Table ronde « Thriller et science-fiction » aux Utopiales 2012

Affiche Nicolas Fructus

Le site de référence ActuSF a filmé des extraits des tables rondes des Utopiales 2012 et tout compilé sur ce site.

Les croisements entre les genres du thriller et de la SF ont été fréquents depuis la naissance des littératures concernées. Depuis Les cavernes d’acier d’Isaac Asimov jusqu’aux thrillers d’Ayerdhal, peuton aujourd’hui faire le point sur ces épousailles ? S’agit-il d’un mariage heureux, ouvert, ou d’une union à présent obsolète ?

Avec Ayerdhal, Pierre Bordage, Lionel Davoust, Georges Panchard. Animé par Lauric Guillaud.

2012-11-12T18:13:10+01:00mercredi 14 novembre 2012|Entretiens|1 Commentaire

Table ronde « Jeu de rôle et littérature » aux Utopiales 2012

Affiche Nicolas Fructus

Le site de référence ActuSF a filmé des extraits des tables rondes des Utopiales 2012 et tout compilé sur ce site.

Depuis la nuit des temps, les héros incarnent dans l’imaginaire collectif la figure de la rébellion contre les injustices, les dieux ou le destin. Ulysse dans l’Antiquité, Arthur au Moyen-Âge comme D’Artagnan à la Renaissance… Mais ces dernières décennies ont vu émerger de nouveaux héros qui peuplent aujourd’hui notre imaginaire. Qui sont-ils ? Comment se créent-ils ? Une lecture transversale sur héros dans le jeu de rôle et dans la littérature.

Avec Romaric Briand, Lionel Davoust, Sébastien Gallot, Julien Heylbroeck, Isabelle Perier, Thomas Poussou. Animé par Aloys Bourguenolle.

2012-11-12T18:13:12+01:00mercredi 14 novembre 2012|Entretiens|6 Commentaires

Léviathan : La Nuit sur ActuSF

Couv. service artistique Seuil Image © Bertrand Desprez / Agence VU

Les descriptions, tant au niveau des scènes d’action que dans celles plus intimistes, sont parfaitement rendues. Lionel Davoust a vraiment un grand talent pour poser son décor et mettre l’ambiance. C’est une véritable immersion en eaux troubles pour le lecteur, une expérience que je conseille à tout amateur de sensations fortes. Bravo monsieur Davoust, une belle réussite.

Un article de Yann Blanchard à lire sur ActuSF.

2012-05-16T15:34:33+02:00mercredi 16 mai 2012|Revue de presse|Commentaires fermés sur Léviathan : La Nuit sur ActuSF

Prends garde, Paris !

Prends garde, Paris, car le petit orque breton monte à ton assaut, il remonte la Seine, s’empêtre à demi dans ses algues mutantes, acquiert trois lésions cutanées à cause de nappes de produits toxiques, mais c’est pas grave, ça le rendra plus facile à photoidentifier, et débarque ce samedi dans une de tes plus grandes librairies. En clair : je serai en dédicace ce samedi 26 novembre à partir de 15h chez Gibert Joseph, en compagnie de David Khara et Stéphane Ghreener (26 bd Saint-Michel, Paris 5e).

D’autre part, autour de Léviathan : La Chute, le site de référence ActuSF propose un mini-dossier avec un entretien à cette adresse, ainsi qu’une chronique du roman ici.

Et en parlant de chroniques, je vous propose de découvrir les suivantes :

  • Par Sandrine Brugot-Maillard, sur le blog Mes Imaginaires ;
  • Par Allan chez Fantastinet ;
  • Par Clara Keunt chez Livres à Lire ;
  • Enfin, dans le dernier numéro de La Tête en Noir, périodique critique où participe l’illustre Jean-Hugues Villacampa : une excellente lecture pour choisir le prochain roman qui vous accompagnera, disponible gratuitement en ligne ici (PDF).

Très grand merci à tous les critiques !

 

 

2011-11-24T10:11:09+01:00lundi 21 novembre 2011|Actu|16 Commentaires

En vidéo : interview et débats

D’après le bilan officiel, ces Utopiales ont été une superbe réussite : 46 000 visiteurs et une hausse du 20 % du chiffre d’affaires de la librairie ! C’était clairement visible avec une file d’attente impressionante à l’entrée et beaucoup de public dans les allées. De quoi se réjouir si l’on souhaite le prendre – et c’est mon cas – comme un signe de la vitalité des genres !

Le site de référence ActuSF a, comme souvent, fixé l’événement en filmant nombre de cafés littéraires (voir ce fil du forum pour l’intégralité des archives). J’ai également eu le plaisir d’être interviewé par Chloé Chamouton pour le site. Voici les vidéos me concernant.

