Tête 3.0

Caveat, ceci est un article de pur blogging, à savoir : profondément dénué d’intérêt et ne concernant que moi. 

OK, cela fait quelques semaines, je me suis habitué et je suis même très content d’avoir franchi le pas, il convient donc de me dévoiler au vaste monde (et éviter qu’on ne me reproche de n’avoir pas fait d’aveux publics plus tôt, la prochaine fois que j’oserai apparaître devant des gens), je te présente, auguste lectorat, dorénavant, ma trombine. Toujours plus proche de l’orque et du capitaine Picard, toujours moins de phanères et de résistance hydrodynamique : je passe en  version 3.0 (et avec dix ans de moins).

LD_tete_3.0

2013-04-29T15:57:59+02:00mardi 30 avril 2013|Journal|30 Commentaires

Shaun of the Dead

Je vous présente Shaun. Shaun est un mouton. Shaun est tout doux. Shaun est mignon. Shaun commence à être connu. Shaun a pour maîtresse Mélanie Fazi.

Shaun voyage. Voyez  plutôt : ici, Shaun se bourre la gueule, là, Shaun se la pète à Bristol. Bel esprit. Bientôt, Shaun fera du surf, draguera de la pouf à Ibiza, se tapera un méchoui sur la plage avec Kelly Rowland et David Guetta. Ah ouais ? Et puis quoi encore ?

Je l’ai surpris en flagrant délit. Car Shaun, en vérité, est un meurtrier.

Shaun of the dead

Shaun… of the Dead. 

2013-04-25T22:33:25+02:00lundi 29 avril 2013|Expériences en temps réel|2 Commentaires

Small Blue Planet – Locus podcast talking about French SF&F

locusonlineThis entry is in English because the podcast it is about is en English, so…

Small Blue Planet is a podcast hosted on Locus by Cheryl Morgan and Karen Burnham, which aims at visiting the science-fiction and fantasy milieus from other, non-English speaking countries. I have had the utmost pleasure (and heavy responsibility !) of representing France with Mélanie Fazi on the show’s latest issue. We talk about festivals, magazines, websites, publishing, writers and the editorial landscape.

You can listen to it online, or download it in MP3 format from the issue’s page.

2013-04-25T10:18:36+02:00vendredi 26 avril 2013|Entretiens|Commentaires fermés sur Small Blue Planet – Locus podcast talking about French SF&F

Plus que trois jours pour recevoir Léviathan : Le Pouvoir dédicacé

Couv. service artistique Seuil d'après (c) Hannah Stouffer / fstop / Corbis et (c) Bill Varie / Getty Images

Couv. service artistique Seuil d’après (c) Hannah Stouffer / fstop / Corbis et (c) Bill Varie / Getty Images

Ho ho ho, c’est pas Noël mais le temps file : il ne reste plus que trois jours pour précommander Léviathan : Le Pouvoir et le recevoir dédicacé ! Pour ne pas rater la conclusion de la série… ou pour l’attaquer et vous réserver la fin au chaud, ou pour l’offrir à vos amis, votre compagne ou compagnon, à des amis qui se marient (on va en avoir plein de nouveaux et c’est cool), n’oubliez pas de passer votre commande auprès de la librairie Critic, connue d’ici à Hokkaido, sur cette pageBanzai ! (Ce qui veut dire, incidemment, hourra, et pas, heu… banzaï.)

2013-04-24T17:26:22+02:00jeudi 25 avril 2013|Dernières nouvelles|7 Commentaires

Quelques vues de Montmorillon

Oh fichtre. J’ai parfois l’impression de disparaître un an de la surface de la Terre, accaparé par divers engagements, avant de refaire surface. Au chapitre des trucs que j’avais gardés sans jamais les rendre publics, quelques photos du salon du livre de Montmorillon, l’année dernière. Normalement, le joli centre ville ancien n’a pas été brusquement transmuté en complexe de bureaux en plexibéton, donc on peut juger qu’on s’en fout de l’année de retard, ça reste joli à regarder. (En plus, il faisait beau. Ça rappelle un temps où, autrefois, il faisait beau.)

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2013-04-23T09:33:54+02:00mercredi 24 avril 2013|Carnets de voyage|3 Commentaires

Question : comment construire ma méthode d’écriture ? (2/2)

Comme promis, voici la deuxième partie de la question entamée la semaine dernière sur la méthode d’écriture. Cette fois, nous partons dans des considérations plus générales, autour de la constitution d’une méthode, si tant est qu’il existe… une méthode pour construire une méthode.

