudrais encore un an de plus pour me sentir à peu près à l’aise avec. Mais en vérité, je ne le serai jamais vraiment, donc j’entre dans cette phase où il faut livrer son meilleur effort, de toutes ses forces et de son honnêteté, afin de le libérer enfin, et de conclure cette saga.

2023-05-16T22:51:02+02:00mercredi 17 mai 2023|Dernières nouvelles|Commentaires fermés sur L’écriture se poursuit pendant les travaux (de correction)

Procrastination podcast s07e17 – Écrire sans ordinateur

procrastination-logo-texte

Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “s07e17 – Écrire sans ordinateur“.

C’est l’option par défaut, à tel point qu’on ne l’interroge même plus ; mais y a-t-il des options, des moments pour s’éloigner judicieusement de l’écran ?
Mélanie est attachée à l’ordinateur ; elle tape plus vite qu’elle n’écrit, mais cherche cependant, en conséquence, à limiter son temps d’écran hors du travail. Elle met aussi en avant les dangers des distractions toujours présentes à portée de clic !
Estelle tape aussi au clavier (avec un doigt) mais passe par le papier pour les scènes difficiles. Cependant, dans son travail, l’ordinateur est l’outil crucial pour tenir les délais de sa vie d’écrivaine.
Lionel aime l’ordinateur aussi, mais met en garde contre la facilité de correction qu’il offre, laquelle peut engendrer un mode de pensée critique permanent très toxique pour la créativité. De la machine à écrire connectée aux options des logiciels, il propose plusieurs façons pour préserver l’état de “flow”.

Références citées

  • Neil Gaiman
  • Dean Wesley Smith
  • Kristine Kathryn Rusch
  • Thomson et son MO5
  • Le Minitel, fierté télématique française
  • Machines à écrire connectées Freewrite : https://getfreewrite.com
  • Machines à écrire numériques primitives Alphasmart (à chercher sur eBay)
  • La disposition de clavier BÉPO https://bepo.fr/wiki/Accueil
  • Typing.com

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2023-06-20T11:03:17+02:00lundi 15 mai 2023|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s07e17 – Écrire sans ordinateur

Writing is rewriting – sauf quand pas

Il est à présent bien admis dans les cercles d’écriture que writing is rewriting – “écrire, c’est corriger” – c’est-à-dire que le premier jet d’un manuscrit est très souvent imparfait, et sera (r)affiné par la phase de correction. C’est juste et nécessaire, et nous le répétons souvent dans Procrastination.

Ou l’inverse.

Cependant, il ne faut pas sous-estimer la vérité et l’énergie du premier jet. Il y a dans la rédaction une vie et une authenticité, correspondant à la découverte de l’histoire, à son vécu aux côtés des personnages, qui me semble impossible à répliquer une fois ce chemin accompli une première fois. (On ne se baigne pas deux fois dans la même rivière, disait l’autre.) Il est possible, et fréquent, de vouloir corriger tellement son premier jet, d’y chercher tant la perfection (voire, pire : d’espérer se conformer à ce que l’on fantasme des attentes éditoriales) qu’on y lisse toute l’originalité et toute la vie qui s’y trouve. (Testé et désapprouvé : il m’arrive souvent de vouloir corriger une scène en cours d’écriture, parce qu’elle est difficile, et chaque fois que je le fais, je termine avec une v2 invariablement moins vivante, beaucoup plus scolaire. C’est pourquoi je conserve toujours mes v1.) C’est dommageable pour l’œuvre, comme pour l’espoir d’édition (si c’est ce que l’on cherche) : un manuscrit vivant et sincère, même emprunt de défauts, séduira toujours plus qu’une histoire engoncée dans les limites fermes qu’on lui a imposées.

Donc, writing is rewriting, oui, mais uniquement quand il s’agit de porter plus haut cet élan vital initial, ou alors, de réécrire totalement autre chose parce que l’histoire a pris un mauvais virage. La meilleure façon d’éviter de tuer la vie de son manuscrit, je crois, consiste à s’astreindre à corriger le plus tard possible, et surtout pas une scène en cours d’écriture. Il est vital de juger son travail sans être teinté par le découragement lié à la difficulté de la réalisation même, et pour cela, il faut du temps (ou un bon coup sur la tête).

