Procrastination podcast s06e08 – Retours des poditeurs 08

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s06e08 – Retours des poditeurs 08« .

Cette quinzaine, nouveau déballage du sac de courrier virtuel de Procrastination avec vos questions et commentaires.

– Que peuvent faire les débutants quand des maisons d’édition refusent des manuscrits ?

– Sans maison d’édition pour être aidé, comment obtenir un retour sur ses textes et les améliorer ?

– Un mot d’avertissement contre l’édition à compte d’auteur

– Que faire des normes typographiques des dialogues dans les soumissions de manuscrits ?

Références citées

– Jean-Claude Dunyach

– Les Imaginales, http://www.imaginales.fr

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2022-01-24T11:31:29+01:00dimanche 2 janvier 2022|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s06e08 – Retours des poditeurs 08

Procrastination podcast s06e07 – Les flashbacks

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s06e07 – Les flashbacks« .

Les flashbacks (on analepses) consistent à revenir en arrière dans le temps de l’action pour narrer ce qui se passe avant celle-ci. Parfois un peu décrié, est-ce un procédé facile ou une technique de narration puissante ? (Vous connaissez déjà la réponse : les deux.)
Estelle remet en question la mauvaise presse de la technique, car elle donne l’importance du souvenir, ce qui peut être vital dans certaines thématiques ; pour Mélanie, c’est même du show don’t tell à l’état pur, donnant une incarnation au passé. Lionel est moins enthousiaste, quant à l’effet d’arrêt que le flashback peut donner, et la frustration qui peut en résulter pour le lecteur.

Références citées

– Blade Runner 2049, réalisé par Denis Villeneuve

– Ça, Stephen King (et les adaptations d’Andrès Muschietti de 2017 et 2019)

– Jessie, Stephen King

– Orange is the New Black, série de Jenji Kohan

– Le mont Etna, 3357 m

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2022-01-18T18:42:46+01:00mercredi 15 décembre 2021|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s06e07 – Les flashbacks

On ne peut pas vraiment vous recommander une maison d’édition

Petite réflexion aléatoire qui m’est venue à l’issue de quelques conversations avec des auteurs et autrices à leur premier (ou peu s’en faut) manuscrit achevé, et qui cherchent, étape évidemment logique, à le placer. La question fréquente qui vient ensuite est : « vers quelle maison d’édition devrais-je me tourner ? Peux-tu recommander quelqu’un ? »

Et je suis toujours fort dépourvu comme quand la bise fut venue, ou plutôt ma réponse est toujours la même : en fait, je ne peux pas. Et je crois que personne ne peut recommander une maison d’édition comme ça, en tout cas pas sans avoir lu le manuscrit en détail (et je suis forcé de dire tout de suite que je ne peux pas le faire), ainsi que conversé avec la personne de son projet artistique et de son éventuelle stratégie quant à ce qu’elle désire accomplir. Et à ce stade, en laissant de côté l’aspect thérapeutique de la verbalisation, la personne retirerait beaucoup plus de ce temps et de cette énergie à faire le travail de recherche elle-même.

Le choix d’une maison d’édition est quelque chose d’éminemment personnel, qui concerne bien sûr une entente autour d’un projet, mais aussi une compatibilité professionnelle et de caractères. Et ça, personne à part l’auteur ou autrice ne sait mieux qu’iel ce qu’iel cherche, désire, et personne d’autre ne connaît mieux son projet pour chercher où le placer. (Et puis aussi, apprendre à connaître un paysage éditorial me semble une curiosité professionnelle satisfaisante, mais également fondamentale et salutaire.)

Bien évidemment, en revanche, il est tout à fait possible de converser de maisons spécifiques, d’approches de travail, de retours d’expérience pour voir si les compatibilités esthétiques et professionnelles pourraient s’annoncer favorables. Mais, sans placer d’abord la relation éditoriale sur le plan affectif – car c’est pour commencer une relation d’affaires –, demander qu’on vous recommande une maison d’édition me semble fonctionner aussi bien, en un sens, que de demander : « tu aurais des amis à me conseiller ? » Ben… c’est pas la manière la plus pertinente de procéder, quoi.

