Comment a été réalisée la superbe couverture de L’Impassible armada

Les éditions 1115 aiment les objets qui existent, comme les beaux livres qu’on tient en main, et cette maison réalise autour des couvertures de leurs ouvrages un boulot artistique à la fois impressionnant et malheureusement un peu inusité de nos jours, car :

Couv. Victor Yale

… les couvertures de leurs livres existent vraiment.

C’est-à-dire qu’une grande part de leurs compositions sont réalisées à partir de sculptures réelles, photographiées et composées, ce qui représente un boulot à la fois considérable, fascinant et bien peu connu. Du coup, j’ai tanné les éditions pour pouvoir partager un truc drôlement cool : l’histoire de la réalisation de la magnifique couverture de L’Impassible armada.

Je passe le relais à Victor Yale et Frédéric Dupuy pour ce récit en images, et qui vous permettra d’entrevoir comment ce genre de couverture se réalise :

Grand merci à Victor Yale et à Frédéric Dupuy !

Plus très longtemps à attendre pour voir le livre en vrai, puisque pour mémoire, le livre sera disponible en avant-première ces jours-ci aux Imaginales, avant sa sortie officielle le 18 octobre. Et pour seulement quelques jours, tous les exemplaires commandés avant le 15 octobre sur le site de l’éditeur seront dédicacés de ma blanche main à l’occasion du festival. Ne tardez pas !

➡️ Informations complémentaires et commandes

2021-10-20T18:07:23+02:00mercredi 13 octobre 2021|À ne pas manquer, Juste parce que c'est cool|4 Commentaires

L’image en ligne n’est pas un supermarché

Photo by chuttersnap on Unsplash

Alors on se met bien d’accord, je suis un photographe tout au plus amateur éclairé (c’est important l’éclairage pour un photographe – ahem – bref – ma seule réelle compétence à peu près professionnelle dans le domaine, la photoidentification, ayant un potentiel artistique assez limité, sauf pour le jeu des 7 erreurs). Même si j’ai l’honneur de quelques petites heures de gloire. Et puis que c’est une activité que j’ai plaisir à développer et à m’efforcer de faire bien. Donc, je ne pousse pas non plus des cris d’orfraie, mais il y a quand même des trucs qui énervent, et qui me font compatir d’autant plus au lot des vrais professionnels, ainsi que des illustrateurs :

Ce n’est pas parce qu’une image se trouve sur Internet qu’on peut librement la diffuser et s’en resservir en toutes circonstances, tout particulièrement si le téléchargement est désactivé et qu’il y a un filigrane de droit d’auteur (watermark).

En gros, tout ça, ça dit clairement : “sois sympa, j’aimerais bien en conserver un peu la diffusion” (ce n’est pas parce que c’est certes un peu illusoire sur Internet qu’on devrait accepter sans rien faire la dissémination de son travail).

J’utilise joyeusement des images d’illustration sur ce blog, mais je m’efforce soit a) de prendre des images expressément libres (merci Unsplash et Wikimédia Commons), en citant les sources – voir ci-dessus par exemple ; soit b) de toujours placer les mentions d’illustrateurs quand il est question d’activités en lien avec le livre (couvertures, festivals) ; soit c) de taper dans les mèmes1 ; soit d) si je ne peux rien faire d’autre, en l’absence de toute information, de placer a minima un rétrolien vers le site source.

Ce qui ne se fait pas, en revanche, c’est de piquer des images quand elle sont expressément protégées. Et ce qui ne se fait vraiment pas, quand le téléchargement est désactivé, quand il y a un filigrane, c’est de prendre une capture d’écran tranquille recadrée pour supprimer le filigrane, afin de reposter une photo sur son propre site, même à but non lucratif, même à des fins de pure illustration, sans aucun crédit.

Parce que ça commence à faire plusieurs fois que cela arrive, et à force, la manière agace. Ce n’est pas comme si Internet en manquait, d’images. Au minimum, à l’absolu minimum, citez la source, au moins, pour remercier la personne dont vous utilisez le matériel.