2023-01-19T07:07:42+01:00jeudi 26 janvier 2023|Best Of, Technique d'écriture|4 Commentaires

J’ai triplé ma vitesse d’écriture avec une machine à écrire ultra limitée (test de l’Astrohaus Freewrite)

Auguste lectorat, j’ai une confession à faire.

Cela commence à faire quelques années que je vois, lentement mais sûrement, s’éroder ma vitesse d’écriture en premier jet. Il y a plus de dix ans, à l’époque de Léviathan, je pouvais compter sans mal sur 5000 signes par heure ; j’ai écrit 40 000 signes de « L’Importance de ton regard » en une seule et unique journée fiévreuse, certes longue, mais quasiment sans pause, possédé par les ! démons de minuit ! (Vous l’avez dans la tête ? Super. De rien. C’est aussi ça, créer la surprise dans l’écriture.)

Aujourd’hui, et depuis « Les Dieux sauvages », je plafonne à 3000 ; je suis content quand j’atteins régulièrement la vitesse de croisière de 2500. Je pensais que c’était dû (et c’est quand même vrai) à la complexité inhérente à ce projet, à la multiplicité des points de vue, au nombre de pièces en mouvement les unes par rapport aux autres. Mais, avec le recul, j’ai fini par constater que j’étais en plus atteint d’un syndrome terrible et délétère, celui de la correctionnite.

C’est-à-dire qu’à force d’avoir quand même publié des machins, corrigé mes textes, ceux des autres et mes traductions depuis une petite vingtaine d’années, j’en suis arrivé à un stade où il m’est beaucoup trop facile de douter de mon premier jet. Dès que j’écris une phrase, l’éditeur interne bondit dans ma tête et murmure : “est-ce qu’on pourrait pas faire ça plus joli ? Mieux tourné ? Est-ce que l’information est au bon endroit ? Et ce terme, tu l’as utilisé une page plus haut, et si tu corrigeais la répétition tant que tu y es ?” Des étapes d’une simplicité enfantine à réaliser sur ordinateur.

Sauf que, une plus une plus une plus une… Une heure a passé et on a écrit seulement le début d’une scène en 500 signes.

Et ce n’est pas le rôle du premier jet. Il s’agit là de découvrir l’histoire à la vitesse de la pensée, de la noter aussi vite que possible, de suivre les divagations de l’envie et de l’exploration, de laisser les personnages vous surprendre. Ce que j’ai toujours prêché, et fait (pensais-je), sauf qu’à mesure que mon recul sur ma production augmentait, ma vitesse de production décroissait d’autant, sans même que je comprenne pourquoi.

Tout cela, je le rationalise après une petite semaine d’expérimentation avec un appareil dont j’étais certain qu’il n’était pas fait pour moi : la Freewrite, par une compagnie minuscule appelée Astrohaus.

C’est une machine à écrire à la fois intelligente et stupide. Intelligente parce qu’elle est connectée à Internet, et peut synchroniser vos textes sur le cloud (Dropbox, Google Drive, par mail). Stupide parce que… eh bien, c’est littéralement tout ce qu’elle fait. Et c’est volontaire.

  • L’écran (encre électronique) est minuscule. Le taux de rafraîchissement est dégueulasse.
  • Déplacer le curseur dans le texte est possible (sur la dernière génération) mais c’est aussi amusant que de corriger avec des moufles.
  • Aucune app, aucun choix de police (même si l’on peut formater très basiquement avec du Markdown), trois documents actifs en même temps maximum.

En plus, c’est vachement cher.

J’avoue, j’ai cédé aux sirènes du marketing et parce que je trouvais l’engin délicieusement rétro. Mais surtout, tout l’argumentaire de vente d’Astrohaus gravite autour de miracles prétendus d’écrivain·es qui ont débloqué leur créativité, triplé leur vitesse d’écriture, retrouvé la joie de raconter, terminé des romans en un temps record, et j’en passe. Ha, ha, pensais-je. Vous êtes mignons, mais faut quand même pas déconner. Vos vitesses d’écriture, là, personne ne tape aussi vite, de toute façon. J’y crois pas. Mais bon, faut pas mourir idiot, et puis j’aime bien expérimenter avec des nouveaux outils. Avanti.

