Charte des commentaires
Certains des derniers articles, comme celui-ci ou celui-là, ont connu un partage très important, ce qui me fait évidemment très plaisir – un blog est fait pour être visité – et a attiré beaucoup de nouveaux lecteurs dans ce lieu de n’importe quoi. Bienvenue à tous, buvez une bière, restez un peu, installez-vous.
Mais cela a également attiré quelques commentateurs isolés aux manières parfois cavalières. C’est le jeu du Net. Cependant, je n’ai pas envie que des trublions gâchent l’ambiance intelligente et bon enfant que nous avons ici : les nouveaux venus sont bienvenus, les fauteurs de trouble, non. Je préfère réagir très, très vite. Vu que, d’une part, je n’ai pas envie de faire de la modération dans le détail, de l’autre, j’ai été élevé à l’école IRC et 4chan, ma ligne de modération est simple : behave or GTFO.
Il serait toutefois injuste et stupide de dégainer le lance-flammes sans sommation. Idéaliste que je suis, j’espérais bien ne jamais avoir à faire cela, mais mieux vaut prévenir que guérir : j’ai donc rédigé une charte concernant les commentaires et clarifiant exactement ce qu’est ce blog (un bar convivial) et ce qu’il n’est pas.
Auguste lectorat, je t’ai répété moult fois ma profonde renconnaissance et mon admiration. Tu es là depuis longtemps, donc cette charte ne te concerne pas, tu la connais déjà et c’est pourquoi je ne la reprends pas ici. C’est un garde-fou commun pour nous tous, pour que les nouveaux venus, bouillonnants et impétueux, ne puissent prétendre l’ignorance et ne nous pourrissent pas la vie, à vous comme à moi, parce que j’ai franchement autre chose à faire que de modérer des flame wars. Cette page sert – espérons – à ce qu’il n’en naisse jamais.
Santé !

Alors que l’immense majorité de ceux qui en ont financièrement les moyens sont raccordés à Internet – c’est-à-dire fichtrement plein de monde -, que Facebook, Google et autres réseaux observent l’air de rien vos activités pour vendre vos données à des annonceurs, que la moindre photo se trouve diligemment archivée par 123people, que vos actes et vos erreurs se trouvent conservés sans limite de durée, se pose de plus en plus en fréquemment la question de l’anonymat sur le Net.
Je reste carrément pantois devant
J’ai toujours un peu de mal à définir l’objet « blog » (et peu importe que ça fasse peu ou prou quatre ans que l’objet existe dans mon cas). L’envie de fournir du contenu associée à ma prudence maladive quand il s’agit de parler de projets en cours n’aide pas à faire de cet endroit un véritable journal, mais je sens bien que, dans les moments actuels où beaucoup de choses s’alignent, comme des étoiles avant la remontée de R’lyeh, il pourrait être intéressant de lever le voile telle une danseuse orientale aux yeux de biche. Histoire que tu ne croies pas, ô auguste lectorat, que je suis en train de dilapider mes droits pharaoniques sur l’adaptation ciné de La Volonté du Dragon avec Peter Graves dans le rôle du généralissime Vasteth en buvant des margaritas à Ibiza (et c’est là que ma tendre moitié s’est chargée de me réveiller avec un seau d’eau sur la tronche parce qu’elle en avait marre de m’entendre parler asrien dans mon sommeil).
Tous les ans se tient un prix particulier, le prix Rosny Aîné : c’est un prix décerné par le public à ses oeuvres préférées en science-fiction (et imaginaire au sens plus vaste). Vu que le prix Merlin (son pendant en fantasy stricte)
Voilà, j’en parlais à pas de loup, c’est effectivement confirmé : je suis très heureux de vous annoncer la publication prochaine de la nouvelle « Au-delà des murs » dans Victimes et Bourreaux, l’anthologie annuelle du festival 