Les transcriptions de Procrastination avancent

Juste une petite piqûre de rappel : après la prise en charge par Symphonie et l’Atelier perché de la réalisation de transcriptions pour Procrastination, celles-ci commencent à arriver en masse sur Elbakin.net. Elles apparaissent sur le site sur la page de chaque épisode, par exemple ici le s01e06, sur les temps de narration.

Les volontaires continuent à être au taquet et à travailler sur la fin de la saison 1 ; si vous souhaitiez une version accessible du podcast, elle avance donc et se trouve mise en ligne peu à peu. Encore merci à elles et eux, et à l’équipe d’Elbakin pour la mise en ligne !

2021-07-14T18:12:32+02:00mercredi 21 juillet 2021|Juste parce que c'est cool|1 Commentaire

This website will self-destruct

Non, pas celui-ci, hein, celui-là.

À la base, ça pourrait être juste une expérience des premiers temps d’Internet comme il y en a eu tant (vous vous rappelez le Million Dollar Homepage ?) : ce site web s’autodétruira si personne n’y poste rien en l’espace de 24h. Les messages sont anonymes, et les visiteurs et vistrices peuvent en lire au hasard en pressant sur un bouton.

Ce qui représenterait donc un concept un peu bateau sur Internet en 2021 prend un tour en réalité étrangement touchant, surtout par les temps qui courent. Dans un moment d’errance, j’ai appuyé sur ce bouton en m’attendant à ce que tous les égouts d’Internet me sautent au visage, mais non. Bon, il y a bien quelques messages avec des pénis en ASCII art, mais c’est une minorité ; l’immense majorité (ou alors j’ai juste eu de la chance) des billets d’une ou deux phrases sont des bouteilles à la mer, des expressions de craintes profondes, ou des messages d’encouragement à son prochain.

C’est tout, hein. Rien de révolutionnaire. Juste, au final, beaucoup d’humanité. Ce qui montre que les gens, quand ils sont vraiment anonymes, quand ils n’ont rien à prouver à personne comme sur ces foutus réseaux, peuvent juste se laisser aller à admettre ce qui les anime vraiment, le plus haut comme le plus bas, et ça montre combien, sacré bon dieu, on aurait toutes et tous bien besoin d’une thérapie collective.

Bisous.

2021-07-14T18:11:58+02:00mardi 20 juillet 2021|Juste parce que c'est cool|Commentaires fermés sur This website will self-destruct

Il n’y a qu’une seule bonne raison de ne pas se faire vacciner

Et c’est : si vous avez une contre-indication médicale très, très spécifique qui vous place déjà dans quantité de situations à risques depuis le début de votre vie (et c’est sacrément emmerdant, et vous le savez, et vous aimeriez justement bien pouvoir avoir des vaccins, parce que vous comprenez mieux que personne la bénédiction qu’ils représentent).

Autrement, si vous êtes en mesure de vous faire vacciner contre le Covid, vous devez le faire. « Oui mais… » NON. « Mais imaginons que… » NON NON. « Non mais et si… » TUT TUT NON DÉSOLÉ MAIS QUE DALLE.

Il n’y a pas de conspiration, pas de machination mondiale, pas de puce 5G, et vous faites tous les jours des trucs un million de fois plus risqués que prendre un vaccin contre le Covid (surtout concernant une maladie qui circule énormément et qui peut, genre, vous tuer ?). Dans les mots de Linus Torvalds (connu pour ses coups de gueule, mais pour une fois qu’il en pousse un à bon escient, ça vaut le coup de le signaler) :

Les vaccins ont sauvé les vies de dizaines de millions de personnes. […]

Ne vous imaginez pas tranquille et bien au chaud parce que les cas de Covid ont grandement chuté autour de vous. Oui, toutes les personnes vaccinées de votre entourage vous protègeront, mais s’il y a une autre vague, potentiellement due à un variant bien plus transmissible, vous et votre famille encourrez un risque largement supérieur aux personnes vaccinées, tout cela à cause de votre ignorance et de votre mésinformation.

