La Route de la Conquête GRATUIT en numérique pour tenir pendant le confinement ! [72 heures]

Avec des MAJUSCULES parce que c’est IMPORTANT auguste LECTORAT :

Couv. François Baranger

Les éditions Critic et moi sommes heureux de nous associer à l’opération Bol d’Air, qui offre un livre électronique par jour pour aider à tenir pendant le confinement.

Pendant 72 heures, La Route de la Conquête est donc disponible gratuitement au téléchargement en vous rendant sur le site dédié. Pas de fil à la patte, pas d’inscription à une liste de diffusion cachée, juste la possibilité de télécharger le bouquin et plein d’autres extrêmement chouettes pour… ne pas devenir chèvre, comme cette bannière que j’adore le propose.

En espérant que le livre vous fera voyager ! (Petit bonus si vous connaissez « Les Dieux sauvages » ou Port d’Âmes : certains textes de La Route de la Conquête s’y relient subtilement…)

On la surnomme la Faucheuse. Débarquée trente ans plus tôt dans le sud, la généralissime Stannir Korvosa assimile méthodiquement nations et tribus au sein de l’Empire d’Asreth, par la force si nécessaire. Rien ne semble résister à l’avancée de cette stratège froide et détachée, épaulée par des machines de guerre magiques.

Parvenue à l’ultime étape de sa route, elle est confrontée à un nouveau continent – un océan de verdure où vivent des nomades qui ne comprennent pas les notions de frontières ou de souveraineté. Elle doit pourtant affirmer l’autorité impériale car, dans le sous-sol de la steppe, se trouvent des ressources indispensables pour Asreth. Mais après une vie de conquête, Korvosa pourrait bien rencontrer la plus grande magie qui soit… et affronter un adversaire inédit : le pacifisme.

> L’opération Bol d’Air <

2020-04-18T08:53:12+02:00mardi 14 avril 2020|À ne pas manquer|6 Commentaires

Nous avons besoin d’un cerveau externe (et les outils existent déjà)

En début d’année, auguste lectorat, je t’avais invité à un voyage : celui d’étudier la question de la prise de notes et de la gestion de la connaissance. Et puis bon, life happened, et la volonté de partager des expérimentations tout au long de cette année est un peu tombée à l’eau.

Mais l’avantage d’avoir une main en vrac, c’est d’avoir le temps de réfléchir et de lire et finalement, ma réflexion est allée beaucoup plus vite que mon partage d’icelle. Après l’organisation de la productivité personnelle (la mouvance Getting Things Done), mon but suivant était l’organisation, cette fois, de la connaissance. GTD organise l’action mais reste assez évasif sur le savoir, la réflexion, les idées (tout ce qui est “référence”) – et c’est normal, ce n’est pas le sujet.

Cependant, tout particulièrement dans le domaine des “knowledge workers“, nos “notes” au sens large – c’est-à-dire les informations dont nous avons besoin – représentent une masse à la fois de plus en plus importante et de plus en plus cruciale. Si nous vivons dans une économie du savoir et de l’information, alors capturer, organiser et retrouver ces informations de manière efficace est une compétence cruciale (et peut faire une énorme différence dans le fonctionnement d’une organisation – nous avons tous des exemples de dysfonctionnements en tête, y compris personnels).

En exclusivité mondiale, une IRM de mon cerveau (Photo by Hans-Peter Gauster on Unsplash)

David Allen, dans Getting Things Done, mentionne le terme de “cognition externe” (ou distribuée). Pour simplifier, noter une chose à faire sur une liste (externaliser le processus de souvenance) offre presque le même soulagement que d’avoir fait la chose (dès lors que l’on résout de revenir à cette liste pour la faire vraiment, sinon le cerveau est pas con, il voit l’embrouille). Nous utilisons déjà à peu près tous un système de cognition externe évident et simple… un agenda.

Ordonner cela est d’autant plus important dans le cadre de la gestion du savoir – et ce “savoir” couvre absolument toutes les informations de référence, les “notes” sus-citées, dont l’on peut avoir besoin : du manuel de son four à micro-ondes parce qu’on sait jamais comment régler l’heure à chaque changement de saison bordel, jusqu’à l’immensité des informations, recherches, idées que l’on rassemble pour son Grand Projet de Roman.

