L’Héritage de l’Empire est DISPONIBLE en poche

Nous y sommes !

Aujourd’hui, « Les Dieux sauvages » IV, L’Héritage de l’Empire, continue son chemin en poche aux éditions Gallimard dans la prestigieuse collection Folio SF. Le livre est disponible dans toutes les librairies : faites vivre vos libraires locaux !

La guerre entre les dieux sauvages fait rage. La ville de Loered, la forteresse de Rhovelle, a résisté à un siège interminable grâce à Mériane, l’envoyée du dieu Wer, mais se trouve désormais isolée dans un royaume à feu et à sang. L’armée mi-chair mi-machine du dieu Aska continue son avancée vers Ker Vasthrion, bien décidée à s’emparer de la capitale. Alors que la Rhovelle, dont le trône est toujours vacant, a désespérément besoin d’union contre l’ennemi démoniaque, l’étau se resserre autour de Mériane et de ses soldats. Car l’Église de Wer, prête à tout pour asseoir son autorité, ne peut accepter que le salut du royaume passe par une femme. Pour échapper au crépuscule sans fin qui menace de les engloutir, les Rhovelliens devront remonter aux origines de la lutte fratricide entre les dieux sauvages.

Avec Les dieux sauvages, Lionel Davoust signe une saga de fantasy épique et foisonnante, dans la lignée des œuvres de George R. R. Martin ou Brandon Sanderson.

Je suis absolument enchanté de voir cette saga se déployer dans ce catalogue que j’aime énormément, et ravi que vous puissiez continuer à la (re)découvrir sous ce format. À très bientôt pour les salons de mai, où ce sera également l’occasion d’en discuter et de voir ces deux bons pavés sur les tables !

2023-05-22T08:46:54+02:00jeudi 12 mai 2022|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur L’Héritage de l’Empire est DISPONIBLE en poche

Une thèse de doctorat sur les femmes guerrières en fantasy disponible en téléchargement libre

La thèse d’Angélique Salaun, docteure en littérature générale et comparée, sur les femmes guerrières dans la fantasy est disponible en libre accès en ligne.

Je suis incroyablement honoré qu’elle ait choisi de faire figurer « Les Dieux sauvages » dans son corpus, aux côtés des œuvres de mes camarades Estelle Faye, Justine Niogret, Jean-Laurent Del Soccoro et Paul Beorn, mais aussi des classiques comme Tolkien (wow). C’est fou de voir ses histoires ainsi creusées et analysées ; merci de l’attention accordée à Mériane, Chunsène et Nehyr ; merci de tout ce travail de recherche sur la fantasy et sur la place de notre travail à toutes et tous dans le courant.

Cette thèse est une étude du personnage de la guerrière dans la fantasy épique anglophone et francophone fondée sur un corpus constitué d’auteur•rice•s phares du genre (Tolkien, M. Z. Bradley, R. Hobb, D. Gemmell) et d’auteur•rice•s français aux romans primés (J-L. Del Soccoro, E. Faye, J. Niogret, L. Davoust, P. Beorn) Ce genre de l’action et de l’aventure se décline traditionnellement au masculin mais plusieurs évolutions notables justifiaient une enquête fondée sur un large corpus. Si on peut rattacher ce personnage à des figures mythico-historiques, il s’est diversifié pour répondre à de nombreux enjeux liés au corps féminin actif et armé –masculinisé ou hyperféminisé –, mais aussi au rapport de la guerrière à la famille, la maternité, la violence, des enjeux qui touchent à la définition du genre féminin. L’étude interroge les objectifs des auteur•rice•s qui font passer au premier plan une héroïne guerrière et les effets de ce choix sur le genre. Elle démontre que le développement de personnages de guerrières permet aux romancier•ère•s d’enrichir le genre de la fantasy épique en lui offrant de nouveaux horizons narratifs, en résonnance avec les préoccupations sociétales contemporaines. En faisant émerger des figures historiques oubliées ou minorées et en les abordant selon des points de vue inédits, ils offrent une contre-histoire, celle des vaincus et/ou des femmes. En imaginant des intrigues autour de sujets peu abordés dans ce genre littéraire – la maternité, la lutte des femmes pour leur liberté, le matriarcat, etc. –, ils sensibilisent leur lectorat à des thématiques féministes et remettent en question les assignations de genre. Oscillant entre reconduction des stéréotypes et renouvellement des codes du/de genre, la fantasy épique, littérature d’évasion et de divertissement, fait donc, à travers ces « mondes secondaires », pleinement écho à notre « monde primaire », aux combats qui impliquent les femmes et aux idéaux d’égalité entre les sexes.