Interview pour ActuSF

Table ronde : SF Vs. Histoire

Avec (de gauche à droite sur l’image) Thierry di Rollo, votre humble serviteur, Vincent Gessler (modérateur), Anne Larue, Jean-Claude Dunyach et Stéphane Poulin.

Table ronde : la fantasy face à l’histoire

Avec (de gauche à droite sur l’image) votre très humble serviteur, Pierre Pevel, Mathieu Gaborit, Laurent Kloetzer, Stéphane Manfrédo (modérateur).

2011-11-15T20:13:15+01:00mardi 15 novembre 2011|Actu|Commentaires fermés sur En vidéo : interview et débats

Traduction littéraire, FAQ

Je reçois ces temps-ci pas mal d’interrogations (souvent d’étudiants) relatives au métier de la traduction, littéraire en particulier, et parfois un peu floues, si bien que je ne sais pas très bien quoi répondre exactement. Or, il y a deux ou trois ans, une étudiante (qu’elle en soit remerciée, puissent ses corrections d’épreuves se faire toujours dans la tranquillité avec de longs et confortables délais) m’avait posé des questions très précises par mail sur le domaine, ce qui a plus ou moins pris la forme d’un entretien ; hé, dis-donc, me suis-je dit sous ma douche, pourquoi ne pas poster ce texte sur le blog pour servir de Foire Aux Questions, et les consoeurs et -frères pourraient ensuite réagir, et les gens que ça intéresse poser d’autres questions, et ça pourrait, genre, servir de ressource ? Mode collaboratif web 2.0, tout ça ?

Pour compléter la question, je vous invite instamment à jeter un oeil à l’Association des Traducteurs Littéraires de France, au dossier Traduction réalisé par ActuSF et aux questions aux traducteurs de Lucie Chenu (avec la réserve qu’en ce qui me concerne, certaines réponses commencent à être très datées, surtout sur le lien entre traduction et écriture : l’entretien a sept ans).

Here we go.

J’ai cru comprendre que vous étiez ingénieur avant de vous lancer dans ce que vous faites maintenant, aussi comment avez-vous fait la transition entre les deux ? De quelle manière avez-vous débuté en traduction ? Quelles démarches avez-vous effectuées ?

J’ai commencé par traduire pour des revues littéraires de qualité, mais qui paient peu (ou pas), faute de moyens, car ce sont des très petites structures souvent associatives. Mais ce sont des passionnés ou amateurs très éclairés qui gèrent ces structures, ce qui en fait une excellente école (j’ai par exemple eu la chance immense de faire mes premières armes sous l’égide de traducteurs professionnels reconnus). D’autre part, cela permet de se constituer une première bibliographie (ce qui, en édition, tient lieu de CV) pour aller frapper chez des structures de plus en plus grandes et donc de plus en plus rémunératices. Cela fait donc boule de neige, mais ce processus peut être long (plusieurs années). J’ai tiré le diable par la queue un petit moment avant d’arriver à en vivre correctement. Ce genre de parcours est relativement courant en SF&F, mais il comporte évidemment une part de risque importante – sans parler du besoin d’arriver à se former par soi-même.

Pour les démarches, je me suis simplement investi dans ces revues, rencontrant les équipes en festival, me construisant mon carnet d’adresses, ouvrant les yeux et les oreilles en quête d’une occasion.

Que demandent les éditeurs de la part d’un traducteur littéraire (en matière de qualifications, de compétences) ?

Un éditeur veut du bon boulot, il se fiche d’où vous sortez : votre qualification première, c’est votre bibliographie, derrière laquelle passent les diplômes. Attention, cela ne veut pas dire qu’ils sont superflus (il y a par exemple un master de trad littéraire à Paris et j’enseigne un bref module à celui d’Angers) : ils vous donnent un certain nombre de réflexes qu’il faut autrement acquérir par beaucoup de travail personnel et une formation sur le tas (ce qui peut se faire dans la douleur et dans l’erreur…), en plus de vous aider à décrocher une première place plus facilement. Néanmoins, bien des traducteurs pros n’ont pas un tel diplôme et ont suivi plus ou moins le genre de voie que je décrivais plus haut. En résumé, les diplômes de trad vous faciliteront la vie, mais qu’ils ne sont pas indispensables comme dans la quasi-totalité des autres professions. Pour ma part, mon seul diplôme un tant soit peu relié au domaine est un Cambridge Certificate of Proficiency in English, qui sert juste à montrer que je pige un tant soit peu ce que je lis !

Est-il possible de se cantonner à un genre précis en traduction littéraire (je pense notamment à la SF et la Fantasy) ?