Heu… 

… eh bien, c’est le meilleur investissement que j’ai fait pour mon écriture depuis Scrivener. La Freewrite est une machine à produire du premier jet, point barre. Et une fois devant, il se passe un truc que je ne m’explique pas vraiment, à part par l’analyse après coup de la correctionnite proposée ci-dessous, mais qui ne justifie pas tout : le jugement et les doutes s’envolent, le silence se fait, il ne reste plus qu’à écrire et en plus, bon dieu ! C’est amusant en diable !

Vous vous rappelez les 3000 signes que j’atteignais seulement en vitesse de pointe actuellement ? Eh bien, j’en ai rentré 8000 en une heure un matin sans m’en apercevoir. Mes sessions de travail dépassent à présent en moyenne sans problème les 5000 de manière fiable. Je n’ai jamais fait ça, et surtout pas de façon régulière. C’est jouissif. C’est génial. C’est de la sorcellerie.

Mais pas vraiment ; ça s’explique. La Freewrite est vendue comme une machine “sans distraction”, mais on ne comprend souvent à ce descriptif que la moitié de l’équation : oui, ça ne va pas sur Internet, il n’y a pas Facebook ni Angry Birds, mais le problème de la distraction n’est pas seulement externe. Il est aussi, et c’est beaucoup plus difficile à reconnaître, interne. Le fait de ne pas pouvoir corriger facilement, de ne pas pouvoir naviguer dans son texte, de n’en voir qu’une toute petite partie est une bénédiction. Impossible de malaxer la matière (ce qu’on devrait plutôt réserver à l’étape de relecture et correction dans l’absolu). Au bout d’un moment, même un esprit perfectionniste et obtus comme le mien comprend qu’il n’y a rien à faire, on ne pourra pas revenir en arrière. Faut arrêter de lutter. Alors on écrit. Et on relève le nez, et on a rentré 15 000 signes sans même s’en rendre compte, et sans fatigue, en plus.

Sorcellerie, je vous dis.

Alors évidemment, il faut avoir préparé un minimum sa scène avant d’écrire pour savoir où aller. Bien sûr, le texte produit est bourré de fautes et de répétitions, de phrases qui ne tiennent pas debout, mais le temps supplémentaire à passer en correction est très, très amplement compensé par la vitesse et le plaisir. (Les textes ainsi produits sont intégrés par la suite à mon projet Scrivener sous Mac.) Surtout, si le premier jet est le lieu de l’expérimentation et que l’on prend une heure pour fignoler 2500 signes, l’expérimentation devient coûteuse. Cela ne fait qu’alimenter le doute et la crainte de se tromper, et détruit toute la joie de découvrir son histoire et de laisser vivre ses personnages comme ils veulent. Un travail de détail qui peut en plus s’avérer inutile par la suite, car le cap adopté sera peut-être invalidé par une scène ultérieure, et il faudra tout réécrire.

Alors que quand on en crache plus du double du volume dans le même temps, l’expérimentation ne coûte pas cher du tout. Il sera toujours possible de revenir en arrière, d’écrire joli, quand on aura le recul sur l’histoire qui assurera que ce travail est bien pertinent. Honnêtement, c’est quand même une manière de travailler beaucoup plus intelligente.

Alors maintenant, est-ce qu’on peut émuler les bons aspects de la Freewrite avec d’autres outils ? Absolument, il y a notamment le célèbre Write or Die qui efface votre texte si vous restez trop longtemps sans écrire. Vous pouvez ôter les touches flèches d’un clavier d’ordinateur réservé à l’écriture et planquer votre souris. Vous pouvez, comme je l’ai lu, mettre votre texte en blanc sur blanc (impossible de vous relire, donc de vous questionner).