Toutes mes félicitations à Mme Salaun pour son doctorat !

➡️ Angelique Salaun. Femmes guerrières / Femmes en guerre dans la fantasy épique anglophone et francophone. Littératures. Normandie Université, 2021. Français. NNT : 2021NORMR090 . tel- 03523189. Télécharger la thèse en PDF.

2022-04-13T10:58:26+02:00lundi 18 avril 2022|Dernières nouvelles|3 Commentaires

Un million de signes pour La Succession des Âges

Parce que bon, au stade où on en est, fêter 300 000 ou 600 000, ça devient trivial. (À un moment, tuez-moi)

Les esprits affûtés que vous êtes auront peut-être remarqué que un million, c’est la moitié de deux (jusqu’ici on est d’accord), et que la barre de progrès du livre n’affiche pas 50%. Comment que quoi ? J’ai un algorithme personnel d’une opacité digne de PageRank qui mélange le volume du manuscrit à là où j’en suis dans l’histoire, et qui s’appelle : le Doigt Mouillé (patent pending). En vrai, dans mon calcul de progression, je surestime encore la taille du livre avec une vague louche. Je voudrais reprendre pas mal de choses à terme sur ce premier million, mais c’est le second qui va m’aiguiller pour ce faire. Niveau progression absolue, j’approche des 50%. Par rapport à l’histoire, c’est legit.

C’est parti pour le suite.

2021-07-22T17:24:48+02:00jeudi 29 juillet 2021|Journal|10 Commentaires

Non, Mediapart n’a rien découvert sur le triage des patients

En ces temps bizarres de confinement, quand on a la chance de pouvoir le faire, je pense qu’il nous faut conserver ce que l’on sauver de normalité, car la normalité, c’est bien : elle nous aide à prendre de la hauteur, à ne pas catastropher sur l’évolution de la situation, à prendre conscience que même l’épidémie de grippe espagnole – à une époque où l’on ne disposait pas des moyens actuels – a reflué, non sans laisser un terrible bilan derrière elle bien sûr. (C’est pour cela qu’il faut rester chez nous ; démonstration supplémentaire à suivre.)

Donc, je m’étais dit que j’éviterais de trop parler de l’épidémie, d’essayer de proposer des choses différentes, c’est-à-dire les mêmes choses que d’habitude. Mais là, j’ai la sensation qu’il faut prendre du temps pour pointer du doigt ce qui me paraît du sensationnalisme irresponsable.

Disclaimer : je ne suis pas médecin, évidemment (si des médecins me lisent et repèrent une bêtise, je les invite à me corriger avec joie). Cependant, il se trouve que pour écrire de la fantasy, on plonge beaucoup dans l’histoire, et elle nous apprend des tas de trucs utiles. Pour écrire « Les Dieux sauvages », notamment Le Verrou du Fleuve et La Fureur de la Terre, j’ai passé un temps un peu trop déprimant à étudier les mécaniques des populations assiégées à diverses échelles (Leningrad, Alamo), ainsi que les conséquences des armes biologiques et radioactives.

Cela ne m’a pas rendu pas expert, on est d’accord – mais cela m’a un peu éduqué, or c’est fou ce que l’on peut éviter de dire comme conneries quand on se constitue un brin de culture. Alors accompagne-moi donc, auguste lectorat, tel un intrépide journaliste d’investigation, dans les méandres de sources secrètes, obscures et internes :

Wikipédia !