Bref. Amis photographes, illustrateurs, professionnels de l’image au sens large, si vous en ignorez l’existence, je vous signale le service Pixsy, qui est gratuit et utilise l’intelligence artificielle pour explorer le web à la recherche de vos images. En cas d’utilisation frauduleuse, le service vous facilite les demandes de retrait voire, le cas échéant, se propose de mener les procédures légales de demande d’indemnisation à votre place (en prenant une commission au passage). Je m’en sers, et entre les abus ci-dessus et l’existence d’agrégateurs automatiques et de fermes de liens, cela m’a montré toute l’ampleur des problèmes que vous rencontrez au quotidien2. En tout cas, je compatis.

  1. Leur usage est flou, certes, parfois abusif, c’est vrai aussi, mais en cas de problème, on peut toujours m’envoyer une demande de retrait.
  2. Et si, d’ailleurs, vous voyez une manière dont je pourrais améliorer mes propres pratiques ici, n’hésitez pas à me le signaler, c’est très bienvenu.
2019-10-24T00:20:32+02:00mercredi 23 octobre 2019|Humeurs aqueuses|2 Commentaires

Publication de l’atlas des oiseaux marins et cétacés du Sud Gascogne

Et maintenant, quelque chose d’entièrement différent, comme disait John Cleese : Iker Castège et Émilie Milon ont dirigé un beau et épais Atlas des oiseaux marins et cétacés du Sud Gascogne, publié par le Muséum National d’Histoire Naturelle.

Pourquoi je vous en parle1 ? Parce que j’ai eu le plaisir de contribuer quelques photos de cétacés à l’ouvrage, attrapées au cours de voyages et expéditions divers, et c’est pour moi un sacré honneur d’avoir pu fournir des images jugées suffisamment bonnes et belles pour figurer dans cette impressionnante somme de connaissances.

Le premier atlas des oiseaux marins et cétacés du golfe de Gascogne a été publié en 2009 (Castège & Hémery 2009). Il se basait sur les suivis océanographiques standardisés effectués par navires entre 1976 et 2002 à l’échelle du golfe de Gascogne. Cet ouvrage présentait la répartition spatiale de 36 espèces d’oiseaux marins et des principales espèces de cétacés.

Au-delà des données de répartition propre à chaque espèce, des zones de concentration de biodiversité ont été mises en évidence et ont permis la définition des aires marines protégées (AMP).

Une décennie plus tard, un bilan était nécessaire pour évaluer la pertinence des AMP créées ainsi que l’évolution de ces espèces à forts enjeux de conservation dans un contexte de changements climatiques. Depuis la publication de l’ouvrage précédent, près de 40 000 nouveaux relevés ont été traités suivant le même protocole pour une centaine d’espèces recensées entre 2003 et 2015, répartis sur les douze mois de l’année. Au final, 50 espèces sont sélectionnées et présentées dans cet ouvrage avec la participation d’une vingtaine d’experts.

Cet ouvrage s’adresse au plus grand nombre, aux naturalistes et à quiconque s’intéresse aux écosystèmes marins. Il doit également servir à répondre aux demandes des gestionnaires en matière de conservation, de gestion des prédateurs supérieurs et d’application des textes nationaux et communautaires (aires marines protégées, directive cadre Stratégie pour le milieu marin, etc.).

Le littoral de Nouvelle-Aquitaine apparaît comme une région clé pour mesurer les évolutions de ces espèces grâce aux secteurs d’importance pour les prédateurs supérieurs de son territoire, tels les canyons de Capbreton et du cap Ferret, les abords du bassin d’Arcachon ou encore l’estuaire de la Gironde. Toutes ces zones sont bien connues pour contribuer à l’alimentation, à la reproduction ou au repos des oiseaux et mammifères marins. La prise en compte des changements climatiques dans les pressions qui agissent sur les espèces est devenue essentielle, d’autant plus pour des espèces menacées.

