Jeudi teasing : des fonds d’écran La Route de la Conquête pour votre ordinateur

Couv. François Baranger

Couv. François Baranger

La paix d’Asreth pour la protection du monde ! La couverture splendide de La Route de la Conquête, réalisée par François Baranger, a suscité beaucoup d’admiration, à très juste titre. En conséquence, les magnifiques éditions Critic vous offrent deux fonds d’écran pour votre ordinateur à télécharger librement ci-dessous, aux couleurs des légions impériales de l’Empire d’Asreth :

Version avec texte - clic-droit puis "Enregistrer sous..."

Version avec texte – clic-droit puis « Enregistrer sous… »

Version sans texte - clic-droit puis "Enregistrer sous..."

Version sans texte – clic-droit puis « Enregistrer sous… »

Pour mémoire, le livre sort le 21 août, et est d’ores et déjà disponible en précommande : toutes les livres commandés avant le 18 août vous seront personnellement dédicacés. Pour (re)voir le sommaire et le contenu du livre, c’est ici.

2014-07-28T11:24:42+02:00jeudi 31 juillet 2014|À ne pas manquer|1 Commentaire

Pizza lifehacking

Voici ma vie :

« Bonjour, je voudrais commander deux pizzas, au nom de Davoust.

— D’accord, monsieur Badouste.

— Non, Davoust.

— Pardon, Pavouste ?

— Non, Davoust.

— Ah, Labrouste.

— Non, Davoust.

— Ah OK, Ladouste.

— Non, Davoust.

— Ah d’accord, Sabouste.

— Vous savez quoi, laissez tomber. Mettez plutôt… »

bobby_pizza

Haaaah.

2014-07-25T12:07:57+02:00mardi 29 juillet 2014|Expériences en temps réel|4 Commentaires

Précommandez La Route de la Conquête et recevez-le dédicacé !

Couv. François Baranger

Couv. François Baranger

Yeah ! Alors on n’est pas jeudi pour le teasing habituel mais peu importe : c’est le genre d’info qui n’attend pas.

La Route de la Conquête, qui sort le 21 août et dont le sommaire a été dévoilé en détail la semaine dernière, est à présent disponible en précommande sur le site de l’éditeur-libraire, Critic.

Toutes les précommandes seront dédicacées et envoyées pour la sortie officielle.

Pour précommander l’ouvrage (qui ne coûte même pas 20 euros ! pas cher ! achetez-en trois ou quatre !) et partir à l’aventure dans un millénaire d’épopée technologique et magique, rendez-vous ici :

Précommander La Route de la Conquête chez Critic

2014-07-25T10:18:42+02:00lundi 28 juillet 2014|À ne pas manquer|4 Commentaires

Jeudi teasing : La Route de la Conquête, quatrième de couverture et sommaire !

Couv. François Baranger

Couv. François Baranger

Tous les jeudis de l’été jusqu’au 21 août, date de sortie de La Route de la Conquête, je te propose, auguste lectorat, toujours davantage d’informations sur cet épais livre de plus de 350 pages à venir, dont plus de la moitié du contenu est inédit, et dont les textes existants ont reçu quelques corrections cosmétiques afin de les proposer en édition définitive. Et cette semaine, j’ai le plaisir de pouvoir répondre à une question fréquemment posée : le sommaire !

Mais d’abord, pour cerner ce dont il s’agit…

Quatrième de couverture

En son cœur, en son âme, l’espèce humaine est déséquilibrée. Nous apportons l’équilibre, la durée, la stabilité. C’est juste, et indispensable. C’est notre mission. Mais… que se passe-t-il quand on rencontre un peuple déjà équilibré ?

On la surnomme la Faucheuse. Débarquée trente ans plus tôt dans le sud, la généralissime Stannir Korvosa assimile méthodiquement nations et tribus au sein de l’Empire d’Asreth, par la force si nécessaire. Rien ne semble résister à l’avancée de cette stratège froide et détachée, épaulée par des machines de guerre magiques.
Parvenue à l’ultime étape de sa route, elle est confrontée à un nouveau continent – un océan de verdure où vivent des nomades qui ne comprennent pas les notions de frontières ou de souveraineté. Elle doit pourtant affirmer l’autorité impériale car, dans le sous-sol de la steppe, se trouvent des ressources indispensables pour Asreth. Mais après une vie de conquête, Korvosa pourrait bien rencontrer la plus grande magie qui soit… et affronter un adversaire inédit : le pacifisme.