Vaccinez-vous. Arrêtez de croire les mensonges des antivax.

Ne pas se vacciner, c’est en plus mettre en danger les personnes qui ne peuvent être vaccinées pour diverses raisons d’intolérance ou qui sont immunodéprimées, et qui ne vous ont fucking rien demandé – non seulement vous risquez, encore davantage avec le variant Delta, de développer une forme grave et fatale de la maladie, mais vous pouvez la transmettre autour de vous, vous conduisant, indirectement, à peut-être tuer quelqu’un.

Si, à l’heure actuelle, vous refusez de vous vacciner et qu’en conséquence vous le chopez (et que vous développez une forme grave et que vous y restez), déjà, c’est vraiment très con. Mais ça, c’est littéralement criminel.

Les cas ont décru récemment avec la combinaison des mesures d’isolement mais aussi avec la croissance de la vaccination. Si vous croyez le contraire, ma foi, ouvrez un journal scientifique au lieu de Facebook où « quelqu’un qui sait » vous assure que « quelqu’un qui travaille à l’hôpital de Plan-de-Cuques » a juré sous le sceau du secret que le vaccin allait vous transformer en jaune d’œuf. Nous avons la chance en Occident d’avoir des doses, et y en a encore pour faire la fine bouche ! Si c’est pas du first world problem, ça, bon dieu.

Il y a des rendez-vous partout en ce moment. Vous pouvez vous faire vacciner sur votre lieu de vacances. C’est gratuit. Si vous êtes en mesure de le faire, vaccinez-vous ; si vous ne le faites pas, franchement, à ce stade, vous faites le choix délibéré de vous mettre en danger comme de mettre en danger autrui, et ça commence à devenir difficile de trouver de la compassion.

Vivez, et faites vivre les gens autour de vous, connus ou inconnus.

Ce. N’est. Pas. Compliqué.

2021-07-08T10:48:54+02:00lundi 12 juillet 2021|Humeurs aqueuses|Commentaires fermés sur Il n’y a qu’une seule bonne raison de ne pas se faire vacciner

Stéphane M. est écarté de ses fonctions

Selon les mots de Mediapart ; lire aussi l’article d’Actualitté et la brève d’Elbakin.net, qui sont en accès libre.

C’est une grande victoire pour les victimes, et un signal fort, profondément réjouissant, que non, on ne tolérera pas davantage ce genre de comportements dans l’édition ; que les professionnels doivent se comporter en tant que tels et que, surtout, les gens de façon générale doivent se comporter, oserais-je dire – avec humanité et respect ?

Tous ceux (parce que ce sont dans leur vaste majorité des « ceux ») qui déplorent aujourd’hui la victoire d’une « vindicte populaire » (les chevaliers de forums et de réseaux courageusement cachés derrière leurs pseudos) sont à côté de la plaque pour beaucoup trop de raisons, mais essayons quand même.

Tout d’abord, comme dit la dernière fois, le système est lourdement biaisé contre la parole des victimes ; si l’on tient à s’indigner de l’absence d’intervention de la justice dans cette histoire (même si c’est fallacieux, voir le second point), qu’on s’indigne donc de l’absence d’intervention de la justice dans toutes les histoires de ce genre, et de son inaction (ou impuissance, éventuellement, selon les cas et la manière dont on veut le voir). En d’autres termes, elle n’intervient pour ainsi dire jamais, et c’est ça le vrai problème de fond, dont le cas Stéphane M. représente hélas un symptôme parmi bien d’autres ; dans la situation encore actuelle des institutions, seul un privilégié peut clamer confortablement à la présomption d’innocence et l’appel de la justice, car il demeure un biais bien commode – les deux demeurent, encore, en faveur du privilège.

