La photo de la semaine : Orgue icônique
À la cathédrale de Reykjavik, Islande.
À la cathédrale de Reykjavik, Islande.
Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s05e15 – La procrastination« .
Procrastination parle de procrastination ! Il était grand temps…
Écrire, en particulier de longs romans voire des séries représente un travail de très long cours. Comment tenir sur la durée ? Pourquoi est-il parfois si difficile de s’y mettre ? Et comment s’assurer de continuer à écrire avec plaisir et de livrer ses projets avec une raisonnable régularité ?
Lionel explique la notion d’échelle floue des projets artistiques, et que la peur s’enracine souvent dans la complexité d’un projet ; le subdiviser peut être alors une voie salutaire. Mélanie souligne que la difficulté principale consiste à se mettre au travail, moins que de rester dans l’élan. Estelle donne plusieurs conseils très concrets tournant autour de la persévérance et du soutien de l’entourage.Références citées
– Kourosh Dini
– John Gardner, The Art of Fiction
– Maître Yoda
Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :
Bonne écoute !
J’ai l’air d’un homme préhistorique en allant à contre-courant des réseaux, une sorte de luddite, peut-être même, mais j’ai joué le jeu plus de dix ans, j’ai vu croître ces plate-formes, donc j’oserais dire que c’est justement parce que je les ai vu grandir et devenir ces monstres dévoreurs de raison et d’attention que j’ai fini par me former cet avis. Incidemment, plus de dix ans pour comprendre un truc, vous pouvez constater à quel point je suis lent à la détente persistant et exhaustif.
Une question qui revient souvent dans les échanges autour du sujet, c’est : « ouiiii mais bon toi tu as un lectorat établi, mais les réseaux, c’est nécessaire pour se faire connaître, non ? »
Non.
En tout cas, je crois résolument que c’est un très mauvais investissement de son énergie, surtout quand on fait ses premières armes. C’est peut-être moins vrai dans des domaines plus graphiques, qui rendent plus facilement en ligne, et encore ; en tout cas, concernant l’écriture, je pense fermement que c’est une perte de temps si l’on s’en sert dans ce but. Attention, je ne suis pas en train de vous dire que si vous aimez l’outil, il faut arrêter ; en revanche, si vous ne l’aimez pas, ne vous rendez pas misérable en vous forçant à une présence dessus en croyant que c’est productif ou que c’est bon pour vous, parce que ça ne l’est pas.
La renommée / se faire connaître est un sous-produit de l’activité centrale de création. Ce qui apporte davantage de boulot et de succès, c’est la qualité du boulot, pas le nombre de followers sur Insta.
(Maintenant, ce qui suit concerne l’édition traditionnelle, puisque je n’ai pas d’expérience en auto-édition mais : je crois quand même que le fond du raisonnement se tient quel que soit le monde de distribution.) Je n’ai jamais obtenu un contrat d’édition par aucun réseau. Aucun éditeur ne s’est jamais dit “oh, Davoust a 2300 followers, ca doit être intéressant” – le juge de paix, et on l’a suffisamment répété dans Procrastination, c’est la qualité du texte. Et pour que le texte soit lu, déjà, il doit arriver sur son bureau autrement qu’avec les trois millions d’auteurs qui cherchent à percer sur Twitter (soumettez vos manuscrits à des gens susceptibles de les acheter, règle n°4 de Robert Heinlein). Ensuite, il faut qu’il soit bon, et pour cela, la première priorité doit toujours aller au raffinement de son art, et de ce point de vue, cela implique que toute l’énergie consacrée à modérer des débats à la con sur les réseaux représente une perte sèche.
Bien entendu, il y a des contre-exemples, des auteurs ou autrices qui ont vu un succès communautaire d’envergure notamment en auto-édition et leur travail repris en édition traditionnelle, mais franchement, ça s’apparente à jouer au Loto (voir ce qu’en dit Bo Burnham).
