Expériences en temps réel, bilan 2012

Ça y est ? Y a pas eu la grosse météorite, l’alignement des planètes du système solaire n’a pas produit le tsunami du millénaire, le calendrier maya ne s’est pas terminé ? (Sérieux, s’ils avaien su prédire l’avenir, vous ne croyez pas qu’ils auraient deviné que les Espagnols allaient débarquer ?) J’ai cherché “Maya shame” et autres mots-clés connexes pour voir s’il y avait des reportages gras jetant des pierres aux peureux qui se sont planqués dans des abri anti-atomiques le 21 décembre avec des gros plans sur leurs mines contrites mais, à ma grande insatisfaction, l’Internet multimédia n’a pas donné réponse. Alors qu’on sait tous comment ça s’est passé :

doctor_maya

Hein.

Bon, c’est le 31, et tous les ans, c’est l’heure du bilan, plus particulièrement sur le bar. Déjà, 2012, ça a été le lancement de la version 5 du site, une version qui remplit toutes mes attentes au niveau maniabilité et facilité d’administration pour moi, ce qui m’a permis de tenter de revenir au blogging quotidien (ce que je tiens depuis six mois). Il n’y a pas d’article de fond tous les jours – ce n’est pas tenable pour moi, et ça fait trop à suivre pour vous – mais cela me permet, entre les plats de résistance, de proposer une mise à jour plus légère, une vidéo, un lien vers une chronique. Je crois que c’est – enfin – une formule qui marche et, l’un dans l’autre, cette mouture du site va probablement subsister pendant encore un bon moment (ce qui n’empêche pas les améliorations).

Comme c’est maintenant la tradition depuis quelques années, un tour des articles qui t’ont le plus intéressé, auguste lectorat, et de ceux que je voudrais sauver au rattrapage (envoie un SMS avec le chiffre 1 au 8 23 23).

Les stars

  1. Bon, si vous avez suivi l’affaire (et c’est probable vu les lectures), sans surprise, c’est “Le racket de Facebook : pourquoi vous ne verrez plus le contenu qui vous intéresse” qui a avoir été promu sur le réseau à simple titre d’expérience et qui termine dans la stratosphère à presque 50 000 lectures (enfin 47 989, zbam), ce qui me laisse encore baba, vu que c’est (en moyenne) 10 fois mon trafic mensuel.
  2. Le second, sur le même sujet, est “Le racket de Facebook (suite) : j’ai payé pour un article et multiplié mon trafic par… 100” qui est à 1019.
  3. Ensuite, et ça me fait très plaisir, “Il faut cesser d’amalgamer droit d’auteur et copyright” (711), je tenais à que le message passe, on dirait que c’est le cas (et sans promotion).
  4. Une liseuse ? Mais pourquoi, en fait ?” (564)
  5. Des déclencheurs pour écrire” (497)

Qu’est-ce qu’il en ressort ? Qu’à part l’effet de distorsion causé par les articles Facebook, ce qui reste le plus visité – donc probablement ce qu’on s’attend à trouver le plus ici – ce sont les articles sur le monde du livre et la technique d’écriture. Je comptais en parler davantage cette année, ce fut chose faite, et j’en suis content, mais je n’en ferai pas encore davantage, en principe. Je tiens à rester ouvert sur une multiplicité d’autres sujets, en particulier le volontariat, et tant pis si c’est moins lu, ce sont des choses qui me tiennent à coeur. Je note aussi que les articles didactiques, courts et clairs sur le métier suscitent de l’intérêt. J’en ferai d’autres, puisque c’est comme ça !

Le rattrapage et le FAIL

Eh bien, d’habitude, j’ai des articles qui sont totalement passés inaperçus, mais cette année, globalement, je ne me plains pas. Ça veut probablement dire que j’ai appris à les signaler… ou que nous apprenons ensemble à mieux utiliser les outils pour interagir. Néanmoins, s’il fallait attirer l’attention sur d’autres articles cette année, voici sur quoi je proposerais de revenir :

  1. Un que j’aime particulièrement sur le fait d’accorder, ou non, une conscience aux autres espèces que la nôtre. C’est simple : je pense que ce doit être, avant tout, un choix.
  2. La Quadrature du Net perd sa crédibilité à mes yeux (histoire de troller un poil).
  3. 5 règles pour ne pas démarcher quelqu’un – je suis ravi d’avoir écrit cet article, qui me permet enfin de faire des réponses brèves quand je suis à nouveau confronté à cette situation.
  4. Les déclencheurs étaient trop durs ? Un aimable coup de pied au cul (valable dans bien des situations d’écriture).
  5. Difficile de parler de cette funeste année sans commémorer notre camarade.

Que prévoir pour 2013 ?

madame_soleil J’en parle depuis, pfouuu, un an et demi au moins, les portails sur les univers. Eh ben, ça se précise ! Pour de vrai. J’ai des notes, et tout. Et du matos. It’s coming (comme le winter).