Par ordre d’apparition dans le livre :

La Route de la Conquête

« … Les soumettrons-nous par la force ? compléta Korvosa. C’est bien la question que vous me posez, la possibilité d’une guerre ?
— Les clans sont dispersés, observa Vascay. Les traquer et négocier avec eux risque de nécessiter d’importantes ressources, or nous n’avons qu’une division
— Une division entière de fantassins lourds et de chars. Les Umsaïs n’ont pas d’armes, répondit la généralissime, rien que des pieux en bois, des frondes en herbes tressées, quelques arcs pour la chasse. Ce serait écraser des enfants.
— S’il le faut… Nous l’avons déjà fait. Vous l’avez déjà fait, généralissime. »
Korvosa se redressa et croisa les bras.
« Oui. C’est bien pour cela que vient la Faucheuse. »

Un court roman inédit où l’on retrouve Stannir Korvosa, l’aide de camp du généralissime Vasteth, des décennies après La Volonté du Dragon (dont la lecture préalable n’est pas nécessaire). Après une longue route de conquêtes et de guerres, la militaire vieillissante est sommée de soumettre un peuple pacifiste. Une lutte personnelle s’engage entre devoir et conscience… En savoir plus.

Au-delà des murs

Couv. Julien Delval

Couv. Julien Delval

Je m’appelle Laenus Corvath. J’étais à la bataille des Brisants, l’affrontement terrible qui marqua la fin du Hiéral et de leurs guerriers-mémoire, le combat qui marqua toute une génération. J’ai fait mon devoir en tant que fantassin de l’Empire d’Asreth. J’ai tué.

Beaucoup.

Et maintenant… Hanté par les horreurs de la guerre, je suis de retour chez moi, dans la civilisation, pour réapprendre à vivre.

Et surtout pour comprendre, et affronter, ces vérités qui devraient à jamais rester mortes sur le champ de bataille, avec les camarades qu’on laisse.

Le retour au pays d’un vétéran, rescapé d’une bataille qui marqua une génération. Publiée initialement dans Victimes et Bourreaux, l’anthologie des Imaginales 2011, dirigée par Stéphanie Nicot. En savoir plus.

Couv. Vincent Devault

Couv. Vincent Devault

La Fin de l’histoire

Le conservateur Soval Veithar accompagne les armées de conquête de l’Empire d’Asreth dans la forêt vierge d’Isendra à la recherche du peuple qui s’y cache. Sa mission : recueillir la culture des Isendrais pour préservation une fois que ceux-ci auront accepté – de gré ou de force – leur assimilation dans l’Empire. Mais les Isendrais semblent nourrir une vision de l’existence fondée sur le fait que toute existence est un rêve, une fiction… et le plan terrible qu’ils ont mis en branle horrifie même les plus aguerris des Asriens. Publiée initialement dans Mythologica n°1, numéro spécial Fantasy et jeu de rôle. En savoir plus.

Bataille pour un souvenir

Couv. Sébastien Bermès

Couv. Sébastien Bermès

Le tout premier texte publié dans l’univers d’Évanégyre, initialement dans l’anthologie Identités dirigée par Lucie Chenu en 2009, depuis finaliste du Grand prix de l’Imaginaire, du prix Imaginales, traduit en tchèque. Il introduit les féroces guerriers-mémoire du Hiéral, capable de brûler leurs souvenirs afin d’obtenir un supplément de force et de s’opposer à l’impitoyable Empire d’Asreth et à ses machines magiques… En savoir plus.