Je pose un dernier truc là, qui en vous dira peut-être beaucoup plus sur moi que sur l’édition en soi, mais bon : il y a plus de vingt ans, quand j’épluchais l’Internet balbutiant pour comprendre le fonctionnement du monde éditorial, je suis tombé sur le conseil suivant : « ne vous saoulez jamais avec un éditeur ». J’ai trouvé cela évidemment tout à fait pertinent – risquer de se ridiculiser ou de vomir ses margaritas sur les chaussures de quelqu’un qui pourrait vous faire signer un contrat est évidemment une très mauvaise idée. Mais aujourd’hui, j’en suis venu à penser différemment : il faut travailler avec les éditeurs avec qui on peut se saouler. (Et y aller mollo sur les margaritas.)

Ce n’est évidemment pas une relation qui se construit du jour au lendemain, de la même façon que le trajet de chaque créateur et créatrice se forge résolument autant qu’il le ou la forge.

2021-12-13T17:37:10+01:00lundi 13 décembre 2021|Best Of, Technique d'écriture|6 Commentaires

Procrastination podcast s06e06 – La chaîne économique du livre

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s06e06 – La chaîne économique du livre« .

Le circuit économique du livre passé la maison d’édition peut sembler un peu mystérieux ; un sujet indirectement abordé dans Procrastination depuis plus de cinq ans, mais qu’il convenait de clarifier – un tour d’horizon surtout emmené par Estelle et Lionel dans cet épisode, et toujours en quinze minutes chrono, bien sûr.

Références citées

– Microsoft Word

– Adobe InDesign

– « Game of Thrones », saga de G. R. R. Martin

– Nathaniel Legendre

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2021-12-15T17:17:19+01:00mercredi 1 décembre 2021|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s06e06 – La chaîne économique du livre

Procrastination podcast S06e05 – Lire quand on écrit

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « S06e05 – Lire quand on écrit« .

Est-il encore possible d’être candide quand on s’intéresse suffisamment à un art pour en apprendre, puis en pratiquer les techniques et les ficelles ? Pratiquer l’écriture vous condamne-t-il à vous éloigner du plaisir de lire ? D’abord, il est question de rappeler l’importance de la lecture ! Mélanie parle de l’élargissement des horizons et des possibles qu’elle suscite ; pour Estelle, c’est la première école, et une manière d’apprendre tant les tropes que le paysage éditorial. Lionel insiste sur l’aspect du plaisir que l’on est censé éprouver à recevoir l’art que l’on pratique. Il est ensuite question de l’évolution du goût avec l’apprentissage de la technique, et des nouveaux plaisirs qu’elle ouvre.

Références citées

– Gabriel Ariñ-Pillot

– Johnny Hallyday, Allumer le feu

– Manon Fargetton, Tout ce que dit Manon est vrai

– Floriane Soulas, Les Oubliés de l’amas

– Les éditions du chat noir, Dawn Kurtagich

– Hellblade, Senua’s Sacrifice (Ninja Theory)

– Outer Wilds (Mobius Digital)

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2021-12-01T18:09:54+01:00lundi 15 novembre 2021|Procrastination podcast|2 Commentaires

Procrastination podcast s06e04 – L’autocensure

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s06e04 – L’autocensure« .