Plus je réfléchis à la question pour mon propre usage et plus je pense qu’un système de gestion de savoir personnel – un PKM, pour Personal Knowledge Management, s’organise de manière éminemment individuelle, en fonction des usages que l’on en a. De la même manière que si vous avez une vie compliquée avec des tas de facettes et de casquettes, OmniFocus est votre ami, mais pour la plupart des gens normalement constitués, un bullet journal suffira pour s’organiser, par exemple.

Il semble cependant que, comme les cinq grands axes de GTD, il y ait quelques axes fondamentaux dans l’organisation d’un PKM, et c’est une réflexion en cours, mais voici à quoi j’en arrive. (Je proposerai des sources dans des articles à venir, là, je pose juste des bases appelées à être développées dans les semaines / mois à venir.)

Stockage, découverte et ordonnancement

  • Un PKM nécessite une friction nulle à la capture. Il doit pouvoir absorber des informations de toutes les sources possibles, en particulier venant d’Internet (source majeure d’information aujourd’hui). Il doit pouvoir permettre un classement rapide et sans effort de l’information.
  • Un PKM doit permettre de retrouver aisément l’information cherchée. Beaucoup de personnes décrivent Evernote comme étant “write-only” – c’est-à-dire qu’il est très facile d’y stocker des trucs, mais il est facile d’en faire un trou noir d’où l’on ne ressort jamais rien. Il faut qu’on puisse en sortir aisément ce qu’on y a mis, sinon, quel intérêt ?
  • Un PKM doit faciliter la découverte et la mise en rapport d’informations de façon dynamique. La créativité repose aussi sur les étincelles qui jaillissent quand on fait se rencontrer des choses qui ne se croisent que peu ou jamais (la question en “et si… ?”). Il doit également être possible de rassembler plusieurs informations autour d’un même projet pour le développer.

Substance du PKM

  • L’aspect le plus évident d’une note est son contenu. L’information qu’il y a dedans. Mais c’est la face visible de l’iceberg, car d’autres aspects apparaissent très importants dans l’assimilation de la connaissance et la stimulation de la créativité :
  • La pensée est une activité qui s’écrit. Je parlerai en longs détails amoureux de l’ouvrage How to Take Smart Notes de Sönke Ahrens et du Zettelkästen (teasing, baby), mais dès lors, convenons d’une notion simple : si je veux retenir ou réfléchir à une idée, c’est plus efficace de me forcer à formuler mes idées par écrit pour les ruminer et les évaluer que d’y réfléchir à moitié le nez en l’air entre deux posts Facebook.
  • La valeur est dans les liens autant que dans le contenu. L’esprit est un réseau, la connaissance se met en action autant au-travers d’elle-même que des relations qu’elle établit avec d’autres domaines (c’est spécialement criant dans l’activité artistique et l’écriture romanesque, où il faut des recherches parfois abracadabrantes pour écrire juste un paragraphe ou, encore une fois, mettre en contact des choses précédemment séparées pour en faire émerger du nouveau).

Comment faire tout ça ? N’aie crainte, auguste lectorat, je me suis aventuré une fois de plus avec ma Maglite aux frontières du réel et j’en rapporte des tas d’idées pratiques dont je pourrais, honnêtement, faire un bouquin (et ça viendra peut-être), mais que je vais commencer par exposer et tester auprès de toi. Et j’ai tellement lutté pour y arriver, pendant des années, que ça me fait super plaisir.

2020-04-12T16:05:40+02:00lundi 13 avril 2020|Best Of, Lifehacking|3 Commentaires

Fin de l’import des commentaires postés sur les réseaux

Pour info, les commentaires postés sur les réseaux commerciaux ne sont dorénavant plus importés sous les articles du blog correspondants, à cause du verrouillage des réseaux vampires. Cela isolera les débats dans chaque écosystème, mais je n’y peux rien.

2020-04-05T11:48:32+02:00jeudi 9 avril 2020|Brèves, Non classé|Commentaires fermés sur Fin de l’import des commentaires postés sur les réseaux

Procrastination en confinement : les prochains thèmes de la saison 4

Défi réussi ! (En même temps c’était pas la mort, à peu près tous les podcasts de la Terre enregistrent à distance, nous faisions partie des rares dinosaures à nous retrouver en vrai avec un magnéto numérique entre nous.)