Préface de Nicolas Thierry ; vice-président en charge de l’environnement et de la biodiversité de la région Nouvelle-Aquitaine. Le premier atlas des oiseaux marins et cétacés du golfe de Gascogne a été publié en 2009 (Castège & Hémery 2009). Il se basait sur les suivis océanographiques standardisés effectués par navires entre 1976 et 2002 à l’échelle du golfe de Gascogne. Cet ouvrage présentait la répartition spatiale de 36 espèces d’oiseaux marins et des principales espèces de cétacés.suivis océanographiques standardisés effectués par navires entre 1976 et 2002 à l’échelle du golfe de Gascogne. Cet ouvrage présentait la répartition spatiale de 36 espèces d’oiseaux marins et des principales espèces de cétacés.

Au-delà des données de répartition propre à chaque espèce, des zones de concentration de biodiversité ont été mises en évidence et ont permis la définition des aires marines protégées (AMP).

Une décennie plus tard, un bilan était nécessaire pour évaluer la pertinence des AMP créées ainsi que l’évolution de ces espèces à forts enjeux de conservation dans un contexte de changements climatiques. Depuis la publication de l’ouvrage précédent, près de 40 000 nouveaux relevés ont été traités suivant le même protocole pour une centaine d’espèces recensées entre 2003 et 2015, répartis sur les douze mois de l’année. Au final, 50 espèces sont sélectionnées et présentées dans cet ouvrage avec la participation d’une vingtaine d’experts.

Cet ouvrage s’adresse au plus grand nombre, aux naturalistes et à quiconque s’intéresse aux écosystèmes marins. Il doit également servir à répondre aux demandes des gestionnaires en matière de conservation, de gestion des prédateurs supérieurs et d’application des textes nationaux et communautaires (aires marines protégées, directive cadre Stratégie pour le milieu marin, etc.).

Le littoral de Nouvelle-Aquitaine apparaît comme une région clé pour mesurer les évolutions de ces espèces grâce aux secteurs d’importance pour les prédateurs supérieurs de son territoire, tels les canyons de Capbreton et du cap Ferret, les abords du bassin d’Arcachon ou encore l’estuaire de la Gironde. Toutes ces zones sont bien connues pour contribuer à l’alimentation, à la reproduction ou au repos des oiseaux et mammifères marins. La prise en compte des changements climatiques dans les pressions qui agissent sur les espèces est devenue essentielle, d’autant plus pour des espèces menacées.

Préface de Nicolas Thierry ; vice-président en charge de l’environnement et de la biodiversité de la région Nouvelle-Aquitaine.

L’ouvrage est disponible en librairie ou bien directement sur le site des publications scientifiques du Muséum.

  1. Tardivement, l’ouvrage est sorti en fin d’année dernière.
2019-05-13T21:43:28+02:00jeudi 2 mai 2019|Photo|Commentaires fermés sur Publication de l’atlas des oiseaux marins et cétacés du Sud Gascogne

En avril avec les orques d’Islande

Pour ceux et celles qui ont rejoint le navire il y a moins de six ans (où je parlais un peu plus du truc), dans une vie antérieure, j’étais biologiste marin (ingénieur halieute, pour être exact). En gros, il s’agit de l’agronomie de la mer, sauf que moi, je voulais protéger les baleines et les dauphins, parce que. Et les orques, surtout. En 2011, j’ai été éco-volontaire un mois et demi au Pays de Galles avec Sea Watch Foundation, en 2012 en Écosse avec le Hebridean Whale and Dolphin Trust (les liens vous amèneront sur les carnets de voyage correspondants). Divers raisons (boulot, écriture, vie personnelle un peu dans tous les sens) m’ont empêché de répéter l’expérience chaque année comme j’en avais l’intention, mais certaines choses doivent se prendre à bras le corps et décider d’être faites, et, auguste lectorat, je repars donc à la fin de la semaine, pour un mois de volontariat en Islande, cette fois, auprès des orques et pour le compte de la fondation Orca Guardians. Yeah !