Le guerrier au bord de la glace

Inédit : ce texte montre la période tardive d’Asreth, devenu Asrethia, où l’artech, cette technologie magique développée par l’Empire, donne sa pleine envergure. Jared Valne pilote une mekana – une armure de métal haute comme un immeuble qui décuple sa force et le rend quasi-invincible. Épaulé par la Conscience qui y réside, à la fois ange gardien et reflet désagréable, il se bat contre les insurgés rebelles aux côtés des dragons mythiques. Mais la bataille prend un tour imprévu et bien plus angoissant qu’une guerre à l’échelle entière de la planète d’Évanégyre… En savoir plus.

magiciennesetsorciers

Couv. Julien Delval

Quelques grammes d’oubli sur la neige

« Tu es Irij Wolfran ? demanda le capitaine de la garde.
— C’est moi. » Ses prunelles étranges, aussi pures qu’un lac de montagne, se posèrent sans détour sur le soldat, sur moi-même puis sur Ragnar Vuofald – et je compris aussitôt que la note de défi qu’il y lut n’était nullement à son goût.
« Ton roi, Childe Karmon, te convoque céans à sa forteresse, continua le soldat, où tu te plieras à son service en toute chose.
— Karmon est peut-être votre roi mais il n’est pas le mien, répliqua-t-elle d’une voix très calme. Pourquoi devrais-je donc répondre à son appel ? poursuivit-elle.
— Tu vis sur ses terres, tu es donc une citoyenne de son royaume, répliqua le capitaine en s’efforçant de dissimuler une bouffée d’appréhension, toute l’assurance conférée par le prède envolée. S’il a besoin de toi… tu te dois de lui répondre.
— Je suis une citoyenne du vent et des arbres, de l’eau et de la lune. Les affaires des hommes ne me concernent pas. »

En savoir plus.

Et autour…

Ces six textes proposent une promenade dans plus de mille ans d’un même monde, vus à travers des incidents isolés, à la portée historique plus ou moins vaste, mais toujours décisifs pour les personnages qui les vivent. Pour proposer au lecteur une certaine hauteur de vision sur les événements, et pour les passionnés de mondes imaginaires, d’autres repères sont proposés… et risquent fort de donner une coloration bien différente aux événements.

2014-07-23T12:40:52+02:00jeudi 24 juillet 2014|À ne pas manquer|15 Commentaires

Vos gueules, les corbeaux

Grumpy-cat-meme-end-of-the-world-meme-lol-lulz-cats-funny-pictures-blog_thumbJ’en ai définitivement marre de ressentir la négativité ambiante et de la lire dans la presse. Tout va mal, on va tous mourir, rien ne sert de se battre: si, au contraire, bon sang, ce qui nous tue, c’est le défaitisme, c’est la peur, ce sont ceux qui, au nom de la raison, de la norme, ou par jalousie et impuissance, nous empêchent de rêver plus grand, plus haut, plus vaste, qui nous donnent perdants avant même d’être descendus dans l’arène. Il n’y a que deux choses à leur dire : 1) va te faire foutre ; 2) merci, car rien que pour t’emmerder, maintenant, je vais réussir. On n’a qu’une vie: au nom de quoi, bon sang, se priverait-on de tenter des projets fous, des aventures immenses, au nom de quoi, de qui, de quelle morale, de quelle divinité étriquante, se retiendrait-on de vivre ? Au nom de quelle attente ? L’attente d’être plus sage, plus expérimenté ? On le sera toujours davantage demain. Un jour, il faut agir, agir maintenant, car demain, nous serons morts, et ce sera toujours trop tôt ; et ce jour-là, tout sera fini, plus de crédits dans la machine, plus temps de tenter.

Il vaut mieux tenter et échouer. Pour ma part, même si je me vautre, même si je me rate, j’aimerais, au minimum, qu’on dise de moi : « il s’est peut-être planté, mais il aura essayé. »

La réussite n’est jamais garantie. Mais putain, on peut donner tout ce qu’on a, et que faire d’autre ? Peut-on se devoir plus, et oserait-on se satisfaire de moins ?