Donc, en période de confinement, nous avons ressorti nos casques de gamerz, nos micros de l’époque Sacrée Soirée, et :

(Montage Mélanie Fazi)

… nous avons six épisodes de plus dans la boîte, ce qui conclut pour nous l’enregistrement de la saison 4. Au programme des semaines à venir :

  • 15 avril : L’identification du lecteur au personnage
  • 1e mai : Décider que c’est terminé
  • 15 mai : Tell, don’t show
  • 1e juin : Les réactions des éditeurs
  • 15 juin : Écrire tous les jours
  • 1e juillet : Retours des poditeurs 07

Nous rempilons d’ores et déjà pour une saison 5 (déjà…) qui débutera, comme toujours, le 15 septembre. Et cette expérience nous a ouvert quelques horizons que nous allons explorer… Restez à l’écoute !

2020-04-12T15:34:05+02:00mercredi 8 avril 2020|Dernières nouvelles|Commentaires fermés sur Procrastination en confinement : les prochains thèmes de la saison 4

WriteControl

Signalons l’existence de WriteControl qui ambitionne de concurrencer les logiciels d’écriture type Scrivener. Des fonctions bien pensées assez uniques, d’autres qui me manquent, je n’aime pas les apps web mais l’approche vous conviendra peut-être : https://www.writecontrol.fr

2020-04-05T10:56:36+02:00mardi 7 avril 2020|Brèves, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur WriteControl

La Messagère du Ciel en numérique à -50% sur toutes les plate-formes

Tout est dit, non ? Pour un mois entier, les éditions Critic proposent un certain nombre d’opérations spéciales en numérique (pour éventuellement remonter votre pile à lire) !

La Messagère du Ciel (« Les Dieux sauvages » 1) fait ainsi partie du lot, avec un prix diminué de moitié chez toutes les plate-formes. Avec également en fantasy les excellents bouquins de mes camarades Thomas Geha et Clément Bouhélier :

Il y a aussi de la SF et du thriller dans cette opération : toutes les infos sur cette page.

Restez en sécurité, lisez en numérique !

2020-05-04T09:14:04+02:00lundi 6 avril 2020|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur La Messagère du Ciel en numérique à -50% sur toutes les plate-formes

La photo de la semaine : Au loin

Pour la petite histoire, c’est pris au pied du Kirkjufell (la “montagne en forme de flèche” de Game of Thrones).

In the distance
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2020-03-28T11:20:48+01:00vendredi 3 avril 2020|Photo|Commentaires fermés sur La photo de la semaine : Au loin

Procrastination podcast S04E12 – Les arcs narratifs partie 2

procrastination-logo-texte

Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “S04E12 – Les fils narratifs partie 2“.

Suite et fin de l’exploration des trames narratives, avec un accent plus spécifique sur le roman choral. Lionel commence par récapituler les notions de progression évoquées dans l’épisode précédent, et aborde les questions de rythme et de complexité liées à la forme ; Estelle insiste sur le fait que l’auteur décide sur quoi il attire l’attention dans son récit, notamment par rapport à la temporalité de l’histoire. Mélanie aborde quant à elle l’ordonnancement et l’équilibre des éléments dans une trame donnée.

Références citées
– Tragédies, Racine
– Princess Bride, roman de William Goldman, adapté par Rob Reiner
– South Park, créé par Trey Parker et Matt Stone (pas Oliver !). Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=vGUNqq3jVLg

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2020-10-19T11:35:18+02:00jeudi 2 avril 2020|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast S04E12 – Les arcs narratifs partie 2

« Les Dieux sauvages » adapté en comédie musicale !

Auguste lectorat, j’annonçais depuis quelque temps des projets accaparants mais heureux que j’espérais pouvoir dévoiler très bientôt. Initialement, l’annonce devait être faite en octobre pour une première en novembre, en même temps que la publication de L’Héritage de l’Empire ; mais, avec les conditions actuelles, on m’a autorisé à en parler dès maintenant, et je suis très, très heureux de pouvoir l’annoncer :

La saga « Les Dieux sauvages » va être adapté en comédie musicale !

Pour moi qui suis un grand fan d’œuvres comme Phantom of the Opera, qui m’efforce de cultiver un versant musical en parallèle de l’écriture, voir ainsi l’une de mes histoires mises en musique est un immense honneur, surtout que la première sera prévue au Her Majesty’s Theatre, dans la grande tradition des œuvres d’Andrew Lloyd Weber ! Le titre sera bien entendu, très sobrement :

The Feral Gods – The Musical.