Qu’est-ce que le triage médical ?

Le triage médical est une notion qui intervient lorsque l’on a de nombreux patients, notamment en cas de guerre, d’accident de grande ampleur, ou de catastrophe […] Les degrés de priorité déterminent l’ordre dans lequel les patients vont être traités et évacués. Le but du triage est de sauver le maximum de victimes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Triage_médical (Graissage de mon fait)

Je n’ai pas retrouvé la source, mais je crois avoir lu à un moment que le triage a été mis au point par les médecins de Napoléon. On ne parle donc pas exactement d’un truc qu’on a découvert hier dans des sources qu’on ! vous ! cache ! (Ce bouquin en parle même sous l’angle historique – c’est donc bien qu’il y a… un fucking angle historique.)

Le triage est une technique de zone de guerre. Elle applique une arithmétique terrible et douloureuse, mais nécessaire, pour, comme dit plus haut, sauver le maximum de victimes :

  • Un afflux de blessés ou de malades arrive, engorgeant la capacité de soin (lits et/ou attention du personnel soignant)
  • Tout le monde ne pourra pas recevoir des soins, parce que ce n’est mathématiquement pas possible (supposons un médecin pour cinquante blessés graves)
  • Le triage applique des critères distanciés, établis à l’avance, permettant de garder la tête froide dans le chaos, dont la logique est la suivante : comme les ressources sont limitées, on ne va pas les dépenser sur quelqu’un dont les chances de survie sont très faibles voire nulles. On maximise les chances de ceux qui en ont.

C’est horrible ? Un peu, mon neveu. C’est horrible pour les victimes comme pour le personnel soignant qui se retrouve à devoir faire ces choix. Mais c’est, comme dit plus haut, une technique de zone de guerre. Son application dans les hôpitaux de la Première guerre mondiale est célèbre.

Non, ça ne débarque pas d’hier et ça n’est certainement pas secret !

Comment fait-on pour sauver un maximum de gens quand on sait – parce qu’il n’y a pas assez de capacité, comme dit plus haut – qu’on ne pourra pas sauver tout le monde ? On trie qui on peut sauver. Parce que : on n’a pas le choix. (Voir plus haut : “la notion intervient lorsque l’on a de nombreux patients”) Ce n’est pas faire des sacrifices pour le fun.

Et c’est aussi la manière dont les systèmes d’urgence fonctionnent déjà à travers le monde, même en temps normal (sauf que là, on te fait attendre). Quand j’ai été admis en Australie, malgré la gravité de ma situation (nerf digital sectionné), j’ai eu un bracelet blanc, signifiant : prognostic vital non engagé. Donc j’ai attendu la journée entière, parce que je n’étais pas prioritaire, parce que des gens qui se sont cartonnés en bagnole ou des malades sévères l’étaient plus que moi. T’as mal, peur, tu te demandes un peu ce qui se passe, mais dans ce cas-là, tu te dis la chose suivante : j’ai de la chance de ne pas avoir un bracelet de couleur qui signifierait que je serais urgent. C’est que, au bout du compte, malgré tout, ça pourrait être pire.

Il est extrêmement dommage qu’un organe qui a notre confiance comme Mediapart s’égare dans ce sensationnalisme digne de The Sun. L’article caché derrière le paywall est peut-être tout à fait raisonné et pédagogique, mais tout ce que les gens vont voir, c’est le tweet ci-dessus, et c’est cela qui circulera, qui causera bruit et peur. Cela me rend furieux parce qu’il est irresponsable d’agiter des craintes dans un moment où l’on n’a vraiment pas besoin de ça, face à une population qui souvent, ne sait pas ; furieux parce que si c’est de bonne foi, alors c’est la preuve d’une ignorance crasse et d’une incompétence surréaliste quand l’information et le contexte se trouvent en clair sur Wikifuckingpédia. Quand on a un tel écho, on doit faire un usage responsable de sa parole, plus encore en ce moment.