Plus en détail, de petites améliorations à prévoir ici et là, bien sûr ; finir de consolider la revue de presse, ouvrir la section entetiens et ainsi de suite, le but étant de rendre les infos plus faciles à trouver pour tout le monde (et donc de gagner du temps). Dans le même ordre d’idée, je vais continuer à clarifier ce que je peux ou pas faire ; ce à quoi je peux répondre de manière réaliste, et ce que je dois hélas décliner. Le but étant d’éviter de décevoir et, en contrepartie, de mieux promettre, comme de mieux me concentrer sur ce que je dois faire mais n’arrive qu’à grand-peine à réaliser (genre, ahem, répondre à mes mails).

Enfin, je crois qu’il faut que j’annonce, suite à un effet ras-le-bol des réseaux sociaux, que je tolère de moins en moins les raisonnements par catégorie, les gens qui savent,  les juges de paix qui veulent lisser les opinions au titre de non mais tu vois tu penses ça mais lui il pense ça aussi et il a le droit alors vous devriez penser autre chose tous les deux et autres ayatollah du consensus mou. Non. Je pense des trucs, parfois à tort ; quand je me plante, je le dis. Quand il s’agit d’opinions, j’ai la mienne, je le partage, j’en change si je veux, tu en as une différente, c’est cool, on discute, mais tu as le droit de penser autre chose et moi aussi. Je deviens de plus en plus taquin à cause de ça et je crois que c’est pas parti pour s’arranger. J’ai toujours été plus cinglé que toi.

Et maintenant, tuons 2012 avec des planches à clous rouillés et avançons-nous ivres et légèrement malades vers 2013 ! Amusez-vous bien ce soir, et surtout conduisez prudemment.

2012-12-31T09:01:04+01:00lundi 31 décembre 2012|Expériences en temps réel|10 Commentaires

Le message qui fait coucou

boite_a_coucouHop ! Une petite nouveauté fonctionnelle que j’espère non-intrusive, vous l’avez vue (j’espère, c’est le but), la petite bande rouge qui est là, au-dessus. Cela fait longtemps que je cherche une façon claire de mettre en valeur les informations importantes (sorties de livres, prochains événements, etc.), mais qui ne prenne pas toute la vue et m’évite de spammer tous les trois jours. J’espère que ce petit bidule remplira cette mission.

Ah, et puis, il y a la petite texture qui va mieux que cet affreux quadrillage dans les bandeaux. Par Michael Hoesly, licence CC-By.

Comme d’habitude, n’hésitez pas à partager votre ressenti !

2012-12-28T19:57:07+01:00vendredi 28 décembre 2012|Journal|4 Commentaires

Dans le podcast Elbakin 22 sur le thème des Origines

Le n°22 du podcast Elbakin est sorti depuis un moment – après les Utopiales, et il reflète donc le thème des Origines, choisi cette année pour la manifestation nantaise. Les questions portaient sur les racines de la fantasy : est-ce un genre tourné vers le passé, comme on l’entend souvent ? Un sujet auquel j’ai été ravi de répondre, car je considère la critique comme un non-sens.

Les intervenants sont (par ordre d’apparition) :

  • Neil Gaiman
  • Ugo Bellagamba
  • David Calvo
  • Fabien Clavel
  • Alain Damasio
  • Votre serviteur
  • Justine Niogret
  • Thomas Day

La page du podcast est ici.

2012-12-27T09:00:10+01:00jeudi 27 décembre 2012|Entretiens|2 Commentaires

“Fragments d’une fantasy antique” sur Reflets de mes Lectures

Dans l’ensemble les nouvelles de ce recueil sont de bonnes facture. Les quatre nouvelles m’ayant le pus marqué sont : “Le miroir d’Electre” de Jeanne-A Debats […] “Le labyrinthe” de Romain Aspe […] “Les Dieux veulent, les Dieux prennent” de Nicolas Delong […] Finalement, “Faisabilité et intérêt zootechniques de la métamorphose de masse” de Lionel Davoust […]

Un avis de Cédric Jeanneret à lire sur son blog, sur cette anthologie où figure “Faisabilité et intérêts zootechniques de la métamorphose de masse ».

2012-12-26T09:00:31+01:00mercredi 26 décembre 2012|Revue de presse|Commentaires fermés sur “Fragments d’une fantasy antique” sur Reflets de mes Lectures

Une nouvelle collection de rééditions SF chez Le Passager Clandestin

Joyeux solstice d’hiver (à peu de choses près). Et comme c’est le solstice d’hiver, les fêtes, qu’on a survécu à la fin du monde, je répercute une info qui fait plaisir.