Tout à fait, c’est mon cas comme celui de nombreux traducteurs du domaine (Mélanie Fazi, Jean-Daniel Brèque, Gilles Goullet, Arnaud Mousnier-Lompré, etc.)

Est-il possible/conseillé d’exercer une autre activité professionnelle en parallèle ?

A « terme », la traduction littéraire est normalement un métier suffisamment rémunérateur pour être une activité à plein temps (et même davantage). Après, tout est toujours possible si vous avez le temps et la motivation. Disons que cela dépend des attentes de votre éditeur (s’il vous fournit contrat après contrat, il vous faudra finir par faire un choix) et de votre vitesse de travail. Certains confrères sont par exemple professeurs, musiciens, etc. et ont une entente particulière avec leur éditeur pour avoir des délais de remise « réalistes ». C’est possible avec de l’organisation et de la discipline, et c’est aussi un choix dans une certaine mesure.

Il faut quand même savoir que la traduction d’un ouvrage est un chantier au long cours dont il ne faut pas sous-estimer le volume de travail. Si vous travaillez pour un éditeur qui vous fournit régulièrement des contrats, vous aurez de quoi vous occuper à plein temps tout en en vivant convenablement. Dans les débuts, c’est peut-être plus compliqué, et vous devrez éventuellement fournir un volume de travail important le soir et les week-ends pour coupler ça à un job alimentaire, le temps de décrocher des contrats rémunérateurs, de vous constituer vos contacts – et de ne pas mourir de faim quand même dans l’intervalle.

Quelles sont les difficultés inhérentes à ce métier ?

D’abord celles de toute professon libérale : on marche au contrat donc, en cas de faillite d’un gros client, on peut se retrouver sans rien et devoir recommencer presque de zéro. Vous n’avez pas non plus trop le droit d’être malade ou d’avoir des accidents (ou bien il faut être prescient pour les prévoir…) : les contrats ont des dates de rendu gravées dans le marbre et si les éditeurs peuvent être compréhensifs en cas de coup très dur, être fiable est un qualité essentielle. A vous de vous organiser.

D’autre part, on travaille seul, souvent à domicile. Il faut aimer la solitude, ne pas tourner en rond comme un lion en cage quand on reste enfermé, savoir se motiver et de discipliner. Il faut aussi savoir rester en compagnie d’un même livre pendant des mois entiers, parfois jusqu’à l’écoeurement, et rester rigoureux quand même.

Enfin, comme dans tout milieu artistique, il peut parfois arriver que les mesquineries volent bas. Il faut en faire abstraction et continuer à faire son travail avec coeur, au mieux de ses capacités, sans prêter attention aux voix jalouses.

Enfin, quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait se lancer dans la traduction littéraire en général, et de SF et Fantasy en particulier ?

Du courage et de l’opiniâtreté, parce qu’avoir le statut d’indépendant, se construire un carnet de contacts, apprendre le métier en permanence n’est pas forcément facile ni de tout repos (mais c’est aussi ce qui en fait l’exaltation).

Un véritable amour de la langue et de la littérature, parce qu’il faut chercher sans cesse la justesse du vocabulaire et des expressions, travailler son style, rester parfois très longtemps dans la même oeuvre (des années si on suit une série), avoir un côté perfectionniste parfois obsessionnel pour chercher le mot juste. De l’humilité aussi, parce qu’il ne s’agit pas d’une réécriture mais d’une transmission d’une oeuvre, ce qui implique une certaine plasticité d’expression pour passer d’un auteur à l’autre, d’un genre à l’autre, pour se couler dans le style. Egalement de l’humilité face aux corrections, surtout dans les débuts : toujours chercher le perfectionnement, l’apprentissage, la minutie.

Enfin, j’ai lu que vous suiviez des études de traduction technique : je dois tout de suite vous avertir que la traduction technique et la traduction littéraire sont deux domaines complètement à part et même, pour certains aspects, diamétralement opposés l’un à l’autre. Vous avez certainement acquis un certain nombre de réflexes en trad technique qui seront non seulement inutiles, mais contre-productifs en trad littéraire. Par exemple, vous pouvez (que dis-je, vous devez) jeter Trados et autres mémoires de trad à la poubelle et les proscrire définitivement. La trad littéraire met beaucoup plus en valeur le propos, le message, l’atmosphère, le style (ce qui en fait un véritable exercice de création par certains moments) que la lettre de l’oeuvre, par rapport à la trad technique pour qui la précision passe avant toute autre considération.