Je veux dire, FFS, il y avait déjà une quête dans World of Warcraft classic qui portait exactement ce nom ! C’est dans WoW, bon dieu !

Alors, comment fait-on pour que personne – ni les malades, ni les personnels soignants – ne se retrouvent dans cette situation ?

Toujours la même chose, c’est l’importance de flatten the curve :

(Si vous voulez voir avec de jolies animations comment marchent exactement social distancing, confinement et évolutions numériques avec des simulations claires, allez vite voir ici.)

Si on n’engorge pas les capacités d’accueil des hôpitaux, on évite de les déborder et de se retrouver en situation de guerre. On évite de devoir faire des choix terribles pour sauver le maximum de monde, parce que le “maximum” implique qu’on ne peut pas sauver tout le monde.

On évite de se trouver en situation désespérée de triage.

Restez chez vous.

Et rappelez-vous aussi que même si vous n’avez pas le Covid-19, s’il vous arrive quoi que ce soit d’autre lors de vos déplacements autorisés (genre un nerf digital sectionné dans un rayon de grand magasin – tout arrive, figurez-vous), vous serez bien contents aussi de trouver un lit pour vous.

Soutien et pensées aux personnels soignants en première ligne. Et merci.

2020-03-22T10:47:38+01:00lundi 23 mars 2020|Humeurs aqueuses|Commentaires fermés sur Non, Mediapart n’a rien découvert sur le triage des patients

Florence Bury (directrice d’ouvrage) parle de « Les Dieux sauvages »

Après que j’ai un chouïa bredouillé sur deux vidéos (c’est flippant, le pouvoir de la caméra), Florence Bury se prête très aimablement à l’exercice à son tour et parle de « Les Dieux sauvages » dans une chouette présentation.

Florence est ma directrice d’ouvrage depuis plus de cinq ans (depuis La Route de la Conquête) et je ne saurais la remercier assez pour son regard à la fois exigeant et bienveillant sur mes livres, ainsi que pour sa patience et son travail titanesque quand le volume des histoires m’échappe un peu…

Merci, Florence !

2019-06-06T22:07:12+02:00jeudi 13 juin 2019|Dernières nouvelles|1 Commentaire

La Fureur de la Terre est maintenant disponible !

Nous sommes le 16 mai, et c’est un jour que j’attendais, j’avoue, avec trépidation : le tome 3 de « Les Dieux sauvages », La Fureur de la Terre, est à présent disponible1. Cela représente un an d’écriture à rythme très soutenu pour un épais volume de 800 pages : j’avoue en être très satisfait, et j’espère (forcément !) que vous partagerez le sentiment !

Couverture Alain Brion

« Qu’est-ce qu’un symbole si ce n’est du vide tellement recouvert de peinture que celle-ci se solidifie selon la forme qu’on veut lui donner ? »

La ville de Loered, Le Verrou du Fleuve, ploie sous la pression des armées démoniaques, mi-chair, mi-machine du dieu Aska. Affamée, malade, la population ne tient plus que par la foi que lui inspire Mériane, l’envoyée du dieu Wer.

Alors qu’aux plus hauts échelons du royaume, la reine régente Izara s’efforce de sauvegarder ce qu’elle peut encore, le prince Erwel lance un appel désespéré à l’union des provinces pour aider Loered. Quant à Mériane et les siens, ils n’ont pas d’autre choix pour survivre que de braver la colère divine. Car dans les vestiges maudits de l’Empire d’Asrethia repose peut-être une puissance capable de rivaliser avec celle d’Aska.

Tandis que le passé du monde émerge, la nature réelle du conflit qui oppose les dieux rivaux se dessine, et les Rhovelliens affrontent leurs plus terribles sacrifices. Quand la mort frappe tous les jours, il n’y a pas de héros, pas d’épopée – seulement la nécessité de survivre jusqu’au lendemain.