Pour ma part, je ne sais toujours pas qu’elle est la bonne méthode pour moi, car je n’ai toujours pas sauté le pas : un cahier, un ordinateur ; rédiger sans plus attendre après une vague idée jetée sur le papier/l’écran ?
Je crois que ce qui est fascinant dans l’écriture, comme dans l’art en général, c’est outre raconter quelque chose à quelqu’un, se raconter à soi-même, se découvrir, s’apprendre, s’apprivoiser. Faut-il se poser la question du “comment dois-je travailler ?” ou bien travailler pour découvrir qu’elle est la méthode qui me correspond ?

Je répète sans cesse en atelier quelque chose de proche : pour apprendre à écrire, il faut apprendre avant tout à se connaître. Les techniques d’écriture ont, je pense, surtout valeur d’exercice, et aucun écrivain n’a le même processus que son voisin ; néanmoins, je crois qu’il existe quand même une approche profitable à tous.

Tout d’abord, il convient de définir ce qu’est “apprendre l’écriture de fiction” :

Le premier volet, le plus technique et par conséquent le plus facile à apprendre, concerne l’acquisition des principes narratifs de base. Cela recouvre tout ce qui fera d’un récit quelque chose de “professionnel », c’est-à-dire écrit en prenant le lecteur en compte. Non pas seulement pour lui, mais pas exclusivement pour soi non plus. Il s’agit simplement d’accessibilité : cela concerne par exemple la clarté du style en fonction du récit visé, construire un dialogue dynamique, gérer les attentes du lecteur (même si c’est pour les trahir à dessein). On pourrait considérer qu’il s’agit d’une forme de proactivité1 vis-à-vis de la narration, un recul que l’on acquiert principalement par deux vecteurs ; en lisant, encore et toujours, et en réfléchissant à ce qu’on a lu ; et par la pratique, l’expérimentation, prélude à la prise d’expérience.

Ce n’est cependant pas exactement de cela dont il est question ici. Apprendre l’écriture de fiction, c’est aussi (et c’est surtout ce qui m’intéresse) le comment-faire. La réponse (complexe) à une interrogation (simple) : j’ai ces idées, ces images en tête, et surtout cette envie de transmettre ces émotions brutes que je ressens, ces concepts, comme j’ai pu les éprouver en lisant ceux qui m’ont précédé. Comment, foutrediable, donné-je de l’ordre au chaos ? 

L’ordre que l’on donne est à l’image de l’ordonnateur. C’est en cela qu’il convient d’apprendre à se connaître, pour réfléchir sur sa propre façon de travailler, de fonctionner, afin d’adopter et concevoir, pour soi, les outils qui captureront au mieux les envies, et les approfondiront au mieux. Pour s’y aider, une lecture critique des ressources sur les techniques d’écriture (livres ou blogs comme, humblement, celui-ci), puis un test poussé de celles-ci, suivi d’un raffinement constant en fonction du retour d’expérience, me semble le plus productif. Un guitariste professionnel va affiner peu à peu ses préférences en matière d’instrument, de cordes, de son ; il n’en est pas autrement pour l’écrivain, qui, à mesure qu’il accumule de l’expérience, va opter pour une rédaction à l’intuition, ou bien travailler sur plan, mais aussi employer telle atmosphère quand il travaille, tel outil. Certains aiment le contact de beaux carnets (voir chez Samantha Bailly par exemple), quand votre serviteur fonctionne sur des feuilles volantes, des post-its, des bouts de papier dans tous les sens, des notes parfaitement anarchiques ensuite triées et reconstruites en un seul endroit dans OneNote. Un auteur a besoin de l’ambiance bruyante d’un café, quand je préfère le silence (ou un fond musical tellement bas qu’il est indiscernable).

Il faut trouver l’outil qui plaît, qui donne intuitivement envie de s’y mettre. Peu importe si ce n’est pas le plus optimal ; l’envie de travailler vaut toutes les optimisations du monde. Il vaut mieux bâtir un système sur une approche qui séduit – tout informatique ou imposants cahiers reliés de cuir ou encore dictaphone – et s’accommoder de ses contraintes plutôt que de s’entêter à fonctionner avec un outil théoriquement parfait mais qui ne conviendra pas à l’intellect qui le manie. Rien n’empêchent les outils d’être complémentaires par ailleurs ; j’aime le contact organique et la liberté du papier comme la rigueur et la pérennité de l’informatique, j’utilise les deux dans des contextes différents.