Mais le travail de promotion, me dira-t-on ? Se faire connaître des lecteurs ? Le travail de promotion, c’est d’abord le boulot de l’éditeur, tudieu. En plus, cela lui est plus facile ; la mutualisation due au catalogue lui donne des moyens et des ressources supérieures à un auteur tout seul dans son garage. Surtout, il est dans une situation beaucoup plus confortable pour ce faire : c’est un éditeur, on le suit pour avoir de ses nouvelles, le contrat est donc clair, on apprendra de ses nouveautés (plus une poignée de réflexions personnelles, ce n’est évidemment pas interdit) – mais il s’agit d’une approche informative.
Un auteur sur un réseau, en revanche, a le cul entre deux chaises : il ou elle est une personne, ce qui implique une espèce de contrat tordu où, en gros, il faut se montrer personnel, et éviter de trop parler de son travail, parce que sinon c’est grossier, ça fait genre on cherche à vendre sa soupe, mais bon un peu quand même parce qu’il faut mais hop, l’air de rien, ça se voit pas – c’est vicié d’emblée. Ah, si vous aimez naturellement faire entrer les gens dans votre intimité, et que c’est la raison de votre présence, more power to you – là oui, ça marche. Mais si vous avez une tendance au secret, à travailler « la porte fermée », ne vous faites pas violence en croyant que c’est nécessaire.
Ça n’empêche évidemment jamais l’auteur de partager ce qu’il ou elle souhaite partager, mais c’est toujours la même différence : là, on n’est plus dans le travail de promotion mais le souhait sincère d’établir une communauté et de tisser du lien (et c’est bien ce que je fabrique ici, selon ce média qui me convient, depuis… ouch… presque quinze ans). Ce n’est plus du tout la même chose, puisque le but n’est pas de « se faire connaître ». Dans cette optique, de la même manière qu’en festival, on espère davantage faire de chouettes rencontres avec un public intéressé et nouer un dialogue plutôt que de vendre trois cartons de bouquins – alors okay, bien évidemment, faire ça ne fait pas de mal aux ventes non plus, mais si c’est le seul but, c’est un mode de promotion diablement inefficace par rapport à l’énergie qu’il exige.
Depuis plus de six mois que j’ai quitté les réseaux (d’ailleurs, il faut que j’efface mon compte Twitter aussi), je n’ai pas spécialement vu la fréquentation du site baisser ; certes un peu, mais dans des proportions largement plus raisonnables que je m’y attendais (merci encore d’avoir fait le grand saut), et surtout, j’ai vu la qualité de mes relations en ligne monter en flèche dramatiquement. Et ça, c’est vraiment cool. Franchement, c’est ça qui m’intéresse, je ne cherche pas à avoir raison à tout prix face à tous les randoms d’Internet qui s’invitent dans ma timeline, ils sont beaucoup trop nombreux, de beaucoup trop mauvaise foi, et beaucoup trop malheureux à l’intérieur d’eux-mêmes pour moi tout seul1. Autre conséquence parfaitement inattendue mais qui me réjouit : j’ai bien davantage d’occasions d’intervenir en entretiens, ce qui est beaucoup plus créatif qu’une punchline en 280 caractères et ajoute bien davantage de valeur à la conversation ; j’ai pu lancer Geekriture ; bref, j’ai la possibilité de proposer beaucoup plus de choses, beaucoup plus intéressantes et développées, et même, parfois, on me paie pour ça – parce que j’ai enfin la bande passante mentale de m’y consacrer et que, bordel, c’est juste plus fourni.
Franchement, n’est-ce pas un meilleur calcul ?