La maison d’édition Le Passage Clandestin, âgée de cinq ans et spécialisée en critique sociale, lance dès le début de l’année prochaine une nouvelle collection de rééditions de SF, intitulée Dyschroniques et prolongeant les sujets d’intérêts de la maison.

Au programme, de sombres débutants, comme on peut le constater :

  • Le testament d’un enfant mort, Philippe Curval (en janvier)
  • La tour des damnés, Brian Aldiss (en janvier)
  • Un logique nommé Joe, Murray Leinster (en février)
  • Le Mercenaire, Mack Reynolds (en février)

Signalons une politique de prix très basse qui fait plaisir, de 4 (!!) à 8 euros. La maison espère publier quatre autres titres en 2013. J’espère que la collection rencontrera un vif succès et nous permettra de (re)découvrir des titres peut-être méconnus pour éclairer notre présent grâce à l’avenir.

2012-12-25T09:01:56+01:00mardi 25 décembre 2012|Le monde du livre|2 Commentaires

Star Trek de Noël

Holy shit. L’Enterprise. Dans l’eau. Je veux dire, l’Enteprise dans l’eau !!

Oui, je sais, la bande-annonce a quelques semaines, mais bon… Je trouve ça bien pour un 24 décembre. Ça réveille le fanboy comme le gamin la veille des cadeaux.

Les rumeurs vont bon train quant à l’identité du grand méchant de ce film. On a lu Khan Noonien Singh, adversaire archétypal des films Star Trek en raison du deuxième de la série, l’un des plus réussis d’entre eux, mais on favorise à présent Gary Mitchell, l’antagoniste du tout premier pilote de la série originale avec William Shatner dans le rôle de Kirk. Dans ce pilote original, Where no Man Has Gone Before, Mitchell devenait une sorte d’entité divine après que la barrière au centre de la galaxie a révélé son potentiel psychique latent. Une idée intéressante qui irait bien dans la veine du Star Trek selon Abrams qui rend régulièrement hommage aux détails les moins connus de la licence, tout en s’ouvrant vers le non-Trekkie. Et cela permet d’avoir en face de Kirk un surhomme qu’il connaît personnellement, soit, en un mot, un Khan qui ne soit pas Khan, et ce serait une bonne chose plutôt que de sortir du chapeau un inconnu peu crédible (je te regarde, Shinzon).

2012-12-24T09:01:53+01:00lundi 24 décembre 2012|Juste parce que c'est cool|Commentaires fermés sur Star Trek de Noël

Léviathan dans la sélection 2012 des chroniqueurs d’ActuSF

actusf

L’année se termine et c’est l’heure des bilans : les chroniqueurs du site de référence et d’actualités ActuSF viennent de se réunir, et de proposer les titres qui les ont le plus marqués pendant l’année. C’est avec beaucoup de joie que j’ai découvert que Léviathan y figurait, en compagnie, pour les francophones, de David Calvo, Thierry di Rollo, Philippe Nicholson, Jeanne-A Debats, Vincent Gessler, Jean-Philippe Depotte, David Bry, Olivier Gay, Laurent Genefort, Jacques Mucchielli et Léo Henry, Alain Damasio, Lucas Moreno, Li-Cam, Laurent Kloetzer, Sylvie Miller et Philippe Ward, Wendy Delorme.

Bravo à tous, et merci à vous, critiques et lecteurs – et s’il vous reste des cadeaux à offrir pour Noël, vous pouvez taper dans la sélection, c’est du tout bon !

2012-12-21T09:00:44+01:00vendredi 21 décembre 2012|À ne pas manquer|2 Commentaires

Symphonic dubstep

Et là, tout est dit.

(Ce serait bien qu’Immediate Music se réveille un peu, là, parce que leur Trailerhead : Saga fait palot, à nous ressortir les mêmes thèmes qu’on connaît déjà depuis des années, en comparaison de ce Skyworld de Two Steps from Hell, sorti à peu près au même moment, et qui se montre bien plus audacieux – pas forcément toujours à bon escient, cela dit, mais l’intention est là.)

2012-12-20T09:00:09+01:00jeudi 20 décembre 2012|Décibels|6 Commentaires

La préface de l’anthologie Contrepoint disponible en ligne

Couv. Roberian Borges

Oh, en voilà une bonne idée : la préface de l’anthologie Contrepoint, où figure la nouvelle « Nuit de visitation », a été mise en ligne en accès libre par les éditions ActuSF. Pour mémoire, le but de l’anthologie consistait à proposer des textes sans guerre ni conflit. Laurent Gidon, l’anthologiste, explique dans ce texte son projet en rassemblant ces nouvelles, lesquelles ont déjà reçu plusieurs avis de lecture favorables.

La préface est lisible sur cette page

Pour mémoire, “Nuit de visitation” appartient à l’univers de Léviathan, tout en étant distincte de la trilogie. L’anthologie est offerte pour deux livres achetés chez ActuSF, et sinon les nouvelles sont commandables à l’unité (c’est ici pour “Nuit de visitation »).