Mais qu’est-ce que « Les Dieux sauvages » ? Pour l’occasion, réalisée avec les éditions Critic, une petite vidéo qui retrace les origines de la série et ses intentions :

Le livre est disponible chez votre libraire préféré, ou via cette page pour vous proposer quelques distributeurs. Mais n’oubliez pas de faire travailler en priorité vos commerçants de proximité !

J’aurai le plaisir de venir en parler en vive voix et de le présenter en salons et festivals, à commencer par les Imaginales, bien sûr ! Tous les événements à venir :

[tribe_events view=”list”]

Merci de votre fidélité, à très vite et bonne lecture !

  1. Pour raisons techniques, la sortie en livre électronique doit être déplacée de quelques semaines, au 6 juin. Merci de votre patience !
2020-02-23T23:38:47+01:00jeudi 16 mai 2019|À ne pas manquer|6 Commentaires

La Fureur de la Terre sortira le 16 mai ! (précommandes disponibles)

Oh yeah.

Couv. Alain Brion

Mes exemplaires sont arrivés, et je peux vous dire deux choses : il est beau, et il est massif. Ce troisième tome de « Les Dieux sauvages » fait quasiment 800 pages et je ne vous cacherai pas que j’en suis diablement content ! Le voile se lève de plus en plus sur la véritable nature du conflit entre Wer et Aska, et une étape majeure de l’histoire se trouve franchie dans ce volume. J’ai terriblement hâte qu’il sorte, que vous puissiez le découvrir, et de partager de manière générale ce livre avec vous.

Et bien justement : il sortira le 16 mai dans toutes les librairies, juste à temps pour les Imaginales, d’ailleurs, où je serai présent pour les quatre jours.

Le livre est d’ores et déjà disponible en précommande dans tous les points de vente, en numérique et en papier. N’oubliez pas de faire travailler votre gentil libraire !

La quatrième de couverture

Attention spoilers si vous n’avez pas lu les volumes précédents… 

« Qu’est-ce qu’un symbole si ce n’est du vide tellement recouvert de peinture que celle-ci se solidifie selon la forme qu’on veut lui donner ? »

La ville de Loered, Le Verrou du Fleuve, ploie sous la pression des armées démoniaques, mi-chair, mi-machine du dieu Aska. Affamée, malade, la population ne tient plus que par la foi que lui inspire Mériane, l’envoyée du dieu Wer.

Alors qu’aux plus hauts échelons du royaume, la reine régente Izara s’efforce de sauvegarder ce qu’elle peut encore, le prince Erwel lance un appel désespéré à l’union des provinces pour aider Loered. Quant à Mériane et les siens, ils n’ont pas d’autre choix pour survivre que de braver la colère divine. Car dans les vestiges maudits de l’Empire d’Asrethia repose peut-être une puissance capable de rivaliser avec celle d’Aska.

Tandis que le passé du monde émerge, la nature réelle du conflit qui oppose les dieux rivaux se dessine, et les Rhovelliens affrontent leurs plus terribles sacrifices. Quand la mort frappe tous les jours, il n’y a pas de héros, pas d’épopée – seulement la nécessité de survivre jusqu’au lendemain.

2019-05-20T09:18:44+02:00lundi 29 avril 2019|À ne pas manquer|4 Commentaires

Un tableau de Rhovelle en couleurs

Je crois qu’un des plus grands plaisirs de ce métier, un des plus grands honneurs – et un des aspects les plus renversants – c’est de voir, peu à peu, ses humbles créations, ses petites histoires qu’on se raconte sur la route ou au feu rouge pendant que des personnages s’engueulent dans sa tête (la manière la plus amusante de passer le temps dans un embouteillage, garanti) prendre vie. Que ces gens, ces événements, ces univers, prennent pour d’autres une forme de réalité, et qu’on voit les images que l’on a seulement fantasmées (en tout bien tout honneur) (en tout cas dans mes genres littéraires) (vous faites ce que vous voulez) apparaître, être visitées par d’autres psychés, et peut-être, humblement, les toucher. Parvenir à jeter un pont par-dessus le néant avec des mots.