Un sujet qui se révèle beaucoup plus vaste qu’attendu, où il s’agit d’aborder ces moments où l’auteur ou autrice peine à aborder certains terrains, ou bien redoute d’être reconnu·e dans ses thèmes ou traitements.
Mélanie révèle avoir longtemps lutté contre cette question, en se forçant à traiter des angles ou des questions qui ne lui étaient pas aisés, conduisant peut-être à un effet d’étrangeté en représentant le réel tel qu’il est au lieu de la manière dont le lectorat peut l’attendre. Lionel soutient que le risque d’être vu·e dans ses textes est assez faible, car la fiction noie le personnel dans le récit, et seuls les plus proches de soi peuvent éventuellement deviner les vrais éléments personnels de l’auteur ou autrice. Estelle parle du paradoxe du comédien, lequel exprime d’autant mieux sa sincérité derrière un masque ; mais elle dévoile que l’autocensure est revenue d’une direction inattendue et désagréable, liée à sa place d’autrice.

Références citées

– John Dos Passos

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2021-11-15T18:39:13+01:00lundi 1 novembre 2021|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s06e04 – L’autocensure

L’originalité en fiction : grand concept et grand traitement

Dans le sillage de nos réflexions collectives dans Procrastination autour de l’originalité en fiction qui infuse à travers la personnalité de l’auteur ou autrice (sujet qu’on a notamment traité dans l’épisode 403), j’en suis parvenu à cerner potentiellement deux axes autour desquels « l’originalité », la nouveauté, peuvent s’articuler dans les littératures de l’imaginaire. Et pour tester la pertinence d’un concept, rien de tel que de s’astreindre à l’énoncer clairement et de le livrer en pâture au vaste monde. Faites-en ce que vous voulez – et voyez ce que vous pensez. Personnellement, ce que je pense aujourd’hui est plus intelligent qu’hier, et plus stupide que demain, YEAH.

L’originalité en SF&F (et le désir, louable, des jeunes auteurs et autrices de celle-ci) est presque toujours associée au poids des géants du domaine, ledit « âge d’or » où quantité de concepts se sont développés voire sont apparus : par exemple en SF, les tropes du voyage dans le temps, du voyage interstellaire, du premier contact alien et j’en passe ; en fantasy, l’essor du médiéval-fantastique, la réinvention des bestiaires, le héros maudit surpuissant, le multivers et tant d’autres. On peut avoir la sensation qu’à l’époque, par rapport à maintenant, tout restait à inventer et découvrir, et si on peut attribuer une prudente part de mérite à l’argument (plus facile d’inventer des trucs quand on est au début d’un genre) – comme nous l’avons avancé dans Procrastination, l’originalité se niche dans des dimensions plus vastes, qui viennent s’enraciner dans la personnalité même du créateur ou créatrice. (C’est même une des composantes philosophiques fondamentales du droit d’auteur, venue de Kant, à travers la théorie de la personnalité – l’œuvre est le reflet direct et unique de la personnalité de celui ou celle qui crée, déterminant donc son ascendant sur son travail.)

Mais cette conception de l’originalité – la « bonne idée » – n’est qu’une partie de l’équation, et elle n’est absolument pas indispensable pour construire une œuvre notable et majeure. Quantité de travaux d’envergure ne reposent pas sur des idées bouleversantes, mais sur une approche travaillée et réfléchie d’un environnement, de thèmes, de personnages, et c’est par la finesse narrative, la personnalité de l’auteur ou autrice, la qualité du traitement que l’œuvre ressort. Avec tout l’immense respect et le goût que j’ai pour un récit comme, par exemple, « Game of Thrones », on n’y trouve – qu’on me pardonne – aucune « grande idée ». Dragons, Marcheurs blancs (= fléau zombie), rivalités politiques, worldbuilding, tout cela sont des éléments et des tropes déjà connus ; ce qui fait la force de l’œuvre, c’est la galerie des personnages, la puissance du traitement, le souffle épique, l’inventivité narrative, bref, tout ce qu’on raconte.