Mais je préfère avoir l’outil prévu pour. Il y a bien sûr un plaisir dans le fait d’avoir une machine dédiée, mais aussi la création d’un petit rituel bienvenu : Internet et l’informatique ont été consciemment mis de côté, je fais le vide, j’accueille le Mystère. Vous pouvez considérer que c’est un truc de hipster (voire de hippie) et vous avez peut-être bien raison. Mais écrire est mon métier, et je prends sans discuter tout ce qui peut me permettre de travailler plus vite et de façon plus heureuse. Pour ma part, le choix est fait : je suis devenu angoissé à l’idée de revenir écrire un premier jet de fiction sur un ordinateur. La Freewrite porte parfaitement son nom : écrire librement. Tout ça dans un emballage psychique et matériel difficile à expliquer, mais qui fonctionne de manière ahurissante alors que j’aurais juré mes grands dieux, non, cela n’est absolument pas fait pour moi.

J’ai d’ores et déjà commandé le modèle de voyage et j’ai hâte de le trimballer partout avec moi.

➡️ Le site officiel des machines Freewrite

2022-04-20T09:17:30+02:00lundi 11 avril 2022|Best Of, Lifehacking, Technique d'écriture|2 Commentaires

Les inscriptions à la Masterclass des Imaginales “Corriger son manuscrit et envisager l’édition” sont ouvertes

Comme à maintenant chaque édition, le festival Imaginales organise et héberge la Masterclass dirigée par Jean-Claude Dunyach et mon humble pomme et dont le but, sur un jour et demi, consiste à armer les jeunes auteurs et autrices à franchir l’échelon professionnel dans l’écriture.

Comment passe-t-on de l’envie d’écrire au métier d’écrivain ? Au cours des dix dernières années, sites, livres et forums d’aide à l’écriture se sont multipliés. Il est aujourd’hui plus facile que jamais de travailler sur un livre. Mais comment l’achever, puis l’amener au meilleur niveau de qualité possible ? Comment se corriger, s’améliorer ? Comment et pourquoi le présenter à un éditeur ? Quels sont les rouages de la fameuse « économie du livre » ? Passer du statut d’amateur passionné à celui de jeune professionnel de l’écriture, voilà l’ambition de cette journée de formation, à travers des thèmes tels que :

• approcher l’écriture en songeant au public, sans sacrifier le cœur de son histoire ;
• savoir se lire avec recul pour parfaire son manuscrit ;
• les relations avec le monde éditorial ;
• la rémunération des auteurs…

Cette journée de formation est destinée à ceux et celles qui se sont lancés dans la rédaction d’un livre, voire l’ont terminé, et pensent à l’étape suivante, la publication professionnelle ; mais aussi à ceux et celles qui ont envie d’écrire des histoires et désirent acquérir une vision panoramique du monde de l’édition. La journée s’articule autour de présentations sur un sujet donné (l’attitude professionnelle, les corrections, les relations avec le monde éditorial…), suivies de temps de discussion et de débats autour des difficultés rencontrées par les stagiaires dans leur propre travail.

La formation se tiendra mercredi 18 mai toute la journée et jeudi 19 mai au matin. Le tarif est de 120 euros, avec déjeuner du mercredi offert.

Attention, les places sont limitées, donc si vous êtes intéressé·e, ne tardez pas !

➡️ Le dossier d’inscription est à télécharger sur le site des Imaginales.

2022-02-09T18:35:22+01:00jeudi 3 février 2022|À ne pas manquer, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Les inscriptions à la Masterclass des Imaginales “Corriger son manuscrit et envisager l’édition” sont ouvertes

Si vous dites « digital » dans le domaine tech, vous êtes officiellement un·e naze

Parfois, dans cette vallée de larmes, on se lève le matin et l’on découvre une nouvelle qui nous fait tendre un poing rageur vers les cieux en hurlant du sommet d’une falaise battue par les embruns sous un ciel de tumulte : « Je l’avais annoncé ! C’était la Vérité, et ces fous ne savaient l’entendre ! Que tous ces nazes des réseaux qui se regorgeaient dans leur ignorance soient foudroyés sur le champ par la honte et que leurs lamentations montent vers les cieux comme la musique des ennemis du Seigneur au jour de la Révélation ! Je me ferai un petit thé Oolong dans le calice de leurs larmes. »

Car oui, c’est acté, c’est validé par le Journal Officiel : on ne dit pas digital, mais numérique, bordel. (Il est possible que le « bordel » ne figure pas dans le communiqué légal d’origine. Mais j’aime à croire que c’est là une judicieuse illustration de la différence entre la lettre et l’esprit de la loi.) Digital, en français, c’est ce qui a rapport aux doigts, ou bien à la rigueur au poison de la plante du même nom. Alors certes, une tablette peut être numérique et digitale. Mais elle est numérique d’abord. Capice?