Alors maintenant, un aparté par souci d’exhaustivité. On voit (re)naître d’autres modes de promotion, comme Twitch ou Discord, et leurs modèles économiques sont très différents, revenant peu ou prou au mécénat direct. Je dis « re »-naître car ils sont avant tout communautaires, comme aux débuts d’Internet ; ils s’articulent autour de la constitution d’un intérêt clair (comme la super chaîne de Morgan of Glencoe), ce qui est l’antithèse du réseau social façon 2010 où il s’agit de mettre tout le monde en contact avec tout le monde (entraînant une distorsion des relations vers la toxicité de l’engagement). Discord est le fils spirituel des forums des années 1995-2005, et si ça marche, c’est parce que le contrat est clair : on va quelque part par intérêt sincère. Les communautés fonctionnent parce que les règles sont fermes et le bannissement tout à fait possible, ce qui est la clé, à mon avis, pour maintenir un environnement sain pour les membres de ladite communauté. J’y vois exactement la promesse d’un retour à un Internet granulaire proposé par Jaron Lanier et dont on a discuté ici : rendre aux communautés elles-mêmes les clés de leur propre discours et le choix de leur ton (ce que je fais aussi ici), au lieu de les remettre entre les mains cent mille fois prouvées incompétentes de Facebook et Twitter. Par contraste, vouloir « se faire connaître » sur les réseaux grand public, ça revient à chercher à essayer draguer quelqu’un dans un stade, sans savoir même si la personne existe, en beuglant à sens unique dans un mégaphone. Peut-être que quelqu’un va effectivement vous répondre favorablement une fois de temps à autre, et tant mieux, c’est super, mais dans le grand ordre des choses, ça ne constitue quand même pas la preuve que cette approche soit efficace, ni même qu’elle ait du sens.
Je sors de l’aparté. Pour conclure : « se faire connaître » est l’arbre qui cache la forêt. S’en soucier avant d’avoir raffiné sa discipline (quelle qu’elle soit), c’est mettre la charrue avant les bœufs. Faire du vraiment bon boulot est beaucoup plus durable et rentable que de s’échiner à surnager sur les réseaux alors qu’on est peut-être encore un peu trop vert. Cela ne me paraît honnêtement pas un bon calcul en 2021 ; l’époque de la success story de l’artiste ayant explosé sur Twitter est dans une immense partie révolue. Bien sûr, des gens s’en servent bien, mais il faut avoir envie du média. Je ne crois absolument pas que ce soit une nécessité, et surtout, si on n’a pas envie, cette énergie sera très largement mieux utilisée ailleurs. Ne vous faites donc pas violence en vous disant « il faut », encore plus si vous débutez. Bossez votre art en profitant du merveilleux silence, au contraire, et rencontrez des vrais gens (… quand ce sera un peu plus possible) pour nouer de vraies relations.
La super chaîne et communauté DoctriZ (YouTube, Twitch), qui parle d’imaginaire sous toutes ses formes avec un petit angle recherche, réalise ce mois-ci un cycle sur les podcasts.
Vendredi, 18h, Mélanie Fazi, Estelle Faye et moi aurons le plaisir d’être soumis à la question autour de Procrastination – qui bouclera (déjà !) sa cinquième année en juillet. On va certainement parler de la genèse de l’émission, mais il est presque sûr que l’on va déborder sur des questions de technique d’écriture et surtout de la divergence de nos trois approches, comment on se promet sans cesse du clash tout en arrivant toujours à disconvenir de façon civile – c’est vraiment désespérant.
Venez en masse ! Pas besoin de compte pour regarder (il faut juste un si vous souhaitez interagir en direct) :
➡️ Vendredi, 18h, https://www.twitch.tv/doctriz
Bien !
Alors, c’est un projet bouclé de longue date, qui devait sortir l’année dernière, mais comme c’est un bouquin surtout appelé à être promu en festivals (même s’il sera disponible partout), nous avions décidé d’en retarder la sortie. À présent que nous y voyons un chouia plus clair sur la tournure de l’année 2021, nous avons décidé d’une nouvelle date de sortie : la version augmentée de L’Impassible armada sortira en octobre aux éditions 1115 !
Et la couverture a été révélée, alors je peux aussi…
Est-ce qu’elle n’est pas trop magnifique ? Elle m’évoque presque le passage lent et majestueux d’une sorte de divinité cétacée (m’empêchant me rendre compte que je serais en train de me noyer parce que si vous voyez passer des baleines comme ça, vous êtes certainement beaucoup trop bas sans bouteilles).