Donc, tester, essayer les recommandations des autres, mener sincèrement un projet au bout (ou du moins, aussi loin que possible) avec une méthode, puis se demander : “comment c’était ? ». De là, retirer les parties qui ne conviennent pas, trouver ce qui a fonctionné, et creuser dans cette direction. Les ateliers ont particulièrement de valeur à mon sens dans ce contexte, car ils servent de laboratoire court pour l’expérimentation et l’exercice. Comme l’art, la pratique de l’art se raffine sans cesse, et on retombe sans cesse sur la première règle d’écriture de Heinlein : you must write. 

Pour information, j’arrive (enfin) au terme de mon stock de questions en souffrance sur le métier de l’écriture. Si vous vous interrogez sur la technique, la pratique, ou tout autre aspect, n’hésitez pas à les envoyer via cette page et si je pense avoir quelque chose de constructif à contribuer sur le sujet, j’en ferai un article comme celui-ci pour le partager avec tous. 

  1. Désolé pour les gros mots, mais j’écris cet article à 7h30 du matin, conséquence d’un tomber de lit aux aurores et d’une journée entamée à finir le mode quête de Bejeweled 3.
2014-08-05T15:18:28+02:00mardi 23 avril 2013|Best Of, Technique d'écriture|5 Commentaires

Portrait de famille

Vendredi dernier, j’ai fait un saut de puce à Paris pour recevoir la livraison de Léviathan : Le Pouvoir, signer un wagon entier de services de presse… Et je peux vous dire que l’objet est beau ! Épais, mais tenant bien en main, je suis content de cette ultime livraison, en espérant bien sûr, toujours, que le ramage (80 g/m² environ) sera à la hauteur du plumage.

3leviathan

La sortie approche (toujours pour le 10 mai), et pour mémoire, tout exemplaire précommandé chez Critic d’ici la fin du mois sera dédicacé par mes blanches minimines (c’est dû à l’enfermement). (Et puisqu’on m’a posé la question, oui, il est bien évidemment possible de recevoir des exemplaires non dédicacés si vous le préférez, il suffit de le préciser à la commande, ou bien doublez avec un mail à ma pomme.)

2013-04-22T10:49:12+02:00lundi 22 avril 2013|Journal|10 Commentaires

Le site Mythologica devient une revue papier

Illus. Pascal Quidault

Illus. Pascal Quidault

Le site Mythologica, qui propose chroniques et dossiers autour de l’imaginaire, se lance dans la grande aventure du papier avec une revue trimestrielle. Au programme : des nouvelles inédites, un dossier thématique et des chroniques, centrées sur la littérature bien sûr mais n’oubliant pas les autres médias comme le jeu, la musique, le cinéma. De plus, la revue sera également disponible en numérique.

Je déclare sans partage ma joie de voir naître un nouveau média tel que celui-là. Avec la disparition d’Asphodale que j’avais contribué à fonder puis dirigée, le sommeil de Faëries, le passage au tout-web de Khimaira, les supports périodiques se sont raréfiés, même si les ténors de longue date tiennent bon (Bifrost, Galaxies, Fiction), même si d’autres initiatives modernes ont vu le jour (à commencer par Angle Mort). Offrir davantage d’exposition à l’imaginaire et d’études de fond pour compléter l’immédiateté du Net ne peut qu’être positif pour la littérature.

Un numéro 0 avec au sommaire Nathalie Dau, John Emerson et Brice Tarvel, consacré à la fantasy, paraîtra en mai. Les prochains dossiers porteront parfois sur des auteurs (Lovecraft, George R. R. Martin) ou des thématiques (L’imaginaire slave).

Pour tout savoir, un mini-site dédié à la revue (et proposant d’ores et déjà de s’abonner) se trouve ici.