2019-08-21T18:26:34+02:00mardi 4 janvier 2011|Best Of, Le monde du livre|5 Commentaires

Des liens promis

Petit message en mode vrac pour signaler deux liens, l’un que j’avais fortement recommandé et guettais de pied ferme, l’autre en rapport avec le festival du week-end dernier :

Interview de Brandon Sanderson

J’avais mentionné à mon retour des Utopiales un entretien passionnant réalisé par Fantasy.fr et que j’avais eu le plaisir de traduire ; il y est question de ses livres et de sa carrière, bien entendu, mais il dévoile aussi beaucoup sur sa motivation inébranlable pour écrire, la quantité proprement ahurissante de livres qu’il a écrits (13 !) – bref, une véritable leçon. Cela se visionne ici et je le recommande fortement aux auteurs jeunes (et moins jeunes !) qui rencontrent des problèmes de procrastination. J’avoue sans honte que, sur ce point-là, Sanderson est devenu pour moi un modèle à suivre.

Souvenirs d’Elven

ActuSF vient de poster tout un dossier relatif au Salon du Roman Populaire où je me trouvais dimanche dernier, et notamment plein de photos ici. Les conférences sont également disponibles pour ceux qui s’intéressent à Fantômas (ici, et encore ). (L’affiche du festival dont j’ai utilisé l’aperçu était réalisée par Jeam Tag.)

Something completely different

Pour terminer, encore un truc qui n’a rien à voir, le morceau de musique qui m’obsède en ce moment, Time tiré de la B.O. d’Inception par Hans Zimmer, parce que j’ai envie et que rhâ ça tue.

2010-12-09T16:18:08+01:00jeudi 9 décembre 2010|Décibels, Le monde du livre, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Des liens promis

Pourquoi vous continuerez à me voir en dédicaces

Grmbl.

Voilà des choses qui arrivent : j’avais préparé toute une réponse argumentée à l’article controversé de Francis Mizio sur sa proposition de rémunérer les auteurs en dédicaces. (En résumé : je suis contre, en considérant toutefois que les interventions, ateliers etc. doivent absolument être rémunérés, et les déplacements défrayés.) Chrome, ou WordPress, me l’a mangée.

Pas le temps de la retaper, donc si la discussion vous intéresse, rendez-vous sur ce fil d’ActuSF (je cause surtout en page 3).

2010-09-28T12:10:09+02:00mardi 28 septembre 2010|Le monde du livre|23 Commentaires

L’importance de ton regard sélectionné parmi les coups de coeur ActuSF de l’été !

Couv. Anne-Claire Payet

Alors que je m’apprêtais à proposer une petite revue de presse notamment centrée sur Magiciennes et Sorciers, j’ai eu le plaisir immense de voir que L’Importance de ton regard figure parmi la sélection « coup de coeur » du site de référence ActuSF pour l’été 2010 – en une compagnie si prestigieuse que je m’en frotte encore les yeux pour me demander si je ne rêve pas ! L’article se trouve à cette adresse et je vous invite vivement à y jeter un oeil pour savoir quoi emporter sur la plage, dans la forêt, au bord de la rivière ou dans cette enclave post-industrielle vitrifiée par un test nucélaire qui vous fait rêver depuis des années (hey, je suis pas sectaire en matière de vacances, chacun son truc).

La chronique complète d’ActuSF sur le recueil se trouve quant à elle ici. Merci à l’équipe d’ActuSF d’avoir ainsi remarqué le livre !

Pour continuer sur la revue de presse, trois nouvelles chroniques de Magiciennes & Sorciers à vous signaler :

Je voudrais là encore remercier les critiques pour leurs articles et surtout pour leur appréciation de « Quelques grammes d’oubli sur la neige » ! Un des points qui me fait particulièrement plaisir, c’est qu’aucun n’a mentionné que la nouvelle se rattachait à un univers plus vaste, ce qui veut dire que  j’aurais, pour ce texte en tout cas, à peu près rempli mon objectif d’indépendance entres les ensembles narratifs qui est une pierre angulaire de la construction d’Évanégyre. Je répète en long, en large et en travers que je ne veux pas que le lecteur soit frustré en se disant qu’il lui manque des éléments de décor ou d’histoire pour apprécier le récit, que tout doit pouvoir être lu dans n’importe quel ordre, mais c’est un défi assez difficile à relever et je suis ravi d’avoir peut-être à peu près réussi mon coup sur cette troisième pierre de l’univers. Défi à recommencer à chaque nouveau récit, bien sûr, mais c’est tout le côté amusant de la chose !

Je termine ce petit article pour signaler que La Volonté du Dragon est maintenant référencé chez le Choix des Libraires, ce qui ouvre tout un éventail de librairies en ligne si vous souhaitez le commander.

Bon week-end !

2010-07-09T21:56:56+02:00vendredi 9 juillet 2010|Actu|4 Commentaires
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