L’Impassible armada, de quoi ça parle ? On est résolument davantage du côté du surréalistico-nawak de Les Questions dangereuses, de « Bienvenue à Magicland » ou « L’Importance de ton regard » plutôt que du sérieux de « Les Dieux sauvages ». C’est un roman d’aventure maritime dans une situation absurde – deux flottes ennemies bloquées dans une glace contre nature dont le chant érode lentement la raison des matelots. Là-dedans, Davenport, un marin particulièrement démerdard et un tantinet égocentrique, ourdit un plan audacieux pour s’en sortir, parce qu’avant tout, il n’a pas, mais alors pas du tout envie de mourir d’une crise de nihilisme.
J’ai pu dire ici et là que je tendais à éviter de revisiter les anciens textes publiés, car je les considère le reflet d’un certain processus et d’une époque. Cependant, avec cette version « redux » de L’Impassible armada, je ne déroge pas à cette règle : le texte de la novella d’origine n’a pas changé, mais j’ai ajouté, disons, un contrechant à l’histoire, conçu à la demande des éditions 1115 qui avaient envie d’en voir davantage sur cet univers de cinglé et sous une forme faisant éclater les bornes du récit. Quand un éditeur vous propose de développer votre univers, ça ne se refuse pas ! Merci aux éditions 1115 de donner à ce texte un nouvel écrin augmenté et de lui permettre d’être son propre livre !
L’Impassible armada fait partie de mes textes préférés et je me suis vraiment beaucoup amusé à retrouver l’esprit de cet univers absurde pour composer ce contrechant. J’espère que ce petit bouquin vous emmènera loin, dans cette région des cartes où l’on écrit « Ici, il y a des dragons », et surtout – car c’est ma fierté secrète dans l’existence – qu’il vous arrachera un ou deux gloussements suivi d’un marmottement du genre « Ce Davoust, quand même, qu’est-ce qu’il est con ».
Le jour où Jacke a sauté par-dessus bord, j’ai compris qu’il était temps d’agir.
Il ne l’a pas fait sans me dire mes quatre vérités, ça, non. Tout ce temps, je croyais qu’on était frères de bord, partageant les dangers de la bataille et le réconfort des camarades. Eh bien, il est sorti en uniforme d’apparat sous la lune perpétuelle qui dirige maintenant nos chiennes de vies. J’ai tout de suite vu que ça n’allait pas ; aucun de nous ne fait plus très attention à la discipline vestimentaire. Il est venu vers moi de ce pas raide et décidé qu’on a appris à reconnaître, les yeux dans le vide, fixés un peu au-dessus de ma tête, comme si j’avais un oiseau perché sur le crâne. Et puis il m’a dit avec cette voix monocorde, glacée, mécanique :
« Davenport, tu as une tête de rat, le caractère d’une fouine, je sais que tu triches aux cartes et je ne supporte plus d’entendre ton rire de hyène. »
Et puis il m’a salué, il a marché vers le bastingage, l’a enjambé et il a sauté.
Premières lignes de L’Impassible armada.
Que ce soit froid ou chaud, avec du sable ou de la neige, je crois que j’ai vraiment un truc avec les paysages où y a rien.
Parce que, comme l’observe régulièrement Mélanie, que serait un podcast avec un nom pareil si nous ne prenions pas rigoureusement soin d’être très en avance sur les enregistrements ?
Toute la saison 5 est dans la boîte, à présent, et figurez-vous que (suspense) nous allons revenir pour une sixième saison ! À un moment, dans le dernier épisode de la 5, j’ai lâché « depuis cinq ans qu’on fait ce podcast »… et… ben oui, ça va faire cinq ans. C’est un peu surréaliste, et c’est aussi beaucoup trop cool : merci à vous de nous suivre et d’apprécier autant ce moment bimensuel avec nous !
Du coup, on s’est un peu lâchés sur le 520 en termes de discours. Toujours avec bienveillance et, surtout, sincérité. Mais on s’est dit que ce sujet persistait tellement à refaire surface absolument partout et tout le temps, malgré le discours que nous avons l’impression de tenir sur la durée, qu’il fallait qu’on le traite de front une fois pour toutes. Nous espérons que ça pourra servir !