Plus que jamais, le mot « digital » est un indicateur sûr que votre interlocuteur cherche à vous jeter de la poudre aux yeux et n’y connaît probablement en réalité que dalle.

2021-03-15T11:55:56+01:00mercredi 17 mars 2021|Juste parce que c'est cool|7 Commentaires

Inscrivez-vous dès maintenant à la Masterclass des Imaginales (places limitées)

Et hop, donc, pour des raisons sur lesquelles on en a toutes et tous assez de s’étendre, les Imaginales ont lieu cette année en octobre, du 14 au 17. Mais ce sera une édition complète, dans la joie et le plaisir d’être (espérons) un peu plus libres, et donc, la Masterclass est reconduite cette année ! Jean-Claude Dunyach et moi aurons à nouveau le plaisir de l’animer (et vu comme ça nous manque, ce plaisir sera absolument immense, colossal, merveilleux) :

Corriger son manuscrit et envisager l’édition

Cette journée et demi d’échanges et d’enseignement vise à armer les jeunes auteurs pour la transition de l’écriture vers la publication : comment passe-t-on de l’envie d’écrire au métier d’écrivain ? Au cours des dix dernières années, sites, livres et forums d’aide à l’écriture se sont multipliés. Il est aujourd’hui plus facile que jamais de travailler sur un livre. Mais comment l’achever, puis l’amener au meilleur niveau de qualité possible ? Comment se corriger, s’améliorer ? Comment et pourquoi le présenter à un éditeur ? Quels sont les rouages de la fameuse « économie du livre » ? Passer du statut d’amateur passionné à celui de jeune professionnel de l’écriture, voilà l’ambition de cette journée de formation, à travers des thèmes tels que :
• approcher l’écriture en songeant au public, sans sacrifier le cœur de son histoire ;
• savoir se lire avec recul pour parfaire son manuscrit ;
• les relations avec le monde éditorial ;
• la rémunération des auteurs…
Cette journée de formation est destinée à ceux qui se sont lancés dans la rédaction d’un livre, voire l’ont terminé, et pensent à l’étape suivante, la publication professionnelle ; mais aussi à ceux qui ont envie d’écrire des histoires et désirent acquérir une vision panoramique du monde de l’édition. La journée s’articule autour de présentations sur un sujet donné (l’attitude professionnelle, les corrections, les relations avec le monde éditorial…), suivies de temps de discussion et de débats autour des difficultés rencontrées par les stagiaires dans leur propre travail.

Pour mémoire, la formation passe d’une journée à une journée et demie, mercredi 13 octobre de 9h à 18h et jeudi 14 octobre de 9h à 12h30. Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes :

➡️ Dossier d’informations et inscriptions

2021-08-09T18:10:18+02:00jeudi 11 mars 2021|À ne pas manquer, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Inscrivez-vous dès maintenant à la Masterclass des Imaginales (places limitées)

Ah, oui

C’est donc important de se laisser des instructions claires quand on écrit.

Ce qui est merveilleux avec ces mots doux, c’est qu’on oublie qu’on se les a laissés, et que leur impact est donc maximal pour s’assurer que la tâche désignée soit bien effectuée.

2020-12-08T11:28:10+01:00jeudi 10 décembre 2020|Expériences en temps réel|2 Commentaires

Se dire des mots d’amour, des mots de tous les jours

… ça fait quelque chose (quand on est dans ses propres corrections) :

Que voulez-vous que je vous dise ? Parfois, ça vient du cœur. Et c’est surtout une excellente, excellente manière de s’assurer de remanier le texte en profondeur avant de l’envoyer à ses bêta-lecteurs et son éditeur.

2020-09-01T21:32:15+02:00lundi 7 septembre 2020|Expériences en temps réel|Commentaires fermés sur Se dire des mots d’amour, des mots de tous les jours

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