Ecoutez en ligne les concerts des Deep Ones
Les Deep Ones, pour mémoire, c’est un groupe / collectif de musiciens et d’auteurs (parfois les deux en même temps !) qui proposent des concerts de musique improvisée accompagnés de lectures de textes de l’imaginaire, à moins que ce ne soient des lectures de textes de l’imaginaire sur fond de lecture improvisée.
Nous étions en concert au génialissime Dernier Bar avant la Fin du Monde le 15 décembre 2013, et il est possible d’écouter et de télécharger l’intégralité de l’enregistrement en ligne ! Tout cela est écoutable sur Reverbnation, avec les enregistrements des concerts précédents (Lyon le 26 octobre 2013 aux Intergalactiques et Épinal le 23 mai 2013 aux Imaginales). Rendez-vous ici.
De quoi alimenter votre baladeur pour grignoter de bons morceaux d’imaginaire pendant vos déplacements !
Les photos de la semaine : en bonne résolution
Rien de nouveau cette semaine, juste deux images que je peux enfin proposer en résolution correcte. A voir sur Flickr :
Décoration d’intérieur littéraire de goût
Ça, c’est fait.
Images piochées sur le très élégant et littéraire Tumblr Des Fists et des Lettres. (Dans un genre connexe et à l’élégance comparable, il y a Les Boloss des Belles Lettres.)
Question : possédé par l’écriture
Pour commencer la semaine, une nouvelle question sur l’écriture… qui devrait être moins controversée que la précédente !
Je voulais savoir… tu n’as pas l’impression d’être immergé dans le monde que tu écris ? Que tu te retrouves à vivre avec les personnages les passages que tu écris ? Je te demande ça pour savoir si je déraille pas un peu. Ma question concerne ton degré d’immersion dans les scènes et dans les intrigues quand tu écris.
Je crois que tu ne dérailles pas, bien au contraire ! C’est un excellent signe, que la scène et les personnages prennent vie dans ta tête, devant tes yeux, et que tu te trouves transportée ailleurs. C’est un des grands plaisirs de l’écriture, et je crois même que c’est pour vivre précisément cela que beaucoup d’auteurs écrivent. Cela ne se produit pas forcément en permanence, certains passages sont plus difficiles que d’autres, viennent plus ou moins laborieusement, mais il arrive – le plus souvent possible, on l’espère – que l’on soit ainsi touché par la grâce.
Donc oui, tout à fait, je suis parfaitement cinglé et très souvent totalement investi dans le monde fictionnel. Quand ça se passe bien, les personnages prennent le contrôle de l’histoire, de l’action, et je n’ai qu’à les guider légèrement et à retranscrire ce qu’ils me racontent, ce que je vois. Cela ne fonctionne pas toujours, et quand cela n’arrive pas, ce n’est pas une raison pour s’arrêter (c’est juste, pour moi, le signe qu’il faut s’investir davantage), mais donc, au contraire, si ça t’arrive, je pense que c’est un de tr-s bon augure pour ton écriture. Peut-être dérailles-tu effectivement mais c’est un déraillement sain, et puis écrirait-on si l’on n’était pas un peu déraillé quelque part ?
Pas d’inquiétude, cultive cette impresion (tant que ça ne te rend pas inadaptée socialement)… !
Rien à réfléchir
Salutations, auguste lectorat, encore pris entre le four, le moulin et un rendez-vous chez la banque pour s’assurer que je vais bien (j’ai tous les ans l’impression d’aller chez le médecin, en pire : on discute de mes projets – rien qui ne nécessite un emprunt sur vingt ans -, de ma situation – ça va, c’est cool, et vous – et de ma mort – c’est pas prévu, mais merci d’avoir posé la question), je n’ai pas la possibilité d’être brillant aujourd’hui, mais peut-être y parviendrai-je demain, tout est possible, car c’est demain.
Du coup, je vous laisse réfléchir.
Mythologica n°1 (inclus « La fin de l’histoire ») disponible en numérique
Salut, lecteurs numériques ! Si, si, vous êtes là, je vous vois, cachés derrière votre iPad.
Ils l’ont promis, ils l’ont fait : Mythologica a lancé sa collection numérique, baptisée Alternative, qui vous propose des nouvelles à l’unité et l’épaisse revue du même nom, tout cela à prix raisonnable et sans DRM.
Pour mémoire, dans Mythologica n°1 figure « La fin de l’histoire », nouvelle indépendante de l’univers d’Évanégyre, des textes de Nathalie Dau, Delphine Imbert, Sviatoslav Loguinov, tout un épais dossier sur le jeu de rôle et bien d’autres belles choses.
Côté nouvelles à l’unité chez Alternative, on trouve l’excellente et très remarquée « Cet oeil brillant qui la fixait » de Nathalie Dau, publiée initialement dans Reines et Dragons, ainsi que Jean-Pierre Andrevon, Pénélope Labruyère et Élodie Meste.
La photo de la semaine : retour de la pêche
Tentative d’aplanissement de l’image pour lui donner un petit côté solitaire et égaré.