En outre, l’article de Mediapart révèle des pressions internes à l’entreprise pour faire changer les choses, sans rapport avec une quelconque « vindicte populaire ». Le 30 avril, le comité social et économique de l’entreprise votait, à plus des deux tiers, une résolution exprimant son soutien aux victimes de harcèlement, mais c’est le silence que Stéphane M. a choisi. En d’autres termes : les forces du changement étaient déjà à l’œuvre en interne ; l’indignation publique et les démarches des autrices ont favorisé un mouvement désiré au sein de Bragelonne même.

La « terreur » qui saisit certains espaces de parole est mystérieuse au sujet des affaires de ce genre (« on peut plus rien dire, plus rien faire ! » – et vous voudriez dire et faire quoi, exactement ?) car un truc n’est pourtant pas bien difficile à comprendre dans toutes ces histoires : il s’agit juste, qui qu’on soit, de se comporter décemment avec les gens. Et plus encore quand on est dans une situation d’autorité professionnelle. Soyez décents, c’est tout ce qui vous est demandé ; soyez-le et vous n’aurez rien à craindre, car c’est avant tout la somme de ses actes qui dessine quelqu’un, à l’instar du cas présent. Paraît même qu’on appelle ça le karma.

2021-07-07T15:26:29+02:00mercredi 7 juillet 2021|Humeurs aqueuses|Commentaires fermés sur Stéphane M. est écarté de ses fonctions

Qu’est-ce, vraiment, qu’un dératé ?

Les dictionnaires (et l’immédiateté de ceux présents dans Antidote, merci Alfred) forment évidemment une mine sans fin de réjouissances et d’ébahissements divers et variés sur le langage et l’humanité.

Vous connaissez l’expression « courir comme un dératé ». Mais qu’est-ce qu’un dératé ?

JE HEIN COMMENT QUOI

Quelles arcanes ténébreuses président donc parfois aux superstitions de notre espèce ?

Wikipédia nous apprend que l’on imaginait un lien entre les points de côté et la rate. Sauf qu’on imaginait qu’on imaginait ça, parce qu’en réalité, l’expression ne s’installe qu’au XVIIIe siècle.

Okayyyy.

2021-06-23T10:47:56+02:00mercredi 7 juillet 2021|Juste parce que c'est cool|5 Commentaires

La vente aux enchères de la convention française de SF 2020

La 48ème convention française de science-fiction se tiendra cette année à Valbonne en août ; et à l’occasion, l’organisation rassemble une véritable mémoire de souvenirs et de récits drôles ou émouvants sur les petits et grands événements du milieu, comme la naissance du prix Versins.

Affiche Zariel

On m’a gentiment proposé d’y aller de mon souvenir, alors voici – autour d’un moment épique de la vente aux enchères lors de la convention d’Orléans en 2020 :

Tout le monde a des manquements dans sa vie, mais j’en ai deux qui sont étrangement liés : ne pas avoir participé davantage aux conventions françaises de SF (habitant souvent trop loin et restant chroniquement surchargé de boulot), et ne pas avoir postulé au Juste Prix.

… la suite est à lire sur le site de la convention !

2021-06-05T10:23:13+02:00lundi 21 juin 2021|Expériences en temps réel|Commentaires fermés sur La vente aux enchères de la convention française de SF 2020

Camille Leboulanger sur Alain Damasio et le privilège de la création

J’avais raté cet article de Camille Leboulanger et c’est bien dommage car il est à la fois d’une concision et d’une pertinence parfaites :

Dans une interview parue 02 avril dernier dans la revue Livres Hebdo, Alain Damasio, questionné à propos de ses relations aux « difficultés rencontrées par des auteurs », donnait la réponse suivante :

« Je ne me sens pas touché en raison du corporatisme que cela représente. D’abord, il y a tellement d’autres secteurs dans la merde et qu’il faut mieux aider. En second, je pense que nous produisons trop. Certains écrivent sans avoir la nécessité vitale de le faire. À un moment donné, même si on est très brillant, on ne se renouvelle pas assez. Je n’ai pas envie de défendre tout ça, ce n’est pas prioritaire. Pouvoir créer est un privilège. » […]

Alain Damasio, dans cette intervention, paraît donc considérer son travail comme essentiellement différent de celui de la majorité des autres auteurs, comme de tous les autres travailleurs. Ce faisant, il personnalise, incarne (involontairement, on le souhaite, à défaut de l’espérer vraiment) le mythe libéral du créateur mystique, hors des choses matérielles de ce monde, rentier que pousse une inspiration mystique.