Ben c’est chouette.

Cela commence avec la couverture des livres, bien sûr, quand un.e illustrateur.trice magnifie la forme des mots que vous lui envoyez (et j’ai toujours été splendidement servi – j’en profite pour mentionner éhontément que la couverture de La Fureur de la Terre a été dévoilée). Pour « Les Dieux sauvages », d’ailleurs, j’ai eu la chance de travailler avec Roxane Millard pour la carte intérieure de Rhovelle.

Et, après avoir vu l’incroyable travail de Roxane (et avoir loué sa patience dans le déchiffrage de mes croquis pourris – un enfant de maternelle pourrait me donner des cours de dessin, je ne plaisante même pas), comme j’étais parti pour rester des années en Rhovelle avec cette saga, je lui ai demandé si elle accepterait de me faire (contre rémunération bien sûr) un exemplaire grand format et en couleurs de la carte.

Carte Roxane Millard

Le résultat est simplement frappant. Et émouvant, oui, parce que quelque part sur ces tracés, se promènent, combattent, aiment et meurent les Rhovelliens, Mériane, Leopol, Chunsène, Nehyr, Maragal, Erwel et tous les autres. Grâce au talent de Roxane, je me dis que si je plisse un peu les yeux, je pourrais les voir comme par satellite. Merci, donc, Roxane.

Découvrir le travail de Roxane sur Artstation (elle fait bien, bien plus que des cartes !).

2019-02-25T08:06:15+01:00mercredi 27 février 2019|Juste parce que c'est cool|9 Commentaires

Découvrez la couverture de La Fureur de la Terre ! (« Les Dieux sauvages » III)

Elle a circulé ! Elle a été postée ! Je peux le faire aussi ! Joie !

Couv. Alain Brion

Oserais-je dire qu’elle dépote sa maman ? Je l’ose. Alain Brion a encore une fois parfaitement su capturer l’essence de Mériane à ce stade de son trajet, et je l’en remercie profondément. Je suis ravi de pouvoir enfin la poster en GRAND.

J’ai tellement hâte que vous découvriez ce bouquin, les amis. Publication prévue au printemps. Les infos vont arriver petit à petit, et je les répercuterai, bien sûr. Dans l’intervalle, il y a à présent sur le site une page pour le livre, qui se remplira petit à petit.

À présent qu’il est dit que la série comptera cinq volumes, mine de rien, cela veut dire que j’ai franchi la moitié. Cela me fait tout drôle : je voyage presque quotidiennement avec ces personnages depuis bientôt trois ans. Je me demande qui je serai quand nos chemins se sépareront à nouveau.

(Note : je suis en vadrouille pour quelques jours, donc ne vous formalisez pas si je mets un peu de temps à répondre aux éventuels commentaires.)

2019-03-12T18:34:22+01:00lundi 4 février 2019|À ne pas manquer|8 Commentaires

Quels projets en 2019 ? [entretien court chez ActuSF]

Tu es déjà pas mal au courant, auguste lectorat, car j’ai parlé ici de la nouvelle en détail, cependant, à l’occasion de la nouvelle année, ActuSF m’a proposé de passer en revue mes projets de l’année 2019, donc : ici, un petit récapitulatif des douze prochains mois. (Spoiler : « Les Dieux sauvages ». « Les Dieux sauvages ». « Les Dieux sauvages ».)

Rappelons qu’ActuSF propose cet entretien à un large échantillon de la profession, et que l’on peut donc retrouver ce qu’ont dans leurs cartons beaucoup des consœurs et frères : comme Thomas Geha, Laurent Genefort, Sylvie Laîné et tout plein d’autres → ActuSF.com

2019-01-23T12:04:07+01:00jeudi 31 janvier 2019|Entretiens|Commentaires fermés sur Quels projets en 2019 ? [entretien court chez ActuSF]

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