Orca in the fjord

J’avais déjà parlé de loin en loin d’Orca Guardians en ces lieux, la raison étant que j’ai d’abord découvert la fondation comme touriste et que j’avais eu par le passé l’occasion de travailler avec sa présidente, Marie Mrusczok. La méthode de travail d’Orca Guardians m’intéresse particulièrement car il y a une position très forte contre toute forme de recherche pouvant être considérée invasive : il s’agit uniquement d’observer, de photographier et d’apprendre et d’inférer le maximum via des sorties presque quotidiennes. La fondation est en effet soutenue par Láki Tours, entreprise de whale watching éco-responsable, qui donne à Orca Guardians un point de vue assez unique dans le domaine. (Si vous passez dans la région, c’est là qu’il faut aller pour voir des animaux !)

Iceland_location_map.svg: NordNordWest & Виктор В (CC-By SA)

La fondation Orca Guardians est basée à Grundarfjörður, dans la péninsule de la Snæfellsnes (je sais, je sais : j’ai mis une carte). C’est la 36e ville la plus peuplée d’Islande… avec seulement 836 habitants (à titre de comparaison, la capitale Reykjavik en compte 119 000). Veillée par le très photogénique et photographié mont Kirkjufell, située à l’orée d’un fjord où le hareng riche attire les cétacés, Grundarfjörður dégage cette impression à la fois d’âpre sérénité et de chaleur humaine unique à l’Islande. Le volontariat écologique tient toujours pour moi aussi de la retraite monacale.

Mes tâches consisteront principalement à prêter assistance lors des sorties pour la récolte de données (photos et observation), à contribuer à ce que les passagers aient une belle expérience, et à prêter main-forte à l’animation du blog et des réseaux sociaux (je vous recommande vivement la page Facebook d’Orca Guardians, régulièrement mis à jour, avec des photos incroyables). Et d’autres trucs très très cools pourraient se profilent aussi, mais j’attends de voir comment ça s’organise et si je peux en parler pour, euh, en parler.

L’une de mes tâches consistant expressément à écrire pour le compte d’Orca Guardians (yeah !), je vais m’efforcer de bloguer un peu plus que les fois précédentes si j’y arrive. Au moins, pour les anglophones, il devrait y avoir des choses à se mettre sous le croc.

Il va me falloir 48h de voyage pour rallier Grundarfjörður depuis Paris (je décolle dimanche, j’arrive théoriquement lundi). Ça s’annonce comme une équipée bien plus compliquée qu’avec une voiture de location en simple touriste pour un séjour de dix jours, mais ça fait partie de l’aventure. Si je trouve du wifi, je vous parlerai de bus.

 

 

 

 

2018-04-04T10:58:48+02:00mercredi 4 avril 2018|Carnets de voyage|9 Commentaires

La photo de la semaine : chute d’eau sur l’île de Mull

J’avais fait un bref stage de photographie de paysage en 2012 sur l’île de Mull, pendant mon volontariat là-bas. Et j’en avais retiré une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne : le stage ne m’avait pas appris énormément de choses (cela signifiait que j’étais moins ignare que je ne le pensais). La mauvaise : le stage ne m’avait pas appris énormément de choses (cela signifiait que pour progresser, je devrais dorénavant ramer et commettre tout plein d’erreurs tout seul – et je n’ai pas fini… !).

Mull waterfall

Cliquez pour agrandir

2014-05-28T18:16:59+02:00jeudi 1 mai 2014|Carnets de voyage, Photo|Commentaires fermés sur La photo de la semaine : chute d’eau sur l’île de Mull

Annonce de service : droits des médias présents sur ce site

pirate_catBien, encore un article type “annonce de service” de manière à conserver une information quelque part pour référence ultérieure.

Je viens de modérer a priori un commentaire du type “l’image utilisée en illustration n’est pas sous licence libre, donc reproduite sans autorisation ».