L’originalité, donc, a pour moi deux dimensions en imaginaire qui peuvent se mêler à des degrés divers :

Le grand concept. C’est ce à quoi on pense souvent, comme exposé plus haut, quand on pense « originalité » : c’est « l’idée » peu explorée, voire totalement novatrice, sur laquelle on va faire reposer une histoire, voire un univers. Le paradoxe du grand-père. L’épée buveuse d’âmes. La Force. Je crois qu’on a un peu toutes et tous envie de trouver de grands concepts, car je pense qu’ils forment fréquemment nos premiers vertiges SF&F, et allument en nous le désir de la même inventivité. Cependant, comme dit précédemment, ce n’est nullement obligatoire. Car il existe aussi :

Le grand traitement. Cela rejoint l’idée selon laquelle la personnalité et l’originalité de chaque personne apportera, si elle est sincère, une vision unique et novatrice de thèmes parfois ancestraux (G. R. R. Martin produit, selon cette définition, un « grand traitement » avec « Game of Thrones »). Le grand traitement n’est absolument pas moins noble que le grand concept, et peut même se montrer parfois plus accessible (car il repose sur une plus vaste communauté d’expérience) : vous savez quel genre indémodable repose presque exclusivement sur du grand traitement ? Le roman sentimental. On réinvente le thème de l’amour depuis que notre espèce à se raconte des histoires et on trouve constamment de nouvelles choses pertinentes à dire sur le sujet. Et ça n’est absolument pas moins noble.

Évidemment, ça n’est pas une dichotomie, et ça ne s’oppose pas du tout. Un twist fameux d’un trope connu peut devenir un grand concept pour un point précis d’un univers à l’intérieur d’un grand traitement ; inversement, un grand concept qui n’est pas traité avec la finesse et l’intelligence d’un grand traitement tombera à plat. De la rencontre de tropes archi-connus peut éclore un fantastique grand concept (je pense par exemple à l’épisode Heaven Sent de Doctor Who, le fantastique épisode du confession dial1 qui, en mélangeant quantité de concepts classiques, crée quelque chose d’unique). J’ai récemment chroniqué Outer Wilds – grand concept impeccablement traité – et Grisgrand traitement (car en son cœur, ce n’est « que » un jeu de plate-forme, mais quel jeu de plate-forme). Ce sont tous deux des chefs-d’œuvre à mes yeux.

Si je vous raconte ça, c’est pour relativiser une fois de plus, suite à une conversation échangée aux Imaginales2, la pression de l’originalité, surtout dans nos genres, et l’angoisse de se dire « tout a déjà été écrit, que puis-je donc ajouter ? » L’originalité est bien des choses, et elle s’enracine dans la passion, la peur, les questionnements de la personne, qui seront ensuite servis par la technique littéraire. Un grand traitement, par sa puissance et son envergure, peut devenir un grand concept à part entière à travers sa seule existence – peut-être pourrait-on dire cela du Seigneur des Anneaux quand on connaît l’envergure de l’inspiration mythique de Tolkien. Et ma foi, il y a pire ascendance.

  1. Meilleur de Peter Capaldi, et chant du cygne de Steven Moffat, qui était décidément à bout de souffle sur cette saison.
  2. Salut à toi, je sais que tu traînes ici 😉
2021-10-23T15:57:33+02:00mercredi 27 octobre 2021|Best Of, Technique d'écriture|5 Commentaires

Procrastination podcast s06e03 – Écrire la nourriture et la boisson

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s06e03 – Écrire la nourriture et la boisson« .

Attablez-vous et prenez un verre pour un épisode sur la présence de la nourriture et de la boisson dans la fiction ! Lionel casse direct l’ambiance : ça n’est pas son truc en tant que lecteur, et il ne s’y intéresse que pour le worldbuilding, l’aspect culturel et la fourniture d’accessoires de mise en scène. Mais pour Mélanie et Estelle, c’est un vrai plaisir, et la possibilité de rapprocher le réel d’un univers de fiction. Mélanie évoque ses forts et persistants souvenirs de lecture, et insiste sur le plaisir qui s’y relie ; la caractérisation des personnages et des lieux qui en découle. Estelle rappelle qu’il existe de bonnes et mauvaises scènes de repas comme dans tout, et met l’accent sur leurs significations et spécificités, qu’il s’agisse d’un banquet ou d’un humble casse-croûte.