Alors, pouvoir créer est-il un privilège ? Les auteurs légitimes sont-ils des êtres essentiellement différents des autres êtres humains ? Cette position, en tout cas, semble bien peu compatible avec les valeurs humanistes qu’Alain Damasio se targue de représenter.

Graissage de mon fait, car c’est exactement ce qui, pour le dire poliment, me fait fumer les narines dans les interventions récentes d’Alain Damasio1.

Tout l’article vaut votre lecture (encore une fois, il est rapide) ; la démonstration est brillante et limpide. Et elle est calme et civile, ce dont, en toute honnêteté, je n’aurais pas forcément été capable.

  1. En fait, pas si récentes, puisque je râlais déjà il y a trois ans.
2021-06-21T09:14:29+02:00jeudi 17 juin 2021|Juste parce que c'est cool, Le monde du livre|2 Commentaires

Ding, dong, Twitter is dead

J’ai été surpris lors de mon dernier passage mensuel sur Twitter de voir que mes derniers tweets dataient du premier semestre 2020 ; sans même compter la curieuse distorsion du temps liée à la situation actuelle tout ça vous voyez quoi hein, cela fait pour moi bien plus longtemps que je me suis libéré mentalement de cette pression.

Après avoir passé mon compte en privé depuis l’été dernier, la suite logique consistait à le supprimer pour de bon, et j’ai quand même hésité un moment, mais à chaque fois que je passe rapidement dessus en me demandant si, quand même, je ne ferais pas un peu mon luddite, je vis la même expérience que jadis sur Facebook. Tout le monde est malheureux, en colère, et se saute à la gorge sans nuance aucune, quelle que soit la gravité du sujet. (Il est pertinent de se sauter à la gorge pour un sujet grave, mais pour quelque chose de secondaire, franchement ? Ah oui, mais qui décide de ce qui est secondaire ? TOI PEUT-ÊTRE ? ESPÈCE DE TOTALITAIRE QUI NE RESPECTE RIEN, etc., et c’est ainsi que ça commence.) Je vois même des gens profondément conscients du mécanisme et qui prennent toujours soin de désamorcer les conflits se laisser progressivement ronger par la toxicité ambiante, et ça me fait de la peine.

Encore une fois, je vous remercie, vous qui fûtes des oasis de fun et de lumière dans ce tunnel de misère. Je ne jette pas la pierre avec l’eau de la cruche : il y a eu moult moments drôles et émouvants. Mais, de façon générale, mon cerveau n’a pas besoin de s’ouvrir une lance à eau putride plusieurs fois par jour tandis que les pensées les plus secrètes et les moins reluisantes, que l’on réfléchirait probablement à taire dans la vie réelle ou même dans une correspondance plus inscrite dans le temps, se trouvent déversées sans filtre dans mon espace personnel. (Cela pèse réellement sur ma santé mentale.)

Donc, the witch is dead, et je n’ai à présent plus aucun compte social.

Est-ce à dire que je n’ai plus aucune activité sociale en ligne ? À ma grande surprise, non. En fait, j’ai retrouvé un plaisir sincère à l’interaction en ligne dans le modèle appelé de ses vœux par Jaron Lanier : des communautés plus réduites en taille et liées par a) une thématique claire, b) la possibilité d’un relatif anonymat et c) une modération claire et forte. (On en avait parlé ici.) Ce contrat clair, qui s’inscrit également davantage dans une certaine temporalité, promeut la réflexion et l’investissement personnel, au lieu de lâcher son tweet rageur comme on crache dans la rue. De quoi s’agit-il ?