Ce qui ne veut pas dire foncer stupidement et sans préparation. Le funambule ne regarde pas en bas, mais il n’oublie pas non plus la magnésie sur les pieds. C’est toute la différence avec lui dire inutilement : « mec ! tu vas tomber. »

2014-07-21T17:57:14+02:00mercredi 23 juillet 2014|Humeurs aqueuses|94 Commentaires

Question : vivre les corrections

PhonecatJe crains d’avoir laissé échapper une autre question, mise de côté… Mais vu que La Route de la Conquête sort le 21 août, et que le livre a été bouclé il y a quelques semaines, la question est dans l’air du temps (en tout cas pour moi).

Comment vois-tu les réécritures suggérées/proposées/imposées(?) par l’éditeur? comme un bras de fer? une aide salvatrice et purificatrice de ton oeuvre encore brute?

Oh la bonne question. La réponse dépend énormément de l’éditeur, à vrai dire, de sa façon de travailler et de notre « compatibilité » quant à notre vision du résultat final.

De manière générale, je ne considère jamais qu’un de mes textes est achevé quand il part chez l’éditeur. Je m’efforce d’atteindre au maximum l’idéal que je me suis fixé, de faire de mon mieux, de relire soigneusement avec du recul, et je recueille l’avis de quelques relecteurs très proches dont je connais l’honnêteté, l’enthousiasme et la motivation à expliquer de façon claire ce qu’ils aiment ou non. Cela ne veut pas dire que je vais forcément suivre leur avis (je ne suis jamais automatiquement les avis extérieurs) mais cela me donne un aperçu très précieux de la réception d’une histoire, ce qui fonctionne ou non, et de là, je réfléchis à la façon dont cela affaiblit, ou sert le projet d’origine, et de quoi faire ensuite. Il peut m’arriver de rééquilibrer une faiblesse d’un récit en intervenant sur un point totalement sans rapport, mais qui restaurera, en un sens, l’harmonie des saveurs.

L’éditeur est un-e professionnel-le, qui a l’habitude de ses lecteurs (en principe), du marché. Il/elle a également une grande maîtrise de la littérature, de la narration, et va cerner avec précision non seulement d’éventuelles faiblesses, mais pourra proposer des solutions intelligentes pour y remédier. Je considère que le but de toute relecture ou correction est le suivant : tailler la pierre de manière à la rendre la plus brillante possible. Selon mon aisance avec le sujet, mon expérience sur la forme, j’apporterai une pierre plus ou moins brute ; il m’est arrivé qu’on me demande un important retravail ou bien quasiment aucun, et cela sans grande corrélation avec l’expérience. On réussit plus ou moins bien son coup en fonction d’une quantité de facteurs : l’énergie, la préparation, la connexion avec le sujet, la difficulté de l’aborder, etc. (Et, franchement, instinctivement, on devine en général à quel point on a atteint sa cible ou pas – en revanche, on ne sait pas forcément comment corriger le tir, et c’est là que l’éditeur est capital.) La seule chose qu’on ne doit pas ménager, bien sûr, ce sont ses efforts.

J’espère donc que l’éditeur sera capable de comprendre mon projet à travers le récit et d’y rentrer afin de le servir au mieux – non pas pour qu’il se conforme avant toute chose à des impératifs extérieurs comme un marché, mais pour que le récit soit le plus abouti possible dans ce qu’il doit être. Ce qui n’empêche pas de réfléchir au marché et à l’accessibilité d’une oeuvre au lectorat… mais c’est le talent et le professionnalisme de l’éditeur comme de l’auteur d’y parvenir sans dénaturer le discours ou la nature profonde de l’oeuvre. (Et comme La Route de la Conquête est d’actualité, j’en profite pour remercier Critic pour la liberté qui m’est laissée dans la création d’Évanégyre et pour la passion que l’équipe témoigne à cet univers!)

Quand ce talent est présent, quand il y a une vraie rencontre avec un éditeur, une communauté d’esprit, disons, alors il se produit une véritable émulation, tout le monde est heureux, et je pense que cela se ressent derrière pour le public qui est content aussi (et donc, si le public est content, cela se traduit en termes de ventes – dans l’édition professionnelle, il s’agit quand même, rappelons-le, de gagner sa vie). Je crois que c’est la bonne approche : toujours penser à cet équilibre, qu’on soit auteur ou éditeur, entre le plaisir, la fidélité à un projet d’un côté, et le plaisir du public de l’autre. Ne penser qu’aux premiers ou au deuxième, en général, conduit à manquer la cible qu’on visait pourtant.