J’ai une conscience aiguë du droit d’auteur, je le répète fréquemment, je suis photographe amateur par ailleurs, donc je suis très sensible à la question. Hélas, ce qui entoure les droits sur les images en ligne est bancal. Rien n’est plus facile à copier – de toute manière, tout ce qui est présent sur le web est souvent condamné à être repris, remixé, avec citation de la source quand on a de la chance. Ce n’est pas joyeux, mais c’est un fait difficilement contrôlable.

Pour être parfaitement clair, les images et autres médias, qui illustrent abondamment ce site et ce blog, ont toujours été :

  • Soit pris par mes soins
  • Soit achetés par mes fonds (eh ouais)
  • Soit crédités (les images génériques l’étant ici)
  • Soit trouvés ailleurs sur le Web, en illustration d’autre chose, à condition qu’ils soient dépourvus de toute mention de droits. (Les lolcats, par exemple.)

Mon attitude est globalement celle de la presse, comme celle de la rédaction de Canard PC, qui s’en expliquait clairement sur ce post de forum (gras de ma part) :

La question est compliquée. En réalité, absolument toute image ou texte appartient à son auteur. Si l’on applique le droit à la lettre, aucun site au monde n’a le droit de prendre la moindre image.

Et surtout, il ne suffit pas de citer la source pour avoir l’autorisation de l’utiliser, sauf lorsque cela est explicitement précisé comme dans la licence GNU.

Seul problème, c’est impossible. D’ailleurs, citer la source est souvent difficile car il faudrait remonter pour cela à l’auteur ayant pris la photo, et sur internet beaucoup de personnes s’approprient le travail des autres. […]

D’un autre côté, nous utilisons effectivement des banques de photos libres de droits (environ 1 dollars la photo) pour les illustrations du mag et certaines autres du site [NDLD : en ce qui me concerne, je fais appel aux images sous licence libre]. Mais il est impossible de le faire systématiquement. On fait donc comme tout le monde, on utilise ce qui existe sur internet et qui ne comporte pas de mention du genre ‘utilisation interdite’, mais de manière la plus modérée possible.

Oui, cela prête le flanc à une critique : si quelqu’un a piqué l’image d’un autre et l’a placée sur son site sans crédits, et que je reprends ça, je propage une erreur, c’est vrai. C’est justement pour cela que je mets toujours le lien de la page d’origine pour qu’on puisse éventuellement remonter la chaîne et tracer d’où ça vient, s’il y a effectivement réutilisation interdite. Si vous êtes concerné, vous saurez qui vous a blousé en premier. Quant à moi, je suis facile à joindre, et raisonnablement réactif. Je ne suis pas comme ReLIRE, je n’ai pas de nom sur la couverture ou la photo pour savoir que ça appartenait à quelqu’un à la base. Et si c’est marqué dessus que c’est interdit, je laisse gentiment où c’est. Si c’est autorisé, je crédite gentiment comme c’est demandé. Et si rien n’est dit, je précise d’où ça vient.

Donc, dorénavant, les cocos qui se croient malins avec ce genre de commentaire anonyme, faites donc un truc utile : renseignez votre site et/ou votre mail dans les champs idoines, histoire que je puisse vous contacter et tirer ça au clair avec vous. Sinon, abstenez-vous gentiment de troller si vous n’êtes pas concerné.

Encore mieux : si vous êtes effectivement l’auteur d’un contenu employé ici contre votre volonté, envoyez-moi simplement un mail par la page idoine en disant “mec, c’est ma photo que tu as utilisée, regarde ici, tu seras gentil de me l’enlever tout de suite, kthxbai ». Rien ne me fera plus plaisir que de vous envoyer un mail de plates excuses, de retirer aussitôt le document incriminé et même, si j’en ai en stock, de vous envoyer un bouquin en dédommagement, à mes frais. Ou une boîte de caramels au beurre salé. Ou une bouteille de chouchen. Un truc sympa pour dire pardon, quoi.