Références citées

– Le Poney rouge, John Steinbeck

– Poppy Z. Brite

– La Nouvelle-Orléans

– Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand

– Le Festin de Babette, réalisé par Gabriel Axel

– Francis Berthelot

– Marcel Proust (la madeleine, Du Côté de chez Swann)

– Les madeleines Eco+

– Germinal, Émile Zola

– Des souris et des hommes, John Steinbeck

– Kaamelott, série d’Alexandre Astier

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2021-11-01T18:46:53+01:00vendredi 15 octobre 2021|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s06e03 – Écrire la nourriture et la boisson

Aeon Timeline v3 est disponible, et ça a l’air assez génial

Aeon Timeline, application recommandée pour gérer des frises chronologiques, vient de sortir sa version 3, et les changements paraissent d’envergure. La v2 du logiciel laissait affleurer la base de données sous-jacente (une chronologie n’est jamais qu’une base de données ordonnée selon le temps), mais cette v3 semble d’être approfondie en système relationnel complexe, permettant de visualiser ses informations de manière extrêmement poussée et inventive. Et le logiciel se synchronise apparemment de façon transparente à Scrivener, dans les deux sens en plus.

Ce que je trouve très alléchant, c’est que cette approche permet comme toujours de construire non seulement la chronologie des événements d’un récit, mais qu’elle semble permettre de planifier carrément celui-ci dans l’application, du chapitre jusqu’à, peut-être, le temps de la scène.

Aeon Timeline est un logiciel simple à prendre en main (n’importe qui peut faire une chronologie avec) mais dont la puissance nécessite un investissement certain (pour prendre en main ce moteur sous-jacent de base de données et le plier à ses besoins). J’avoue que cela fait une éternité que je veux réaliser cet investissement, mais… le temps et les bouquins à rendre, vous voyez ? Mais là, cette nouvelle version semble offrir ce qu’on n’avait pas forcément demandé, mais qu’il serait drôlement cool d’avoir : d’outil spécialisé dans un rôle bien précis, Aeon Timeline est peut-être devenu un outil surpuissant dans un domaine où on ne l’attendait pas, et qui, en plus, se trouve faire des frises chronologiques en passant.

➡️ Le site d’Aeon Timeline (disponible sur Mac, Windows et iOS avec un achat unique pour un an de mises à jour).

2021-10-03T17:36:32+02:00jeudi 7 octobre 2021|Geekeries, Technique d'écriture|16 Commentaires

Procrastination podcast s06e02 – La narration au présent

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s06e02 – La narration au présent« .

Un épisode peut-être encore plus axé sur la subjectivité et la perception que d’habitude, tandis qu’il est temps (heh) de discuter du présent de l’indicatif dans la narration. Quelles en sont les forces et les faiblesses ? Doit-on le réserver à certains types de récits uniquement ou bien est-il plus riche qu’on ne pense ? Est-ce la lutte des classiques contre les modernes ?
Pour Estelle, il transmet une oralité, mais surtout une immédiateté qui en font les forces. On l’imagine souvent réservé à la littérature jeunesse, mais absolument pas !
Lionel (définitivement dans le camp classique cette quinzaine) met en garde contre la sécheresse qu’il peut induire et questionne le bien-fondé de la perte de la voix du conte, disputant l’immersion que le présent procure.
Mélanie attire l’attention sur certaines situations peu maniables avec les temps classiques (notamment la narration à première personne du singulier au passé simple), que le présent résout élégamment, et expose son usage intuitif de la forme.

Références citées

– Jean Genêt, Notre-Dame des Fleurs

– Virginie Despentes, Les Jolies choses

– Francis Berthelot, Rivage des intouchables

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2021-10-20T18:06:51+02:00vendredi 1 octobre 2021|Procrastination podcast|2 Commentaires
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