2013-04-19T10:27:22+02:00vendredi 19 avril 2013|Le monde du livre|Commentaires fermés sur Le site Mythologica devient une revue papier

Question : comment construire ma méthode d’écriture ? (1/2)

Toujours dans les questions qui me sont arrivées et qui sont restées sans réponse depuis la première moitié du vingtième siècle (au moins), en voici une qui touche à un sujet qui m’intéresse particulièrement, celle de la méthode d’écriture. En préambule, il me faut dire que je considère toute “méthode” comme un échafaudage à la pratique de l’art, quel qu’il soit, et que cette pratique relève toujours d’un mélange de technique et d’inspiration, de métier et de folie, de préoccupation d’accessibilité et de plaisir personnel. C’est un exercice de funambule : le métier donne un cadre à l’envie brute, et il me semble qu’une oeuvre de qualité résulte de la juste application de l’un, comme de l’autre, ensemble. La technique seule entraîne une oeuvre fadasse, aseptisée, vite oubliée. L’inspiration seule donne une oeuvre anarchique, peu accessible, confuse, où, dans les cas extrêmes, le lecteur n’est pas respecté dans ses attentes.

Il arrive fréquemment que prôner l’usage de la technique fasse pousser des hauts cris aux jeunes auteurs qui ne jurent que par leur plume et le respect ultime de l’Art. Okay, le respect ultime de l’Art, c’est cool, mais si l’on veut faire de l’écriture un métier, il faut considérer qu’au bout du livre, il y a un type qui le lit, et qu’à un moment, il faut le prendre en compte. Non pas le prendre par la main, mais pas le prendre pour un abruti non plus. Les tiroirs sont pleins de manuscrits respectant ultimement l’Art, dont l’auteur refuse de toucher une virgule. Ce n’est pas un jugement de ma part sur leur valeur. En revanche, il me semble que le Graal de tout artiste consiste à faire passer son message, à respecter son Art, tout en le rendant accessible, à lui-même comme aux autres, autant qu’il est possible. Mais c’est autrement plus difficile. Et c’est là que la technique intervient, d’une part pour s’aider soi-même à construire cette oeuvre, dans les phases d’élaboration, d’autre part pour atteindre cet objectif, dans les phases de réalisation. (Nous avons déjà discuté de cette problématique autour des diplômes d’écriture.)

La question posée est si vaste que je vais la séparer en deux parties, la première aujourd’hui, qui me concerne plus directement. Bien sûr, ma réponse ne regarde que moi, et encore, en ce moment ; il n’est pas dit qu’elle n’évoluera pas, comme elle l’a déjà fait pour le passé. Néanmoins, pour ma part, je tire toujours du profit de discuter de méthode avec mes camarades, et de lire celle des autres, alors autant apporter ma pierre à l’édifice collectif.

La seconde partie de la réponse viendra dans le courant de la semaine prochaine.

Vous dites vous imposer d’écrire vite le premier jet, pour ne pas écouter les doutes, mais quelle est la part de réflexion préalable ? Combien de temps passez-vous à réfléchir au synospis, aux personnages, à la trame en général ? Dans ce laps de temps peut également s’insinuer le doute.

Effectivement, je m’impose d’écrire rapidement, d’une part pour ne pas écouter les doutes, mais surtout pour court-circuiter, autant que possible, la part intellectualisante et clinique qui va observer une scène, un personnage, de l’extérieur au lieu de les vivre de l’intérieur – ce qui m’est pourtant nécessaire pour me les montrer d’une façon cohérente, et me permettra de les écrire d’une manière qui va impliquer le lecteur autant que possible. Cependant, cela se couple en effet à une phase de réflexion antérieure, au cours de laquelle je vais construire ma matière, m’en imprégner.

Cette période peut être extrêmement longue. J’ai jeté les toutes premières briques de Léviathan vers la fin des années 90, et celles d’Évanégyre au début des années 2000. Les premiers textes publiés dans l’univers datent respectivement de 2007 et 2009. Après, j’ai aussi fait tout un travail d’entraînement, de recherche de ma propre méthode, qui a aussi nécessité un temps d’apprentissage. Le cycle est à présent plus court, mais j’estimerais en moyenne que le travail “actif” de préparation d’un livre me prend au grand minimum six mois à temps plein d’étude pure, de recherches, de construction de scénario, etc. Je ne parle pas de la construction d’un univers, qui est insondable.

