Bruxelles
Tu me connais, auguste lectorat, je ne suis pas du genre à surfer sur l’actualité quand je n’ai
rien d’intelligent à ajouter. Mais pas envie non plus de rester silencieux, sans un mot de soutien pour la Belgique et Bruxelles. Pas envie de ne rien dire, pas envie de répéter des choses déjà dites non plus, pas envie de faire du clic facile. Alors, simple rediffusion de cet article écrit le 8 janvier 2015, des choses qui ont été dites et redites par d’autres que moi de cent manières différentes, et les idées restent plus ou moins les mêmes.
Une remarque, quand même, par rapport aux diverses inquiétudes défilant sur les réseaux sociaux quant à la décroissance des réactions choquées, dans l’opinion, face à cette barbarie : est-ce à dire que nous serions devenus insensibles ?
Non. Je crois que nous refusons de plus en plus, collectivement, d’avoir peur. Je crois que nous sommes de plus en plus nombreux à refuser de changer quoi que ce soit à nos vies. Je crois que c’est, justement, la marque que la tactique terroriste, sur le long terme, échoue.
EDIT 15 septembre 2016 : Dans l’intérêt de l’équité, il me faut signaler que j’ai eu par la suite au téléphone, en personne, le directeur de l’établissement mentionné plus loin, très soucieux de régler les dysfonctionnements. Cette conscience professionnelle mérite d’être soulignée, saluée et applaudie !
On sait que Desproges disait « On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde »; à l’heure des réseaux sociaux, où l’on s’adresse potentiellement à tout le monde, il vient qu’on ne peut plus rire de rien avec personne. Ni rien dire.





Les élections départementales approchent, la montée de la peur fait le jeu des extrêmes, et les personnalités politiques, notamment du FN,