En revanche, si cette rencontre ne se fait pas, si cette communauté d’esprit est absente, alors oui, cela peut se transformer en bras de fer, et là, c’est très déplaisant pour tout le monde. Dans ce cas, la maturité de l’auteur – qui s’apprend parfois dans la douleur – consiste à savoir précisément ce sur quoi il n’est pas prêt à céder, et à l’exposer avec calme et détachement. C’est un apprentissage fondamental pour l’intégrité d’un créateur. On découvre qu’on peut en général satisfaire une majorité d’exigences de correction et de retravail, même importantes, d’une manière qui soit cohérente avec son discours et son projet ; le professionnalisme consiste à faire ce travail, même s’il est vaste, et l’expérience apprend comment. En revanche, il faut savoir placer la limite au-delà de laquelle on sent qu’on trahit son instinct, son désir, le projet d’un récit. Il vaut mieux qu’un livre ne se fasse pas plutôt que regretter l’état dans lequel il sort pour avoir accepté le remaniement de trop. On peut toujours se quitter bons amis pour « divergences créatrices ». Aller au clash n’est jamais une bonne idée.

Un bon éditeur – plus exactement, l’éditeur qui vous convient – pourra vous demander un retravail que vous ne sentez pas. Votre travail consiste à y réfléchir sérieusement, mais aussi, le cas échéant, à savoir répondre « non » en votre âme et conscience – ce non signifiant : je préfère arrêter là qu’aller là où vous voulez me faire aller. Le bon éditeur saura l’accepter ; le bon éditeur sait comprendre vos forces et vos faiblesses, se couler dans votre façon de travailler, vous accompagner dans vos difficultés et vous aider à magnifier vos talents pour servir votre projet – projet auquel il croit aussi, un minimum, ou bien il n’aurait pas dû l’acheter, de toute manière, s’il voulait en faire totalement autre chose. Pour caricaturer, on ne demande pas à un roman de hard science de devenir du romantisme réaliste.

En principe, il aime ce que vous faites et c’est pour cela qu’il vous fait bosser. C’est la base de la relation. C’est aussi pour cela qu’il s’agit surtout d’une rencontre humaine. Et j’ai beaucoup de chance, parce que je suis très content de mes rencontres dans ce métier.

(Sinon, le lolcat d’illustration vient de cette très synthétique et drôle série d’articles sur l’édition du point de vue de l’éditeur, en anglais et résumée avec des chats, à lire absolument : ici, ici et .)

D’autres questions sur le métier de l’écriture ? Balancez-moi un mail ! 

2014-11-06T09:45:58+01:00lundi 21 juillet 2014|Best Of, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Question : vivre les corrections

La photo de la semaine : qui, moi ?

Surprised gull is surprised. (Pris à New Quay lors de mon volontariat là-bas – les goélands traînent de façon peu farouche non loin des fish’n’chips et c’était une excellente occasion d’étrenner mon zoom, alors que je découvrais tout juste la photo.)

Who, me?

Cliquez pour agrandir

2014-07-18T10:28:57+02:00vendredi 18 juillet 2014|Photo|10 Commentaires

Jeudi teasing : date de parution de La Route de la Conquête

Couv. François Baranger

Couv. François Baranger

Auguste lectorat, le compte à rebours est lancé. Cet été – fin août – sort La Route de la Conquête, le nouveau livre relatif à l’univers d’Évanégyre, où se déroulait déjà La Volonté du Dragon sorti en 2010 et finaliste de trois prix littéraires. Ce volume est bien entendu indépendant, comme tous les ensembles narratifs de cet univers, mais les lecteurs fidèles pourront voir émerger une histoire dans l’histoire, une deuxième dimension qui découle de ce qu’ils savent déjà par les autres textes. Il n’y a pas d’ordre de lecture : tout livre permet d’entrer dans Évanégyre sans craindre d’avoir raté quelque chose.