2012-12-19T09:00:14+01:00mercredi 19 décembre 2012|À ne pas manquer|1 Commentaire

Conclusion : comment choisir son livre électronique ? (5)

Retrouvez tous les articles précédents de cette série :

Nous arrivons au terme de ce panorama des problématiques relatives au livrel. Maintenant que vous êtes armé de connaissances théoriques, vient l’heure du choix. Comment ? À mon avis, la décision se fait en trois temps.

  • Choisissez liseuse ou tablette. Si vous voulez avant tout lire, liseuse, sans hésitation. Si vous voulez un machin polyvalent qui vous permettra aussi de lire quelques pages ici ou là, tablette. Mais ne vous mentez pas : avec une tablette, vous allez surtout jouer à Angry Birds.
  • Décidez comment vous vous sentez vis-à-vis des DRM. Vous n’avez pas froid aux yeux ? Vous considérez que c’est drôlement pratique d’avoir vos bouquins sur tous vos terminaux sans manipulation supplémentaire ? Ou bien vous refusez catégoriquement le spectre du flicage et l’idée de ne pas jouir librement de votre contenu vous hérisse ?
  • Réfléchissez à ce que vous voulez lire. Oui, je sais, ce n’est pas un réflexe habituel – normalement, on achète un livre, point barre – mais tous les livres ne sont pas disponibles sous forme électronique. Qui a la meilleure offre par rapport à vos envies, vos habitudes ? Promenez-vous sur les sites des commerçants, regardez votre bibliothèque (ou pensez aux goûts de la personne à qui vous voulez l’offrir) et examinez qui vous correspond le mieux. En fonction de cela, achetez la machine propriétaire du fournisseur qui vous plaît, ou bien trouvez un modèle tiers qui offre la meilleure compatibilité.

Use case : “et toi, mec ?”

Selon cette logique, voici comment s’est constitué mon propre choix, au cas où ça vous serve – ou pas.

J’ai commencé il y a trois ans par une Sony PRS-300 (libre, donc) parce que je voulais lire du domaine public (donc pas de verrouillage), que j’étais fondamentalement hostile aux DRM et que je voulais la compatibilité maximum avec tous les formats. Points positifs : très content du confort de lecture (j’ai découvert la puissance de l’encre électronique et cela a fait voler en éclats tous mes préjugés : j’ai relu L’Aiglon dans un aller-retour Paris Rennes avec plus d’aisance que sur du papier), compatibilité impressionnante même avec des fichiers lourds ou mal foutus. Points négatifs : pas de dicos embarqués (ça ne se faisait pas encore, c’est maintenant standard) et surtout une vie de batterie très décevante. Pour cette raison, j’ai fini par remiser l’engin.

Il y a un an, j’ai changé de besoins et d’habitudes. J’achète de la musique numérique en masse sur Amazon depuis que c’est possible, toutes mes données ou presque sont dans le cloud, j’utilise les services de Google au quotidien avec bonheur (même si oui, je sais, Google veut tous nous manger), j’achète des jeux sur Steam sans heurt (je suis donc familiarisé avec ce genre de DRM et je trouve le confort que ça apporte supérieur aux problèmes éthiques). D’autre part, je lis beaucoup en langue anglaise, fiction mais surtout essais afin de me documenter pour mes livres, et faire venir les bouquins est toujours onéreux. J’ai donc opté pour un Kindle (ce qui fait de moi un social-traître) en raison de son immense librairie anglaise et sur lequel je lis exclusivement dans cette langue pour des questions de coût, ainsi que du domaine public, des articles et documents que je m’envoie en Wi-Fi. Je synchronise le tout sur mon smartphone et même mon ordinateur fixe quand je veux reprendre la lecture d’un terminal à l’autre. J’ai le modèle de base et je suis pourtant enchanté par l’expérience ; la batterie tient trois siècles, je l’ai toujours sur moi, dès que je suis quelque part à attendre, je grignote un bout de nouvelle ou de roman (et, dans les salons littéraires calmes, c’est beaucoup moins repoussant pour les éventuels visiteurs que de feuilleter L’Equipe). EDIT de 2014 : mon attitude à l’égard d’Amazon a quelque peu changé. Lire un complément ici

Ainsi se termine ce petit guide de lecture sur les livres électroniques (retrouvez-en commodément l’intégralité par ce lien). N’hésitez pas à partager votre expérience et vos modèles préférés en commentaires : lâchez-vous, c’est le moment, conseillez-vous mutuellement. Auguste lectorat, quel choix as-tu fait et surtout pourquoi ? Que recommandes-tu ? Parle, nous t’en conjurons. 

2014-07-11T11:28:13+02:00mardi 18 décembre 2012|Geekeries|22 Commentaires
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