Her Majesty’s Theatre à Londres. Photo: Andreas Praefcke / CC BY 3.0

Bien sûr, il s’agit d’une adaptation ; quand l’on écrit une saga de fantasy, on dispose de l’entière liberté de la littérature, et l’on ne se limite pas en termes de figurants, d’effets spéciaux ou de lieux. Cependant, les techniques modernes du spectacle, importées entre autres des grandes adaptations live venues du Japon, permettront, je peux vous le promettre, des visuels stupéfiants, comme ce Ganner holographique de trois mètres de haut plus grand encore que dans la série, car, ainsi que nous en avons discuté avec les producteurs, Ganner ne peut jamais paraître assez grand.

Surtout, il a été décidé – avec mon plein accord – que le ton parfois dur de la saga nécessitait quelques altérations pour être retranscrites sur une scène, au cours de performances live. Cependant, j’ai évidemment veillé au respect absolu de l’univers, de l’histoire et des personnages, ce qui me permet, dès aujourd’hui et en avant-première, de vous dévoiler les premiers highlights de cette adaptation qui promet de repousser encore davantage les limites de cette forme artistique, osant un mélange de genres inouï jusqu’à présent couvrant du symphonique jusqu’à la synthpop la plus catchy.

Ainsi Mériane, la Messagère du Ciel éponyme, réalise un certain nombre de duos avec Wer, et, dans le plus pur respect du récit et pour la première fois de l’histoire dans une comédie musicale, l’acteur jouant le dieu ne sera pas seulement invisible, il ne sera juste pas là du tout.

Mais cette voix divine dans ma tête 

Voix divine sourde et tempête 

Mais cette voix divine dans ma tête 

Leitmotiv, nuits secrètes 

Tatoue mon âme à mon dégoût

Mériane sur les remparts de Doélic dans The Feral Gods – The Musical

D’autre part, pour des raisons d’accessibilité à tous les publics, les confrontations entre Ganner et Chunsène ont été revisitées en duos lents et émouvants, laissant transparaître la quête de sens de chacune de ces âmes égarées et, au fond, tellement sensibles, en un clin d’œil aux plus belles pages de la chanson française, comme lors du poignant On aime juste tuer des gens (mais pas pour les mêmes raisons).

Leopol ne sera pas en reste, bien sûr. Il lui est donné les plus belles complaintes du spectacle, avec des morceaux comme Mon épée, ma masculinité ou encore Tout cela est très sale, c’est bien pour ça que je suis en blanc.

Leopol ramenant Mériane dans La Messagère du Ciel (photo de répétition)

Ce qui n’empêchera absolument pas les mélodies entraînantes et les grands ensembles de danse caractéristiques de la comédie musicale : même sans les costumes, j’ai vu les répétitions du ballet des Enfants d’Aska pour L’Éternel Crépuscule ! Ça pue du…, et je peux vous dire que c’est une incroyable émotion de voir ainsi les monstres odieux venus des profondeurs de votre inconscient prendre vie avec autant de sourires chaleureux.

Enfin, pour bien en restituer l’aspect résolument bizarre relevé par de nombreux lecteurs, les passages Ailleurs, décrivant les échanges entre les dieux Wer et Aska, seront par ailleurs retranscrits sous forme de passages bruitistes composés en collaboration avec l’IRCAM, avec un featuring spécial de Henry Rollins les scandant en spoken word.

Un mot de logistique toutefois : il est bien sûr impossible de rendre une saga de cinq très épais volumes encore en cours d’écriture au cours d’un spectacle de seulement deux heures, aussi l’histoire sera-t-elle légèrement condensée et adaptée. Cependant, les techniques de pointe du spectacle vivant ne seront pas les seules à être importées du Japon : pour la première fois dans l’histoire de la comédie musicale, The Feral Gods – The Musical adoptera le rythme du kabuki, soit une représentation sur une journée entière.

Pour le premier volume de la série, bien entendu.

Crédit photo “Leopol ramenant Mériane” : par Chouaib brik sur Unsplash.

2020-03-30T09:05:30+02:00mercredi 1 avril 2020|Expériences en temps réel|6 Commentaires

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