Par contre, si vous voulez juste faire les malins avec des messages anonymes pour me souffler dans les bronches et jouer au plus finaud sur le droit d’auteur, je rappelle que je suis sans pitié.

Et pour terminer sur une note plus agréable, je rappelle aussi les textes du blog (sauf mention contraire) – et bien les textes seuls, et du blog seul – sont sous licence Creative Commons.

Voilà, nous pouvons reprendre les activités habituelles. Bon week-end !

2013-06-27T18:17:48+02:00vendredi 28 juin 2013|Dernières nouvelles|3 Commentaires

Mélanie Fazi expose ses photographies à Rennes

Salutations, peuple breton ! Mélanie Fazi, que tu connais pour ses écrits, ses traductions, sa présence dans l’imaginaire, est également photographe. Elle a rapporté de ses pérégrinations en salons littéraires, concerts, répétitions, quantité de portraits dynamiques, intimistes ou insolites d’artistes, musiciens, écrivains.

Elle exposera au Dahlia Noir, à Rennes. Cela commence ce week-end (samedi) et c’est pour un petit mois.

expo-fazi-rennes

2013-04-03T09:37:51+02:00mercredi 3 avril 2013|Le monde du livre|Commentaires fermés sur Mélanie Fazi expose ses photographies à Rennes

La photo de la semaine : La belle branche sans merci

la_belle_branche_sans_merci

Toujours pris dans la même forêt aux alentours de Tobermory, Écosse. Effectivement, il m’arrive de sur-traiter, mais uniquement quand je trouve que cela apporte quelque chose de différent à l’image. Ici, ce lac était bien trop tranquille et paisible à mon goût.

(Navré pour les images petites, mais je dois réinstaller des trucs et des machins pour refaire le lien entre mon Lighroom et mon compte Flickr où j’en proposerai des versions plus grandes.)

 

2014-05-28T18:17:40+02:00lundi 18 février 2013|Carnets de voyage, Photo|Commentaires fermés sur La photo de la semaine : La belle branche sans merci

Créer du lien : édition mondiale, faaaake, go pex noob & death metal cat.

Obésité et malnutrition : cette fois, voyons une carte des pays du monde pondérés par la taille de leur marché d’édition. Le jour où la Russie et l’Afrique s’éveilleront… La Chine, en revanche, c’est fait.

Puisqu’on parle d’édition, un article scientifique sur le modèle économique de Nine Inch Nails et autres groupes qui s’adressent directement aux fans. Je compte le lire de près mais il semble déjà oublier une chose : à mon sens, le succès de ces groupes dans ce business model est possible aussi parce que des éditeurs et des communicants leur ont permis d’avancer sur le devant de la scène. Je me demande si, sortis aujourd’hui de nulle part, ils fédéreraient le même public.

Il y a un sérieux problème sur les journaux scientifiques (il y a l’étude hautement contestable sur les OGM qui a été acceptée) puisqu’un papier absurde, sorti d’un générateur automatique, a été accepté lui aussi. On peut s’amuser à jouer avec les générateurs aléatoires dont il est question et briller en société (« saviez-vous, Nadine, que la closure np-complexe d’un sous-ensemble de Riemann est ductile si et seulement si sa fonction générative est bijective sur R ? »).

Absurdié alors, la connerie des Républicains ne connaît toujours pas de limite, cette fois, on accuse une candidate aux sénatoriales de jouer à WoW. La critique est d’une telle bêtise qu’elle en révèle bien davantage sur ses auteurs que sur leur cible. Alors que s’il faut brûler ladite candidate pour une raison valable, c’est d’être seulement niveau 68. Go pex, noob !

Dark Vador se balade en banlieue.

Enfin, toute compilation de liens ne serait pas complète sans une vidéo de chat.

2012-10-22T10:35:06+02:00mardi 23 octobre 2012|Juste parce que c'est cool|8 Commentaires

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