Les doutes peuvent s’insérer à cette étape, mais je pense qu’ils ne sont pas délétères. À l’origine, il y a une idée, une envie d’écriture, un idéal et un projet, et je m’efforce de très soigneusement capturer cette intention dans les premières phases. Elle s’apparente à une forme de saveur, à une émotion brute, originelle, que j’ai envie de ressentir dans l’écriture et, autant que possible, de transmettre au lecteur. Elle constitue mon compas et ma direction. Si je m’embourbe, je prends un moment pour me poser et me dire : “OK, que voulais-je faire à l’origine ? Ce que je suis en train de faire va-t-il dans la bonne direction ?” Les doutes sont donc intéressants dans ce contexte, ils peuvent constituer un signal d’alarme exprimant un potentiel fourvoiement. Et cette réflexion peut conduire à un changement volontaire de cap, parce que l’idée a évolué. Dans les phases de préparation, il n’y a aucune “crainte” du résultat final à avoir. Cela s’apparente à tracer l’itinéraire d’une randonnée sur une carte. C’est sans risque, c’est le terrain des voeux, des désirs, de la volonté, de la vision. C’est sur le terrain lui-même qu’il faudra fournir l’effort réel.

Après, cette approche ne fonctionne pas pour tous – d’autres préfèrent se lancer tête baissée dans le récit, parce que cela leur convient mieux. C’est très bien aussi. Nous parlerons la semaine prochaine de la constitution d’une méthode, ou, de façon plus vaste, d’une approche personnelle de l’écriture, dans la deuxième partie de la question.

2014-08-05T15:18:28+02:00jeudi 18 avril 2013|Best Of, Technique d'écriture|7 Commentaires

Précommandez Léviathan : Le Pouvoir et recevez-le dédicacé

Couv. service artistique Seuil d'après (c) Hannah Stouffer / fstop / Corbis et (c) Bill Varie / Getty Images

Couv. service artistique Seuil d’après (c) Hannah Stouffer / fstop / Corbis et (c) Bill Varie / Getty Images

Pour la sortie du troisième et dernier volume de la trilogie Léviathan, je tenais à ce que nous puissions organiser quelque chose de spécial, en particulier pour vous qui suivez la série avec passion, fidélité et la soutenez activement depuis le début.

La librairie rennaise Critic, les éditions Don Quichotte et moi-même vous proposons donc l’offre suivante : tout exemplaire de Léviathan : Le Pouvoir commandé chez Critic jusqu’au 28 avril sera dédicacé !

Pour en profiter, c’est très simple : rendez-vous dès maintenant sur la page correspondante du livre chez Critic, à cette adresse. N’oubliez pas de remplir précisément vos coordonnées, et dès que le livre sortira de l’imprimerie et sera disponible, je me ferai un plaisir d’apposer un petit mot à votre nom (et un orque mal dessiné) !

Pour mémoire, le livre sortira le 10 mai.

Quatrième de couverture

De nos jours, les progrès scientifiques ont chassé les vieilles superstitions et l’enchantement, cédant la place à une ère de raison où même la religion chancelle. Or, dans les profondeurs de l’inconscient, les traditions antiques, les peurs ancestrales, il subsiste une porte entrouverte sur des prodiges dépassant l’entendement. Ce n’est pas de la magie ; c’est du pouvoir. Rares sont ceux à y accéder. On les a appelés prophètes, sorciers, chamanes au fil des âges. La plupart ont été exterminés sur le bûcher, mais certains ont concrétisé les rêves les plus fous de l’humanité : richesse, domination. Jeunesse éternelle. Et ils se font la guerre – en riant.

Michael Petersen, biologiste marin, fait les frais de cette guerre. Pris dans une machination dont il ignore les enjeux mais dont il est la clef, il a vu presque tout son entourage périr de mort violente ; pire, il est lui-même la cible d’une chasse à l’homme qui le contraint à vivre en paria. Andrew Leon, l’agent du FBI qui a aidé la famille Petersen à fuir les États-Unis, est devenu lui aussi une proie : l’inquiétant Comité compte sur son outil de cartographie de la conscience humaine pour localiser Michael. Une course contre la montre s’engage, afin de détruire le biologiste avant l’éclosion de son pouvoir, capable d’anéantir l’organisation.

De révélations en rebondissements, le héros de Léviathan perce les voiles d’illusion qui entourent son existence. Mais il devra d’abord lutter pour sa survie, avec l’aide d’une ombre prédatrice, d’un faux prêtre et d’une vraie mage, jusqu’à l’affrontement décisif.

« Une aventure métaphorique qui tente la relecture des grands mythes de l’humanité, chargée de l’esprit de ses plus illustres ambassadeurs, de Dante à C.G. Jung. » – Le Point

Retrouvez également les premiers volumes de la série : La Chute (vol. 1), La Nuit (vol. 2).

2013-04-17T10:00:13+02:00mercredi 17 avril 2013|À ne pas manquer|21 Commentaires
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