Saison 5
Saison 6
ÇA Y EST
À l’issue de presque trois ans d’attente après la sortie de la version Mac, la nouvelle version de Scrivener est enfin disponible pour les masochistes qui persistent à utiliser Windows (ALLEZ-Y BALANCEZ-MOI VOTRE HAINE JE M’EN FOUS J’AI UN GILET PARE-BALLES) :
J’utilise la v3 sous Mac depuis sa sortie, et que vous dire dessus ? Ce n’est pas une révolution fondamentale, mais c’est un coup de jeune amplement bienvenu, avec des myriades de raffinements dans tous les coins et surtout une grande simplification de l’étape de compilation. (Ça reste quand même un peu velu hein, mais disons que ça l’est moins. J’ai réussi à m’en tirer pour les besoin de Comment écrire de la fiction ? presque sans regarder le manuel.) Literature and Latte offre une réduction pour ceux et celles qui possèdent la v2 de l’application, et franchement, pour un outil aussi central de production de l’écrit, faire la mise à jour s’impose, surtout pour le prix extrêmement raisonnable que coûte ce logiciel professionnel.
Ci-dessous, un résumé des nouveautés de la version Windows (source) :
The interface has been overhauled and modernised.
Compile has been redesigned and is now not only easier to use but also more flexible.
The text system now has a full styles system (which is even more powerful when used with the new Compile).
View index cards on coloured threads based on label colour (great for tracking different storylines or anything else).
Improved ebook export.
Keep track of how much you write each day using Writing History.
Improved Custom Metadata allows you to add checkboxes, dates and list boxes to the Inspector and outliner.
Enhanced outlining.
Refer to up to four documents in the main window using the new “Copyholders” features.
Quickly find any document in your project using the new Quick Search tool.
See draft and session progress bars in the toolbar.
Dediated Dark Mode along with numerous other visual themes.
The powerful new Bookmarks feature replaces Project Notes, References and Favorites, and allows you to view oft-needed documents right in the Inspector.
Use “Dialogue Focus” to pick out all the dialogue in your text.
➡️ Tester et acheter Scrivener
De manière générale, si l’envie d’acheter cet outil (ou l’un des autres présentés sur ce site) vous vient, n’oubliez pas de passer par les liens proposés ici – vous contribuez à financer le temps passé à rédiger ces articles gratuitement. Merci !
Il est sorti, donc ! (Et j’avoue tout, il n’y aura pas 23 volumes, en fait, hein…)
L’armée démoniaque, mi-chair mi-machine, du dieu Aska est aux portes de Loered, la ville sur laquelle repose la défense et la stabilité du royaume – le Verrou du Fleuve.
Le Verrou doit tenir, ou la Rhovelle est perdue. Mériane, à la tête de maigres renforts, compte bien honorer sa propre prophétie et libérer la ville. Mais quand les hommes se mêlent de contrarier les dieux, elle en est réduite à limiter les dégâts.
Face au désespoir qui s’installe, elle incarne le seul espoir du peuple, et l’instinct de survie fait taire, pour un temps, les dissensions. Pour autant, les manigances politiques se poursuivent en coulisses, et la guerre commence à peine que certains préparent déjà l’après.Avec Les dieux sauvages, Lionel Davoust signe une saga de fantasy épique et foisonnante, dans la lignée des œuvres de George R. R. Martin ou Brandon Sanderson.
L’aventure de « Les Dieux sauvages » se poursuit donc en poche, avec la sortie du tome 2 chez Folio SF. Disponible dans toutes les bonnes librairies et en numérique !
Il faut juste que je vous montre ça, parce que c’est trop génial mais ça n’a circulé que sur Facebook :
Avec une parfaite poker face, non seulement Critic a relayé ma couillonnade de jeudi mais a relancé de dix-huit… Avoir un éditeur qui vous donne les moyens de vos projets et vous suit dans vos ambitions, ça n’a pas de prix, y compris quand il s’agit de faire l’imbécile. 😁