Des forums à l’ancienne et des micro-communautés notamment portées par Discord, qui est pour moi le véritable héritier du forum à l’ancienne. Le succès croissant de ces modèles (notamment de Discord, que Microsoft a récemment voulu racheter pour 10 milliards, avant que l’équipe de Discord ne rompe les négociations, ce qui m’amuse énormément), la communauté extrêmement active autour de Discourse (système de forums phare… en 2021) montrent que l’avenir est peut-être au passé ; qu’une vaste catégorie de la population a soif de l’aspect social que les prétendus réseaux « sociaux » ont complètement laissé sur le bord de la route en chassant la croissance et la collecte (criminelle) de données. Un bref sondage au doigt mouillé m’a montré qu’une proportion non négligeable d’utilisateurs de ces plate-formes n’a pas, ou plus, de comptes sociaux classiques (Facebook / Twitter). Et je pense que cette diversification ne fera que s’accroître.

Bref. Je reste ici, comme depuis quinze ans, à te causer à toi, auguste lectorat, avec sérénité et dans des développements que 280 caractères interdisent, et je laisse les empoignades avec les randoms d’Internet à qui a l’estomac pour ça. Je ne l’ai pas. Et surtout, j’ai des trucs plus importants à faire.

2021-05-28T18:25:10+02:00mercredi 2 juin 2021|Humeurs aqueuses|4 Commentaires

Vous êtes dingues (141 précommandes !)

Mais vous êtes géniaux. (En même temps, si vous êtes là, c’est forcé, hein ?)

Photo Xavier Dollo

CENT. QUARANTE. ET UNE. Quand on fait une opération de ce genre, on s’attend à quelques dizaines d’exemplaires, pas… presque quelques centaines (enfin, deux) !

Merci à vous de votre confiance et de votre impatience autour de cet ouvrage. J’espère qu’il stimulera votre réflexion. (Parce que c’est le vrai but : au-delà des axiomes proposés, vous confronter à votre propre pratique et vous aider à en devenir acteur et actrice.)

2021-05-21T10:52:28+02:00lundi 24 mai 2021|Journal|6 Commentaires

Signal montre au public d’Instagram tout ce que Facebook sait sur eux

C’est magique.

La messagerie Signal, qui promeut une totale confidentialité (recommandée notamment par Edward Snowden) par opposition à la mainmise que Facebook a faite sur WhatsApp, s’est livrée à une expérience fortement rigolote : utiliser les données que collecte Instagram pour montrer aux utilisateurs tout ce que le réseau sait sur elles et eux. Ça donne des pubs absolument glaçantes comme celles ci-dessus.

Sans surprise, Facebook les a désactivées fissa, parce que vous comprenez, tout est bien quand ils collectent vos données en douce, et que les publicitaires peuvent s’en servir l’air de rien, mais il serait quand même inélégant que les gens puissent être au courant de l’étendue de la manipulation. Voir cet article de MacRumors.

Modération nécessaire : la prouesse technique réalisée par Signal est peu documentée et il serait bon d’en savoir davantage sur l’aspect technique, comme le pointe John Gruber, mais il reste que si Facebook les a bannies sans perdre de temps, c’est que ça pue. Comme tout ce qui a trait à Facebook.

Pour mémoire, WhatsApp va également exiger que vous partagiez vos données avec Facebook, et vous perdrez progressivement l’accès à vos données si vous refusez les nouveaux termes. Les remplacements ne manquent pas : Signal évidemment, mais aussi Telegram. Personnellement, je suis ravi que Facebook me force la main à quitter définitivement tout ce qui a trait de près ou de loin à sa toxicité.

2021-05-12T10:49:50+02:00mercredi 19 mai 2021|Humeurs aqueuses|Commentaires fermés sur Signal montre au public d’Instagram tout ce que Facebook sait sur eux
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