Les différents récits qui composent La Route de la Conquête permettront également de constater cette dimension à l’échelle d’un livre : chacun fonctionne en isolation, mais leur somme esquisse des questions plus vastes qui donnent un sens très différent aux événements. Surtout, le lecteur domine la chronologie des histoires et de l’Histoire, et il est invité, par ce recul, à envisager ce monde d’un oeil autre que les personnages coincés dans le flux temporel de leur époque.

Je vous donne donc rendez-vous tous les jeudis de l’été pour du teasing sur l’univers, sur le livre, et préparer ensemble sa sortie. Et la première info d’importance à donner cette semaine, c’est la date de sortie :

Jeudi 21 août !

Pax Asreth Cayléann Vannhayr ! (La paix d’Asreth pour la protection du monde.)

2014-07-16T11:24:05+02:00jeudi 17 juillet 2014|À ne pas manquer|9 Commentaires

De vieux démons

Pour fêter la fin d’un livre, il arrive que je m’offre un péché mignon. En effet, c’est en général une période assez tendue, ce qui pousse mécaniquement l’esprit vers des échappatoires : mille autres projets semblent subitement indispensables plutôt que d’affronter la difficulté de celui en cours. Je me tiens néanmoins la dragée haute, avec une promesse cependant : si ces projets semblent toujours aussi indispensables à la fin du livre en cours, alors je me les offre en récompense une fois le livre fini.

Sauf que celui-là me colle à l’esprit depuis des années. Autrefois, quand le monde était jeune (encore au XXe siècle), parallèlement à écrire, à commencer à ordonner des briques d’univers, je tripatouillais des potentiomètres et des enveloppes de filtre en rêvant de posséder des trucs comme ça :

Ville Hyvönen, dérivé de Clusternote, CC-BY-SA-2.0

Ville Hyvönen, dérivé de Clusternote, CC-BY-SA-2.0

(C’est donc un ARP 2600, synthétiseur mythique des années 70-80 qui s’échange aujourd’hui sur le marché de l’occasion aux alentours de 7500 €…)

J’ai eu quelques synthés, j’ai même joué dans quelques groupes dans mes années étudiantes, mais sans grande compétence : globalement, je joue mal de tout (je manque de patience, et donc de pratique). Par contre, façonner du son et jeter quelque part ces centaines de lignes mélodiques qui viennent régulièrement me hanter l’esprit a toujours été une envie de longue date, sur laquelle j’avais plus ou moins fait une croix en raison du casse-tête décourageant qu’était la technique du home studio (câbler un studio avec des synthés et des expandeurs en audio et en MIDI, réussir à configurer et piloter tout ça pouvait prendre des heures à la moindre session de travail).

Avance rapide sur quinze ans : l’informatique a tellement progressé qu’aujourd’hui, on peut avoir l’équivalent de dizaines de milliers d’euros de sons et de matériel physique émulés dans un simple ordinateur à travers un studio numérique type Ableton Live.

Donc voilà :

studio

Cette portion de l’espace de mon bureau est mieux occupée ainsi qu’à servir de vide-poche monumental où la stratification géologique peut parfois remonter à cinq ans d’archives. J’ai à peine reçu les joujoux (qui coûtent une fraction d’un vrai synthétiseur physique) et commencé à reprendre contact avec ces bons vieux LFO, enveloppes ADSR et arpégiateurs, mais une chose est sûre, je m’éclate. Toutes les barrières technologiques qui me décourageaient il y a quinze ans sont tombées entre temps et on ne passe plus sa vie à se battre contre les machines, mais à s’en servir.

Je n’ai strictement aucune idée de ma compétence générale dans ce domaine, et si mes petits pouic pouic buzz buzz ne sortent jamais de mon disque dur, ce n’est pas un problème. La création a pour première vocation celle de nourrir l’âme de son créateur, et c’est bien le rôle que j’entends lui faire jouer.

2014-07-15T11:00:29+02:00mercredi 16 juillet 2014|Journal|30 Commentaires
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